DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE ROY LICHTEN

DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE ROY LICHTENSTEIN 3 JUILLET - 4 NOVEMBRE 2013 ROY LICHTENSTEIN ROY LICHTENSTEIN 3 JUILLET - 4 NOVEMBRE 2013 GALERIE 2, NIVEAU 6 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. PARCOURS DE L’EXPOSITION PAGE 4 3. CHRONOLOGIE PAGE 9 4. PUBLICATIONS PAGE 20 5. EXTRAITS DES PUBLICATIONS PAGE 23 6. LISTE DES ŒUVRES PRÉSENTÉES PAGE 31 7. MÉCÈNES PAGE 39 8. AUTOUR DE L’EXPOSITION PAGE 43 9. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 45 10. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 51 direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Céline Janvier téléphone 00 33 (0)1 44 78 49 87 courriel celine.janvier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr 25 juillet 2013 Direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 Directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Céline Janvier téléphone 00 33 (0)1 44 78 49 87 courriel celine.janvier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr Crying Girl [Jeune femme en pleurs], 1964, Collection particulière © Estate of Roy Lichtenstein New York / Adagp, Paris, 2013 Avec le soutien de En partenariat média avec L ’exposition est organisée par l’Art Institute of Chicago et par la Tate Modern de Londres en association avec le Centre Pompidou COMMUNIQUÉ DE PRESSE ROY LICHTENSTEIN 3 JUILLE T - 4 NOVEMBRE 2013 GALERIE 2, NIVEAU 6 À travers une sélection exceptionnelle de plus d’une centaine d’œuvres majeures, le Centre Pompidou présente la première rétrospective complète de l’œuvre de Roy Lichtenstein (1923-1997) en France. Cette exposition invite le visiteur à poser un nouveau regard sur cette figure emblématique du pop art américain en allant, précisément, « au-delà du pop », et à découvrir en Lichtenstein l’un des premiers artistes postmodernes. De ses premières œuvres iconiques inspirées par les comics et la culture populaire des années 1960, aux travaux dialoguant avec les grands maîtres de la peinture moderne ou avec l’art classique, ce parcours éclaire les moments forts de la carrière d’un artiste phare de la seconde moitié du 20e siècle. Peintre pop, Roy Lichtenstein est aussi un véritable expérimentateur de matériaux, un inventeur d’icônes mais aussi de codes picturaux brouillant les lignes de partage entre figuration et abstraction, entre picturalité et objet tridimensionnel. Sa pratique précoce de la sculpture et de la céramique, ainsi que sa passion pour l’estampe, nourrissent et prolongent constamment son travail de peintre. Amateur érudit d’art moderne, fasciné notamment par Picasso, Matisse, Léger – qu’il cite à diverses reprises dans ses œuvres –, Lichtenstein renoue, à la fin de sa vie, avec les genres traditionnels de la peinture classique : le nu, la nature morte, le paysage. La force de l’art de Lichtenstein, c’est aussi, enfin, cette distance amusée, critique, mais jamais cynique qui lui est propre et qui le caractérise tout au long de sa carrière. Un aspect que l’exposition invite également à redécouvrir. La présence renforcée de sculptures et de gravures distingue la présentation parisienne de celles de l’Art Institute de Chicago, de la National Gallery de Washington et de la Tate Modern de Londres. L ’exposition proposée au Centre Pompidou dévoile l’exceptionnelle inventivité technique et artistique de Lichtenstein à travers un corpus d’œuvres pour la plupart encore jamais montrées en France. Un catalogue inédit, publié sous la direction de Camille Morineau, commissaire de l’exposition, ainsi qu’un premier recueil d’entretiens de l’artiste, paraîssent aux Éditions du Centre Pompidou à l’occasion de cette rétrospective. 16 mai 2013 4 2. PARCOURS DE L’EXPOSITION 5 Cette exposition est la première rétrospective parisienne consacrée à Roy Lichtenstein, qui est avec Andy Warhol, l’un des représentants essentiels du mouvement pop américain. Lorsqu’on évoque son nom, ce sont ses agrandissements de bandes dessinées qui viennent tout de suite à l’esprit, des images d’une prégnance si redoutable qu’elles ont fini par faire littéralement « écran » au reste de son travail. Il n’a pourtant jamais cessé de dialoguer, dans la seconde moitié de sa vie, avec les grands maîtres modernes européens, dont Pablo Picasso, Henri Matisse, Fernand Léger. De fait, le parcours chronologique et thématique de l’exposition montre que Lichtenstein s’est aventuré bien au-delà du pop : sa relecture des mouvements d’avant-garde en fait le premier artiste postmoderne. S’inscrivant également dans l’héritage du classicisme, il n’hésite pas à aborder à plusieurs reprises les genres traditionnels du paysage, de la nature morte, de l’atelier d’artiste et du nu. Cette exposition nous invite à aller au-delà du pop mais aussi au-delà de la peinture, puisque le peintre américain développe très tôt une pratique régulière et prolifique de l’estampe, ainsi qu’un intérêt constant pour la sculpture. Dans ces trois médiums simultanément, l’un nourrissant sans cesse les autres, Lichtenstein cherche à atteindre « l’archétype le plus dur qui soit ». SALLE 1 Le pop art regarde le monde « Ce qui intéresse le pop art, ce sont à mon avis les caractéristiques les plus cyniques et les plus menaçantes de notre culture, ces choses que nous détestons, mais qui ont aussi la force de s’imposer à nous. […] Le pop art regarde le monde ; il semble accepter son environnement, qui n’est ni bon ni mauvais, mais différent. » En 1961, Roy Lichtenstein réalise Look Mickey, d’après une image de livre pour enfants. L ’œuvre met en scène Mickey Mouse et Donald Duck tout en reprenant le langage stylisé de l’illustration commerciale. Cette nouvelle manière est en rupture avec celle qui caractérise sa peinture au cours des années 1950, d’abord figurative et naïve, puis expressionniste abstraite. Lichtenstein se tourne vers des sujets tirés d’encarts publicitaires ou de bandes dessinées. Chaque image sélectionnée est agrandie, recadrée et recomposée sur la toile. L ’artiste s’emploie à donner une unité formelle à la composition, tout en reprenant la texture industrielle plate et sans modulation du visuel d’origine : les contours noirs, les aplats uniformes de peinture pour les tons purs et en pointillés pour les demi-teintes, ces derniers imitant la trame de l’impression à grand tirage. Lichtenstein réalise entre 1961 et 1965 une série de peintures en noir et blanc, représentant des objets manufacturés isolés sur un fond neutre, qui pousse à l’extrême la simplification de la figuration et emprunte les codes graphiques du dessin technique ou publicitaire. Touchant à l’essence de la réduction des formes, l’artiste fait basculer l’objet banal vers une forme quasiment abstraite. SALLE 2 L ’agressivité de l’art commercial « Ce qui me plaît dans l’art commercial – dans le nouveau monde au-dehors qui est principalement construit par l’industrialisation ou par la publicité –, c’est son énergie et son impact, sa franchise, la sorte d’agressivité et d’hostilité qu’il véhicule. » Le pouvoir des images commerciales, stéréotypes de la culture américaine, ainsi que leur capacité à transformer le cliché en icône fascinent Roy Lichtenstein. Aussi s’attache-t-il à choisir des motifs génériques, privilégiant des objets sans marque visible et délaissant rapidement les personnages célèbres (Mickey, Donald ou Popeye) en faveur d’archétypes anonymes. Dans certaines œuvres, la figure humaine est fragmentaire. Seuls les pieds et les mains apparaissent pour manipuler des objets manufacturés. Dans ses tableaux de bandes dessinées, Lichtenstein choisit pour sources des histoires dont l’intrigue est chargée de tension dramatique. Dans les scènes de bataille qu’il réalise à partir de 1962, clins d’œil à la peinture d’histoire, il figure des moments paroxystiques, exagérant les clichés propres à l’héroïsme et au sens du sacrifice des personnages. Il privilégie une palette de « couleurs de supermarché » artificielles et criardes limitée à quatre tons associés au noir et au blanc – un jaune citron, un bleu outremer, un rouge standard et plus rarement un vert –, chacun associé de manière systématique et littérale à un motif : le bleu pour le ciel, les points rouges pour la peau, etc. 6 SALLE 3 Ce que je crée, c’est de la forme « Ce que je crée, c’est de la forme, alors que les bandes dessinées n’ont pas de forme au sens que je donne à ce mot ; elles ont des contours, mais aucun effort n’est fait pour les unifier fortement. L ’objectif est différent : elles cherchent à représenter ; moi, je cherche à unifier. » Le caractère d’immédiateté des œuvres de Roy Lichtenstein cache un long processus de création qui comprend plusieurs étapes. L ’artiste sélectionne la plupart du temps le sujet de ses peintures dans l’un de ses composition books, cahiers d’écolier où il colle les images, publicités et vignettes de bandes dessinées qui retiennent son regard. À partir d’une ou plusieurs de ces sources imprimées, il réalise généralement un dessin préparatoire qu’il projette sur la toile à l’échelle du tableau. Il retravaille encore les traits avant d’appliquer la peinture. Il peint ses tableaux, mis sur un chevalet tournant, de biais ou à l’envers, afin d’évacuer la figuration, affirmant : « ce ne sont pas les sujets qui retiennent mon attention ». Le plus souvent, il emploie une peinture acrylique, le Magna, soluble dans l’essence de térébenthine, qui lui permet de faire des modifications uploads/s3/ dp-lichtenstein.pdf

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