Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 1 2 Dossier de presse - Turner, pein
Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 1 2 Dossier de presse - Turner, peintures et aquarelles de la Tate J. M. W. Turner (1775 – 1851), Jumièges, vers 1832, gouache et aquarelle sur papier, 13,9 x 19,1 cm, Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate SOMMAIRE Page 4 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Page 7 PRÉFACE DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT DE CULTURESPACES Page 8 PARCOURS DE L’EXPOSITION Page 20 TURNER (1775 - 1851) EN QUELQUES DATES Page 24 L’ÉQUIPE DU PROJET ARTISTIQUE Page 25 CULTURESPACES, PRODUCTEUR ET RÉALISATEUR DE L’EXPOSITION Page 26 LE MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ - INSTITUT DE FRANCE Page 27 LES EXPOSITIONS AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ Page 28 LES MÉCÈNES DE L’EXPOSITION Page 30 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Page 34 AUTOUR DE L’EXPOSITION Page 35 INFORMATIONS PRATIQUES 4 Dossier de presse - Turner, peintures et aquarelles de la Tate 13 MARS – 20 JUILLET 2020 EXPOSITION ORGANISÉE EN COLLABORATION AVEC LA TATE, ROYAUME-UNI En 2020, le musée Jacquemart-André présente une rétrospective de Joseph Mallord William Turner (1775-1851). Incontestablement le plus grand représentant de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, il en exploita les effets de lumière et de transparence sur les paysages anglais ou les lagunes vénitiennes. Grâce aux prêts exceptionnels de la Tate, Royaume-Uni, qui abrite la plus grande collection de Turner au monde, le musée Jacquemart-André accueille une exposition de 60 aquarelles et quelque 10 peintures à l’huile, dont certaines n’ont jamais été présentées en France. Outre ses œuvres achevées destinées à la vente, Turner conservait pour lui-même un fonds considérable d’œuvres, laissé à sa mort dans sa maison et dans son atelier. Avec leur caractère propre, ces esquisses, plus expressives et expérimentales, sont certainement plus proches de sa vraie nature que celles peintes pour le public. Au total, après la mort de l’artiste, la nation britannique en 1856 reçoit un legs immense comprenant une centaine de peintures à l’huile, des études inachevées et des ébauches, ainsi que des milliers d’œuvres sur papier : aquarelles, dessins et carnets de croquis. L’écrivain John Ruskin, l’un des premiers à avoir étudié l’ensemble de ce legs, observa que Turner avait réalisé la plupart de ces œuvres « pour son propre plaisir ». Aujourd’hui conservé à la Tate Britain, ce fonds révèle toute la modernité de ce grand peintre romantique. L’exposition dévoile une partie de ce fonds intime qui offre des points de vue uniques sur l’esprit, l’imagination et la pratique privée de Turner. Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 5 Cette monographie évoque le jeune Turner, issu d’un milieu modeste. D’abord autodidacte, il travaille chez un architecte, prend des cours de perspective et de topographie, puis entre à l’école de la Royal Academy à l’âge de quatorze ans. Insatiable voyageur, il s'affranchit progressivement des conventions du genre pictural et met au point sa propre technique. Un parcours chronologique permet de suivre pas à pas son évolution artistique : de ses œuvres de jeunesse d’un certain réalisme topographique aux œuvres de sa maturité, plus radicales et accomplies, fascinantes expérimentations lumineuses et colorées. Associées ici à quelques aquarelles achevées et peintures à l’huile pour illustrer leur influence sur la production publique de Turner, ces œuvres très personnelles demeurent aussi fraîches et spontanées que lorsqu’elles sont nées sur le papier. Commissariat : David Blayney Brown, conservateur senior de l’art britannique du XIXe siècle à la Tate, Royaume-Uni, Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André. 6 Dossier de presse - Turner, peintures et aquarelles de la Tate J. M. W. Turner (1775 – 1851), Venise, la Piazzetta avec une cérémonie du Doge épousant la mer, vers 1835, huile sur toile, 91,4 x 121,9 cm Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 7 PRÉFACE DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT DE CULTURESPACES Bruno Monnier, Président de Culturespaces Si Joseph Mallord William Turner (1775-1851) est passé à la postérité pour ses toiles vibrantes, témoignant tant de son audace que de sa sensibilité, on oublie parfois que cet immense coloriste s’est d’abord illustré dans la pratique de l’aquarelle. Insatiable expérimentateur, il va tout au long de sa carrière exploiter les possibilités de ce médium qui connaît alors son âge d’or en Angleterre, pour en tirer des effets aussi novateurs que subtils. Plus qu’un support, l’aquarelle est pour lui un véritable champ d’exploration auquel il s’adonne avec une maestria inégalée, au fil des années et de ses voyages. Après avoir parcouru la Grande-Bretagne, il part à la découverte du Continent. En quelques coups de pinceau, il fait jaillir sur le papier de saisissantes vues des plus beaux paysages de France, d’Allemagne, de Suisse et surtout d’Italie, dont il sait comme nul autre rendre la lumière si particulière. Mais c’est à Margate, petite station balnéaire britannique chère à son cœur, qu’il trouve les « plus beaux ciels d’Europe » : il y multiplie les études dans lesquelles la mer et le ciel se fondent en d’infinies variations colorées. Culturespaces est fier de dévoiler au musée Jacquemart-André une éblouissante sélection provenant du fonds d’atelier de Turner, aujourd’hui conservé à la Tate Britain. Créées selon les mots du critique John Ruskin « pour son propre plaisir », ces œuvres intimes et expérimentales sont présentées en regard de quelques toiles. Ce dialogue entre les aquarelles et les peintures à l’huile, entre l’ébauche et l’achevé, nous invite à suivre l’artiste dans sa quête visionnaire de la couleur et de la lumière. Cette exposition n’aurait pu voir le jour sans la générosité et le soutien de la Tate à Londres et j’exprime ici ma gratitude au Dr. Maria Balshaw, sa directrice, ainsi qu’à l’ensemble des équipes qui ont contribué au projet. Je tiens également à remercier les commissaires, Monsieur David Blayney Brown, conservateur senior de l’art britannique du XIXe siècle à la Tate, Royaume Uni, spécialiste de Turner, qui a conçu le propos de cette passionnante exposition, et Monsieur Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André. 8 Dossier de presse - Turner, peintures et aquarelles de la Tate PARCOURS DE L’EXPOSITION SALLE 1. DE L’ARCHITECTURE AU PAYSAGE : LES ŒUVRES DE JEUNESSE Les premières études de paysage et d’architecture de Turner témoignent de ses rapides progrès. Élève à la Royal Academy, Turner développe aussi ses talents de dessinateur en travaillant pour plusieurs architectes. Il prend bientôt l’habitude de partir en voyage l’été avec ses carnets de dessins, en quête de sujets d’inspiration pour créer des œuvres destinées à alimenter les expositions de la Royal Academy ou à satisfaire des commandes. Il s’éloigne un peu plus de Londres chaque année, explorant le sud et l’ouest de l’Angleterre, le pays de Galles et les sites de plus en plus spectaculaires à mesure que l’on progresse vers le nord, comme dans les Highlands en Écosse. À cette époque, l’empire britannique s’étend sur toute la planète mais la guerre contre la France interdit tout voyage outre-Manche. Au cours de ces années, la représentation par les artistes anglais du paysage et du patrimoine nationaux recèle des accents patriotiques. Turner devient un artiste recherché des collectionneurs, comme l’antiquaire Sir Richard Colt Hoare à Stourhead et le très fortuné William Beckford à Fonthill Abbey. J. M. W. Turner (1775 – 1851), Vue des gorges de l’Avon, 1791, crayon, encre et aquarelle sur papier, 23,1 x 29,4 cm Tate, accepté par la nation dans le cadre du legs Turner 1856, Photo © Tate Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 9 SALLE 2. NATURE ET IDÉAL : L’ANGLETERRE, 1805-1815 La brève paix d’Amiens entre le Royaume-Uni et la France (1802-1803) permet à Turner de découvrir la grandeur des Alpes suisses et d’étudier les maîtres anciens au Louvre. Mais l’Europe continentale redevient inaccessible jusqu’à la défaite de Napoléon en 1815, si bien que Turner continue d’explorer l’Angleterre. Il se documente notamment pour répondre à des commandes d’aquarelles destinées à être reproduites en gravures dans des ouvrages comme Vues pittoresques de la côte sud de l’Angleterre et Histoire du comté de Richmond. Ces projets font connaître son art à un public plus vaste. Turner entreprend d’ouvrir sa propre galerie à Londres en 1804 pour y organiser annuellement des expositions personnelles, dans lesquelles il présente des œuvres sur papier et des peintures à l’huile. L’année suivante, il habite quelque temps en bordure de la Tamise à la campagne, à l’ouest de Londres, naviguant sur le fleuve et peignant parfois directement à l’aquarelle d’après nature. En 1807, il est nommé professeur de perspective à la Royal Academy, tout en poursuivant sa production de compositions originales à l’aquarelle. Il cherche aussi à consolider sa renommée de théoricien du paysage à travers les gravures ambitieuses de son Liber Studiorum (« Livre des Études ») publié entre 1807 et 1819. Élaboré à partir de motifs à l’aquarelle, le Liber établit des catégories de paysage, allant du paysage naturaliste au paysage idéal : « architectural », « historique », « marin », « montagneux », « pastoral » et « pastoral élevé ». À la source de cet ouvrage, le Liber Veritatis, gravé d’après les dessins uploads/s3/ exposition-turner-au-musee-jacquemart-andre.pdf
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- Publié le Fev 16, 2021
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