Dessin de construction du meuble TOME 1 Xavier HOSCH Jacques HÉNAUT Olivier HAM

Dessin de construction du meuble TOME 1 Xavier HOSCH Jacques HÉNAUT Olivier HAMON © Dunod, 2019 11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff www.dunod.com ISBN 978-2-10-078128-7 Graphisme de couverture : Maud Warg 3 PRÉFACE DE L’ÉDITION PRÉCÉDENTE L orsqu’ on parle, aujourd’hui, de nos vieux mé- tiers de l’ Ameublement, c’ est pour reconnaître qu’ils ont toujours hautement servi notre pres- tige national par la qualité des créations et l’habileté des techniciens. Mais cette considération de sympathie n’est pas exempte d’un certain goût du pittoresque. On évoque l’atelier d’artisan avec tout ce que l’attachement du passé, la fantaisie, l’empirisme peuvent lui ajouter de charme. Et l’on fait de ces professions un tableau que l’on accommode à sa propre conception de la « tradition » et qui ne répond en rien à la réalité. Cette vision de nos techniques accuse exagérément tout ce qui les sépare des métiers neufs, apparem- ment plus dynamiques et entièrement tendus vers un eff ort de rendement. Là, tout est méthode et calcul. Solidement appuyées sur le travail des laboratoires, ces jeunes techniques entretiennent d’importants bureaux d’études dans lesquels se préparent longue- ment et minutieusement les phases de l’exécution. L’étude d’un meuble nouveau réclame — à partir de l’idée créatrice — le travail conjoint de l’artiste et du technicien. Le créateur doit avoir une connaissance suffi samment étendue des problèmes de l’exécu- tion pour pousser son étude aussi loin que possible et remettre au technicien un document précis et complet où n’interviendront plus que des mises au point de détail. Des réalisations de haute qualité comme celles de Ruhlmann étaient longuement préparées par une suite d’épures et de maquettes exigeant la collabo- ration de l’artiste et du technicien. Si une étude préalable s’impose lorsqu’il s’agit d’un meuble ou d’un siège de prix, combien plus encore s’impose-t-elle à la production industrielle où l’ erreur est moins tolérable encore. C’est dire l’importance du dessin technique du meuble qui constitue l’étape essentielle entre le projet du créateur et le meuble fabriqué. Ce dessin est un langage, un langage vivant dont il faut connaître toutes les sources étymologiques, toutes les transformations et toutes les nuances sub- tiles. De ce langage, M. Hosch nous donne aujourd’hui une grammaire qui nous faisait défaut. Comment ne pas évoquer ici la mémoire d’ Alfred Le- tessier, prédécesseur à notre école de M. Hosch et où il a formé de nombreuses promotions de dessinateurs. Alfred Letessier avait projeté de rassembler dans un ouvrage les principes techniques de la construction du meuble qu’il avait si bien et si longuement en- seignés. Sa disparition prématurée nous a privés de ce travail dont quelques pages seulement ont paru dans la Revue du Bois en 1950-51-52. Mais il faut dire la place que tient encore un autre maître, Francis Debat, dans la formation profes- sionnelle de nos métiers du meuble. Je veux moins évoquer ici le rôle qu’il a pu jouer en qualité de Professeur d’ébénisterie que ce qu’il a fait pour le perfectionnement de jeunes ouvriers ébénistes de l’industrie par son enseignement de la construction du meuble. Nous savons le service que M. Debat a rendu à la profession par sa collaboration à plusieurs de nos revues de métier. Et si le nom de ce maître est particulièrement à sa place ici, c’est que parmi ceux qu’il a formés, il en est un à qui il a insuffl é, de plus, la passion de la pédagogie et c’est Xavier Hosch. L’enseignement du dessin des construction tel que M. Hosch en a assumé la charge auprès des élèves de notre Ecole et des jeunes techniciens de l’industrie va trouver le plus heureux et le plus nécessaire pro- longement dans cet ouvrage si clairement présenté. Il vient redonner au tracé professionnel la place qui lui appartient. Il marque l’importance de l’eff ort de réfl exion qui doit informer l’exécution de tout ou- vrage et de sa traduction graphique claire, précise, in- telligible à tous ceux qui ont à y participer : débiteurs traceurs, machinistes, monteurs, etc. Cet ouvrage intéresse tous ces spécialistes dont la collaboration n’est possible que s’ils parlent le même « langage ». Enfi n notre enseignement technique utilisera avec le plus grand profi t la documentation très complète de l’ ouvrage de M. Hosch dont l’ expérience pédagogique a visiblement guidé le développement. Remarquons pour conclure que s’il s’agit pour une part importante des principes classiques de construc- tion des meubles — principes qui gardent toute leur valeur pratique et pédagogique — les problèmes actuels de la fabrication n’y sont nullement ignorés. En félicitant M. Hosch de l’important travail qu’il met aujourd’hui à la disposition, formons le vœu qu’il poursuive sa tâche et qu’à cet ensemble de planches, s’ajoutent dans les éditions futures celles que nécessitera une technique qui, sans renier son passé, doit rester vivante et jeune. PAUL BEUCHER Inspecteur général de l’Instruction publique 4 TABLE DES MATIÈRES PARTIE 1 DESSINS ET CONVENTIONS MOYENS DE REPRÉSENTATION 1 Moyens de représentation 9 2 Dessin artisanal 11 3 Dessin artisanal 13 4 Dessins d’études et de fabrication 15 5 Dessins d’études et de fabrication 17 6 Présentation des dessins 19 7 Présentation des dessins 21 REPRÉSENTATION DES OUVRAGES 8 Représentation des volumes simples 23 9 Volumes élémentaires et leur représentation 25 10 Disposition des vues 27 11 Échelles (NF E04-506/NF EN ISO 5455) 29 12 Diff érents types de traits (NF E04-520/NF EN ISO 128-20) 31 13 Cotation (NF E 04-521) 33 14 Écriture (NF E 04-505/NF EN ISO 3098-0) 35 15 Coupes simples (NF E 04-520) 37 16 Sections et hachures 39 DESSIN ARTISANAL ET ÉPURES 17 Dessin d’ébénisterie 41 18 Dessin d’ébénisterie 43 19 Tracés géométriques 45 20 Tracés géométriques 47 21 Épures – vraies grandeurs 49 22 Épures – vraies grandeurs 51 23 Épures – section et angles de corroyage 53 24 Épures – trémie 55 25 Épures – meubles cintrés sur 2 plans 57 26 Épures – pieds Louis XV 59 27 Épures – pieds Louis XV 61 28 Épures – pieds Louis XV 63 29 Épures – pieds Louis XVI 65 DESSIN INDUSTRIEL 30 Tolérances et ajustements 67 31 Tolérances et états de surface 69 32 Plans d’ensemble et dessins de défi nition 71 33 Plans d’ensemble et dessins de défi nition 73 34 Plans d’ensemble et dessins de défi nition 75 35 Plans d’ensemble et dessins de défi nition 77 PERSPECTIVES 36 Perspectives axonométriques 79 37 Perspectives coniques 81 38 Perspectives coniques 83 39 Perspectives coniques 85 LECTURE DE PLANS DE BÂTIMENT 40 Plans, orientation et vues extérieures 87 41 Vues en plan et coupes verticales 89 42 Cotation 91 43 Vocabulaire et symboles 93 PARTIE 2 ASSEMBLAGES ET MATÉRIAUX ASSEMBLAGES 44 Tenons – mortaises 97 45 Plat-joint – embrèvement 99 46 Fausses languettes 101 47 Tourillons 103 48 Queues-d’aronde 105 49 Queues machine – enfourchements multiples 107 STRUCTURE 50 Parois de derrière 109 51 Parois de derrière 111 52 Bâti à petit cadre 113 53 Bâti à grand cadre 115 54 Parois de côté 117 55 Parois de côté 119 56 Parois de côté avec tasseaux, ou coulisseaux 121 57 Parois de côté avec crémaillère 123 58 Parois courbes 125 59 Dessus 127 60 Dessus marbrés 129 61 Assemblages des dessus 131 62 Les fonds 133 63 Les caissons 135 64 Montages vissés 137 65 Montages avec systèmes 139 MATÉRIAUX 66 Bois massifs 141 67 Massifs dans le meuble 143 68 Contre-plaqués multiplis et lattés 145 69 Contre-plaqués multiplis et lattés 147 70 Panneaux de fi bres et de particules 149 71 Stratifi és 151 72 Marbres et produits verriers 153 73 Métaux ferreux 155 74 Alliages légers – Métaux cuivreux 157 REVÊTEMENTS DE SOL 75 Classement d’usage 159 76 Revêtement de sol textiles et résilients 161 77 Parquets et revêtements de sol stratifi és 163 78 Carrelage 165 79 Carrelage 167 PLAN 80 Console Louis XVI 169 81 Multimatériaux 171 GLOSSAIRE 174 5 AVANT-PROPOS DE L’ÉDITION PRÉCÉDENTE L e but de ce traité de Dessin de Construction est de satisfaire tous ceux qui désirent connaître les principes servant de base rationnelle du meuble et la façon de les représenter. Cet ouvrage est non seulement destiné aux jeunes gens qui reçoivent un enseignement artistique ou pratique, se rapportant à l’industrie de l’ameu- blement, mais aux artisans dont la sagesse com- mande de ne pas négliger à notre époque tout ce qui peut contribuer au perfectionnement de leur art. La connaissance approfondie des moyens de construction doit guider les rapports entre créa- teurs de modèles et fabricants. Elle constitue la base de la formation du dessinateur chargé d’établir un projet conciliant les exigences de qualité et de prix. Les exercices choisis parmi les solutions les plus usités constituent les éléments essentiels qui concourent à la formation des metteurs au plan. Ces derniers savent qu’une documentation sé- rieuse est une sorte de réservoir dans lequel on peut puiser pour choisir un principe de fabri- cation, ou éventuellement l’interpréter tout en sauvegardant les qualités conformes à la tradition de la belle ébénisterie. Le dessin est uploads/s3/ feuilletage 6 .pdf

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