LE CROISSANT Quoi de mieux qu'un bon croissant au beurre, croquant, dégusté cha

LE CROISSANT Quoi de mieux qu'un bon croissant au beurre, croquant, dégusté chaud, pour enchanter nos matins ? Le croissant est incontournable dans tout bon petit-déjeuner « à la française ». Mais connaissez-vous son origine ? L'origine de cet article de viennoiserie remonte à l'époque où les Turcs tentèrent pour la deuxième fois d’assiéger la capitale de l'Autriche en 1683. La pâtisserie a été créée donc à Vienne, d'où le nom de viennoiserie. Les troupes de l’Empire Ottoman décidèrent d’attaquer la nuit afin de ne pas se faire remarquer, un boulanger viennois donna l’alerte, l’assaut fut repoussé et la ville sauvée. Une nuit, un boulanger de Vienne (Adam Spiel), levé avant l’aube pour pétrir le pain, entendit le bruit des pioches. Du léger bruit provenant de sa cave, il perçut des vibrations, puis des secousses. Il songea qu’elles provenaient du bruit lointain des canons. Mais lorsqu’il mit son oreille contre le sol, il comprit. Il pensa aussitôt que l’ennemi creusait un souterrain pour l’envahir en toute discrétion. Il alerta le général de l’armée. Les Ottomans furent vaincus grâce aux 25.000 hommes envoyés en renfort par Jean III Sobieski, roi de Pologne. C’est pour immortaliser cette victoire que les boulangers de la ville confectionnèrent le « Hörnchen » (petite corne en allemand) dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman. Il fut nommé le kipferl. C’est ainsi qu’est née cette viennoiserie. Mais alors quel rapport avec la France, la ville qui a traditionnellement les meilleurs croissants ? Ce serait Marie-Antoinette d’Autriche, originaire de Vienne et femme de Louis XVI, qui aurait officiellement introduit et popularisé le croissant à Paris. Ceci nous rappelle la malheureuse phrase que l’on attribue à l’archiduchesse : « S’ils ne mangent pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ». Mais ce n’est qu'à partir de 1920 que les boulangers parisiens ont créé le croissant feuilleté au beurre que nous connaissons actuellement. À l’origine, le kipferl viennois n’est qu’une pâte à pain améliorée. Le croissant désigne un petit pain en pâte levée ou feuilletée, abaissée en triangle, roulée et incurvée en forme de croissant de lune. Cette pâte feuilletée au beurre, qui donne au croissant cette croustillance si recherchée et appréciée à travers le monde, a été créé par les boulangers parisiens. Malheureusement, il est devenu maintenant de plus en plus difficile de trouver de bons croissants au beurre faits maison. La plupart sont fabriqués industriellement (et à la margarine, mois chère), ils arrivent surgelés chez le boulanger qui les cuit simplement. Son élaboration est longue et minutieuse mais le résultat est sans doute délicieux. Réponds aux questions : 1. Pourquoi Adam Spiel était levé si tôt le jour où les Turcs ont décidé d’attaquer Vienne ? 2. La recette du croissant que nous connaissons maintenant est-elle la même que celle des pâtissiers de Vienne ? 3. Est-ce que tous les croissants sont maintenant faits maison ? 4. Les verbes soulignés sont conjugués sous quelle forme verbale ? uploads/s3/ l-x27-histoire-du-croissant.pdf

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