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La Loreley à Jean sève À Bacharach il y avait une sorcière blonde / oxymore Qui

La Loreley à Jean sève À Bacharach il y avait une sorcière blonde / oxymore Qui laissait mourir d'amour tous les hommes à la ronde Devant son tribunal l'évêque la fit citer D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries : ambiance un peu arabe : loreley, pierreries, bararach, pierreries ? De quel magicien tiens-tu ta sorcelerie Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits : le regard de la Méduse Ceux qui m'ont regardée évêque en ont péri Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries : le feu / l’eau de la fin (elle est le feu/l’eau la vaint). Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie Je flambe dans ces flammes ô belle Loreley : le feu de la sorcellerie et de l’amour / l’amour comme ensorcelement Qu'un autre te condamne tu m'as ensorcelé Evêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge : assymétrie du vous ‘Eveque’/tu Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège : situation cocasse ou la condamnée demande à mourir et le juge demande à absoudre. Mon amant est parti pour un pays lointain Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien : les deux causes de la mort : la sorcellerie et l’amour (// du coté de la sorcière et du côté de l’eveque) : l’instance de jugement : religieuse Mon coeur me fait si mal il faut bien que je meure Si je me regardais il faudrait que j'en meure : annonce de la fin Mon coeur me fait si mal depuis qu'il n'est plus là Mon coeur me fit si mal du jour où il s'en alla : elle brise le cœur des autres, et le sien : le regard- contact brise le cœur des autres, l’absence brise le sien L'évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances : époque ancienne, de l’Inquisition : le chevalier, l’eveque, la sorciere : ambiance Espagne mora ? Menez jusqu'au couvent cette femme en démence : de la sorcellerie à l’amour à la folie Vat-en Lore en folie va Lore aux yeux tremblant Tu seras une nonne vétue de noir et blanc : des couleurs fortes des cheveux blondes, des flammes et du feu, à la rigueur à froideur du noir et du blanc (cf les astres) // contrôle de la folie par les couleurs Puis ils s'en allèrent sur la route tous les quatre la Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres : le suivi des yeux maudits, tremblants, brillants comme des astres… Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut Pour voir une fois encore mon beau château : le regard Pour me mirer une fois encore dans le feuve : feuve ? Puis j'irai au couvent des vierges et des veuves Là haut le vent tordait ses cheveux déroulés : moment de folie : l’écart dans le rocher, la maeginalité et le débordement de la folie,n cf la méduse aux cheveux serpentins Les chevaliers criaient Loreley Loreley Tout là bas sur le Rhin s'en vient une nacelle : le rhin, seconde indication géo Et mon amant s'y tient il m'a vue il m'appelle Mon coeur devient si doux c'est mon amant qui vient Elle se penche alors et tombe dans le Rhin : du haut rocher chute dans la rhin, verticalité Pour avoir vu dans l'eau la belle Loreley : autoregard qui provoque sa mort, suicide ? vision ? car elle ne veut pas aller au couvent, distraction des chevaliers ? en même temps se faire mourire = se suicider …. (malgré elle, contre ou avec son gré) le suicide par excellence, a la fois contre et pour. Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil : retour de l’éclat de la beauté arpès la tentative d’enferement fade et froid et triste, la libération de la mort Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) uploads/s3/ la-loreley-apollinaire.pdf