coréaniser corbu / kvm — ju hyun lee & ludovic burel / du 19 octobre 2017 au 14

coréaniser corbu / kvm — ju hyun lee & ludovic burel / du 19 octobre 2017 au 14 janvier 2018 montag ou la bibliothèque à venir / exposition collective / du 15 octobre 2017 au 14 janvier 2018 frac franche-comté / expositions d’octobre 2017 à janvier 2018 4 Presse nationale / Alambret Communication contact : Leïla Neirijnck – +33(0)1 48 87 70 77 – leila@alambret.com Presse régionale / Frac Franche-Comté contact : Domna Kossyfidou – +33(0)3 81 87 87 50 – domna.kossyfidou@frac-franche-comte.fr montag ou la bibliothèque à venir / exposition collective Francesco Arena, Extrême Occident, 2013, Courtesy de l’artiste et Galleria Raffaella Cortese, Milan, photo : Roberto Marossie frac franche-comté expositions octobre 2017 – janvier 2018 5 Presse nationale / Alambret Communication contact : Leïla Neirijnck – +33(0)1 48 87 70 77 – leila@alambret.com Presse régionale / Frac Franche-Comté contact : Domna Kossyfidou – +33(0)3 81 87 87 50 – domna.kossyfidou@frac-franche-comte.fr montag ou la bibliothèque à venir / exposition collective Montag ou la bibliothèque à venir Ignasi Aballí, Francesco Arena, Daniel Gustav Cramer, Dora Garcia, Mark Geffriaud, Rodney Graham, Camille Henrot, Claire Fontaine, Gary Hill, David Lamelas, Jorge Méndez Blake, Jean- Christophe Norman, Claudio Parmiggiani, Estefanía Peñafiel Loaiza, Katie Paterson, Lili Reynaud Dewar, Özlem Sulak, The Book Lovers (David Maroto et Joanna Zielinska), Thu Van Tran, Oriol Vilanova 15 octobre 2017 – 14 janvier 2018 > visite presse : vendredi 13 octobre à 14h30 > vernissage : samedi 14 octobre à 18h30 Commissaire : Patrice Joly Montag ou la bibliothèque à venir explore les liens qui unissent la littérature aux arts visuels, traduisant un intérêt qui ne s’est jamais démenti de la part des artistes envers le médium littéraire. Elle réunit une trentaine d’œuvres qui traitent de la question, consistant soit en adaptations de textes célèbres via les moyens spécifiques des arts visuels : sculpture, vidéo, installation, dessin, etc., soit en interventions directes sur la matière textuelle, lui faisant subir moult métamorphoses, détournements, recouvrements et autres « outrages ». Une dernière section est plus particulièrement dédiée aux bibliothèques et aux livres, ces derniers faisant régulièrement l’objet de censure de la part de régimes liberticides ; en regard de ces atteintes se développe une production livresque plus fournie que jamais de la part d’artistes pour qui la littérature demeure un champ d’expérimentation incomparable et qui contribuent fortement à sa régénération. Succédant à un discrédit historique de la littérature qui l’a éloignée pendant de nombreuses décennies du monde de l’art – après avoir régné en maîtresse sur ce dernier depuis le 18e siècle – la littérature n’a cessé d’agir de manière souterraine et distante sur la production artistique, bien que des philosophes de l’importance de Sartre l’aient cantonnée dans un éloignement infranchissable d’avec les autres disciplines artistiques. Formellement, la littérature n’est pas soluble dans les arts plastiques et son régime de réception s’en différencie fondamentalement : c’est plutôt via ce qu’elle véhicule – lenteur du récit, profondeur du rapport au monde – que les artistes aujourd’hui se la réapproprient. Le nombre d’œuvres plasticiennes qui s’en réclame plus ou moins directement n’a cessé de grandir depuis une trentaine d’années et les expositions en lien avec cette dernière n’ont cessé de s’étoffer. Les grands récits du 20e siècle comme l’Ulysse de Joyce ou Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad sont devenus des références centrales pour de nombreux artistes qui ne cessent de vouloir y revenir et de s’en inspirer à l’instar de The Joycean Society de Dora Garcia ou des réécritures successives de l’odyssée conradienne par Thu Van Tran. Mais cette approche des grands textes ne doit pas masquer le rapport à des auteurs plus méconnus ou moins consensuels comme le fait Lili Reynaud Dewar avec ses « hommages » à Guillaume Dustan et à Chris Kraus, qui charrient des problématiques plus contemporaines. La littérature, matière première comme une autre pour les artistes ? Montag tente de dresser un inventaire non exhaustif des manières dont les artistes s’emparent des textes fondateurs pour les traduire dans leur langage, de la vidéo à la sculpture, de l’installation à la performance, signifiant ainsi une volonté « d’adaptation » manifeste. Le livre, que l’on croyait, il y a peu, voué à une disparition certaine est frac franche-comté expositions octobre 2017 – janvier 2018 6 Presse nationale / Alambret Communication contact : Leïla Neirijnck – +33(0)1 48 87 70 77 – leila@alambret.com Presse régionale / Frac Franche-Comté contact : Domna Kossyfidou – +33(0)3 81 87 87 50 – domna.kossyfidou@frac-franche-comte.fr montag ou la bibliothèque à venir / exposition collective devenu l’objet de toutes les expérimentations plastiques, tant en ce qui concerne sa forme, que son contenu. Symbole de la résistance à l’accélération du rythme de nos vies, le livre constitue également un symbole universel de la résistance à l’oppression : la pièce d’Özlem Sulak est là pour nous rappeler qu’il demeure l’une des premières victimes des régimes liberticides. C’est aussi pour cette raison que Montag se termine par une ode à la perpétuelle régénération de la littérature que constitue la collection The Book Lovers, collection in progress qui réunit plus de quatre cents fictions écrites par des artistes. La pièce de Rodney Graham, Standard Edition, placée à l’entrée de l’exposition, condense nombre de préoccupations de cette dernière, tout en lui apportant le ton subtilement ironique typique de l’artiste canadien. Cet improbable hybride de bibliothèque et de sculpture minimaliste annonce la couleur : il s’agira dans cette exposition de parler de littérature (de toutes les littératures, y compris celles qui sont à la frontière de la Littérature, en l’occurrence ici la scientifique ou la psychanalytique, pointant le fait que tout corpus conséquent de publications a vocation à devenir une « littérature »), de livres, et de ce qui leur sert d’écrin, mais aussi de montrer ce que l’art est capable de faire à la littérature et inversement. frac franche-comté expositions octobre 2017 – janvier 2018 David Maroto and Joanna Zielinska, The Book Lovers, 2015, collection de livres, Collection M HKA, Anvers, photo : M HKA, Anvers 7 Presse nationale / Alambret Communication contact : Leïla Neirijnck – +33(0)1 48 87 70 77 – leila@alambret.com Presse régionale / Frac Franche-Comté contact : Domna Kossyfidou – +33(0)3 81 87 87 50 – domna.kossyfidou@frac-franche-comte.fr montag ou la bibliothèque à venir / exposition collective frac franche-comté expositions octobre 2017 – janvier 2018 L’exposition se divise en trois sections qui correspondent à la configuration du Frac dans sa partie haute : une succession de trois espaces principaux bordés par des salles annexes. Chaque salle porte le nom d’une œuvre majeure de la littérature contemporaine et renvoie à une époque et à une atmosphère définie, mais réunit aussi un groupe d’œuvres qui illustre un concept plus spécifique à l’intérieur d’une exposition dont le champ est pour le moins étendu. Ainsi la première salle, appelée Manhattan Transfer, en hommage à l’œuvre du grand écrivain new-yorkais John Dos Passos, rassemble les œuvres de Lili Reynaud Dewar, Camille Henrot, Claudio Parmiggiani, Jorge Méndez Blake, Estefanía Peñafiel Loaiza et Jean-Christophe Norman. Contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’une exposition ayant pour centre de gravité la littérature, le transfert auquel il est fait allusion ici concerne un transfert « réel », au sens matériel d’un déplacement de « matière » d’un support envers un autre et non pas ce qui aurait été plus attendu, la métaphore, qui est l’un des outils d’expression majeurs de la littérature. La difficulté, lorsqu’il est question d’intégrer (de fondre) la littérature dans l’art contemporain, est de transférer son régime de réception – en l’occurrence la lecture d’un texte sur son support le plus répandu, le livre – vers un autre support : un des enjeux de cette exposition est d’explorer ces modalités de déplacement et d’en analyser les conséquences plastiques, les améliorations ou les déperditions « positives », au détriment de la littérature peut-être mais au bénéfice de l’art surement… Cette première salle est donc placée sous le signe d’une relative littéralité dans la mesure où pour certaines pièces ces transferts sont bien réels et renvoient à la technique qui porte le même nom : ainsi la pièce de Lili Reynaud Dewar, (My Epidemic (Teaching Bjarne Melgaard’s Class), 2015), consiste en un alignement de rideaux sur lesquels ont été imprimés des textes d’auteurs contemporains. La première version de cette pièce est celle du New Museum à New York où elle fut montrée en 2015 : les rideaux sur lesquels sont imprimés les textes de Guillaume Dustan voisinaient alors avec des lits-sculptures de l’artiste en renvoyant très explicitement à l’atmosphère sulfureuse des écrits de l’écrivain dont le premier opus, Dans ma chambre, paru en 1996, provoqua des réactions extrêmement violentes de la part d’une partie de la mouvance gay et contribua à sa mise à l’écart. Au Frac Franche- Comté, les écrits de Dustan sont toujours là mais cohabitent avec d’autres textes dont ceux de Chris Kraus, l’égérie de l’avant-garde new-yorkaise des années 90 dont le roman I love Dick suscita lui aussi de nombreuses réactions de rejet avant de devenir un best-seller. L’opposition entre la uploads/s3/ montag-ou-la-bibliotheque-a-venir.pdf

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