Le Soir d’Algérie Culture lesoirculture@lesoirdalgerie.com GALERIE DES ATELIERS
Le Soir d’Algérie Culture lesoirculture@lesoirdalgerie.com GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BLOC 7C, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 15 avril : exposition col- lective de peintre par les artistes souhila belbahar, Djahida Houadef, Valentina Ghanem, bourdine, Mimi el Mokhfi, Dahel Djanet, Chegrane, Guita, safia Zoulid, benyaa, Hcissen, barra, Hioun, Hassina Zaâf, Hafiane et sellal LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSI OMÉGA (HÔTEL EL AURASSI, ALGER) Samedi 5 avril de 14h30 à 18h : séance de vente-dédicace avec l’écrivaine Leila Hamoutène, autour de son livre Le châle de Zeineb, paru aux editions Casbah. LIBRAIRIE EL-IJTIHAD (9, RUE HAMANI, ALGER) Samedi 29 mars à 14h30 : Daho Djerbal présentera le n°31 de la revue Naqd. CENTRE CULTUREL OUED KORICHE (ALGER) Jeudi 3 avril à 20h : soirée chaâbi, animée par les artistes Mehdi Tamache et Hakim el ankis. BIBLIOTHÈQUE MOULOUD- FERAOUN (RUE DES FRÈRES SI-BACHIR, TÉLEMLY, ALGER) Samedi 29 mars à 14h : L’Office de promotion culturelle et artistique d’al- ger-Centre organise, en collaboration avec l’ambassade du Japon, une «démonstration de la technique de l’origami». LIBRAIRIE LA RENAISSANCE NIVEAU 112, RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 5 avril : en collaboration avec l’Office Riadh el Feth, la librai- rie la Renaissance organise une foire du livre durant les vacances du printemps tous les jours de 9h à 20h au niveau 104. Cette foire vise un large public et sera enrichie par les livres pour enfants (contes, livres d’activité et d’apprentissage, livres parascolaires du primaire au secon- daire), littérature, dictionnaire, méde- cine, culture générale... MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HI- DI, ALGER) Jusqu’au 5 juillet : exposition de photographies «el moudjahidate, nos héroïnes», par les jeunes photo- graphes Nadja Makhlouf et benyou- cef Chérif, accompagnée de textes de l'historienne Malika el-Korso. CENTRE CULTUREL MUSTAPHA- KATEB (5 RUE DIDOUCHE-MOU- RAD, ALGER) Jusqu’au 31 mars : exposition de peinture «Passerelles entre tradition et modernité » de l’artiste Dalal Halou. SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH- EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) : Samedi 29 mars à 18h : L’Onda organise une cérémonie dédiée à la chanson bedouie oranaise. Un hom- mage sera rendu aux artistes Khaled Mihoubi et bouknine Miloud. Concerts de Khaldi abdelkader, Had- jadj Houria, bouzid el Hadj, Rassine M'hamed, Tadjer M'hamed et cheikh Chiguer, orchestre dirigé par bey bekkaï. Les invitations sont dispo- nibles au : bureau de l'Onda, 52 bd Mohammed V alger. Direction géné- rale de l'Onda, 49 rue abderazak- Hamla, bologhine. GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD (RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 2 avril : exposition de peinture de l’artiste abderrahmane bekhti. GALERIE MARCHANDE DE L’HÔ- TEL EL-AURASSI, ALGER) Samedi 29 mars de 14h30 à 18h : La librairie internationale aurassi Omega organise des lectures poétiques uni- verselles des textes des auteurs sui- vants : annie steiner, anna Greki, sapho, Rachid boudjedra, aragon, Maïakovski, Darwich, Kebbani, Neru- da, Omar Khayyam, Nazim Hikmet, saadi, bachir Hadj ali. GALERIE EZZOU’ART DU CENTRE COMMERCIAL & DE LOI- SIRS DE BAB EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 30 mars : - exposition de peinture «Les portes de l’univers» de Hassiba Hafiz. - exposition variées de saïda Mekai- deche. GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKA- RIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 30 mars : exposition col- lective de peinture en hommage à aïcha Haddad. avec Djohar baoudj, Chafika bendali, Nariman Ghlamal- lah, ahlam Kourdoughli, Houria Menaa, sabrina Nehab, Karima sah- raoui et Hassina Zehaf. SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 31 mars : Film L’Andalou de Mohamed Chouikh (algérie, Tuni- sie, espagne, 2014). avec Mohamed benbekrit, Malika belbey, bahia Rachedi, Hacène Kechache, Jean- Louis andugar, Pedro Delvas et Marie Delvas. Trois séances quoti- diennes à partir de 14 h. Vend. 28 - Sam. 29 mars 2014 - PAGE 10 C e beau livre, paru aux édi- tions Quipos, est une bio- graphie de serri que Tahri a écrit manifestement avec le même plaisir que l’écoute d’un beau morceau de musique anda- louse, sanaâ ou autres. «Un par- cours que celui de sid ahmed où se mêlent plusieurs rôles en un seul personnage. et le suivre pas à pas, à près de soixante ans dans la musique andalouse est un véritable régal. Car sid- ahmed est un homme qui a tra- versé le siècle», écrit l’auteur. sid-ahmed serri est né le 3 novembre 1926 à alger. La mai- son de la famille serri était située au 14, rue des Dattes à la Cas- bah. elle était souvent «le théâtre de fêtes familiales. Hadj M’rizek et el anka y avaient même fait un passage». Kad- dour, le grand-père de sid- ahmed, était mokkadem (chef) des aïssaoua. a l’époque, les aïssaou se déplaçaient à travers le pays et présentaient partout leurs cérémonies. ainsi dès l’en- fance, sid-ahmed faisait connaissance avec le mode artistique algérien, dans sa diver- sité. Mais il allait attendre un déclic. «Mon grand-père Kad- dour, qui était malade, était assis au seuil de la porte surveillant toutes nos sorties. J’ai esquivé son attention et je me suis retrouvé dehors explorant les ruelles de la Casbah. Quelques minutes plus tard, j’étais dans une maison où il y avait une fête familiale. alors que toute ma famille était à ma recherche, j’étais assis en retrait attendant el alli. Lorsque mon père me retrouva, grâce à une personne qui m’avait aperçu, il m’inscrivit le lendemain à l’école coranique pour occuper mon temps. J’étais à peine âgé de 5 ans. Cette fugue de quelques heures a été le tournant de ma vie», se sou- vient sid- ahmed serri. a la mos- quée Djamaâ safir, le maître Hazzab bachir el bouziri, ensei- gnait aux élèves les premières sourates du Coran ainsi que des quacidate légères, exécutés sur des airs andalous. a l’âge de 10- 11 ans, sid-ahmed allait presque chaque soir à la rue de la Lyre, passait devant le bar de sassi, juste pour entendre la musique que jouait sassi ou d’autres chanteurs et musiciens. «J’ai toujours aimé la musique malgré les reticences de mon père», avoue-t-il. en janvier 1943, il rejoint le monde du travail, tout en pensant à celui de la musique. «C’est en entrant devant le café el Hilal face au lycée bugeaud (emir-abdelka- der aujourd’hui), à bab-el-Oued que sid- ahmed entra de plain- pied dans la musique. Dans la rue, il entendit un air musical pro- venant de ce café mythique et y pénétra. Des juifs jouaient de la musique andalouse» (page 73). Ces musiciens juifs avaient repris l’association el andalous- sia créée en 1929 qui était tenue par un musicien juif, M. Krief. serri alla voir M. Krief pour lui signifier son envie d’apprendre la musique andalouse. Krief lui vend une mandoline. C’est le vrai départ. Le jeune musicien rejoindra l’association el Hayat puis l’association el Djazaïria. sid-ahmed fut officiellement inté- gré à l’association le 5 Juillet 1946 dans la classe de abderrezak Fakhardji. «Ma chance unique a été de l’avoir comme professeur et ce, jusqu’à la fin de mon cursus, je lui dois beaucoup», rappelle recon- naissant l’actuel maître de la musique andalouse. Le 14 avril 1992, sid-ahmed serri reçoit la médaille du Mérite. Il est le premier artiste algérien à recevoir cette distinction. «J’ai pensé que cette médaille, je ne la méritais pas réellement et qu’elle aurait dû revenir en premier à mon professeur abderrazak Fakhardji, décédé en 1984.» Ceci résume la modestie du grand artiste, un des plus grands artistes de l’histoire de l’algérie. Le livre sid-ahmed serri, Le chant du rossignol, 329 page,s a été publié avec le soutien du ministère de la Culture à l’occa- sion du 50e anniversaire de l’Indé- pendance nationale. Kader B. SID-AHMED SERRI, LE CHANT DU ROSSIGNOL De HaMID TaHRI La voix et la voie d’un grand maître Djeha n’aime pas la politique. Mais les gens insistaient pour avoir son avis et son analyse sur la vie politique dans le pays. Ils sont allés le voir chez lui et lui ont demandé d’éclairer leurs lanternes. «Vous avez compris ?», leur demande Djeha. «Non, nous n’avons rien com- pris», répondent les villageois. «Quand vous allez comprendre, revenez me voir», leur lance Djeha, avant de refermer prestement la porte de sa maison. Les villageois se concertent. Le lendemain, ils retournent frapper à la porte de Djeha. «Nous avons tout compris», lui lancent-ils en chœur. «Puisque vous avez tout compris, pourquoi êtes- vous venus me voir ?», leur dit Djeha, avent de refermer la porte de sa maison. Les villageois se concertent encore une fois. Le lendemain, ils reviennent à la charge, croyant avoir cette fois trouvé le moyen de faire parler Djeha. «Certains d’entre nous ont compris d’autres non», lui disent-ils. «Elli fahmou yfehmou elli ma fahmouche» (Que ceux qui ont compris expliquent à ceux qui n’ont pas compris), leur répond Djeha. K. B. bakoukader@yahoo.fr Ne cherchez pas à comprendre ! Par Kader Bakou LE COUP DE BILL’ART DU SOIR U n projet portant sur la restauration du théâtre romain de l’antique cité de Thévest (Tébessa) sera lancé «incessamment», a indiqué dernière- ment, le directeur de la culture, M. Mohamed-Tayeb sehar. Un appel d’offres a déjà été lancé pour la réali- sation de cette opération prise en charge par uploads/s3/ p-10-culture.pdf
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- Publié le Oct 25, 2021
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