CHAPELIER – MODISTE CHAPELIER – MODISTE CHAPELIER MÉTIER Amazone, bibi, béret,

CHAPELIER – MODISTE CHAPELIER – MODISTE CHAPELIER MÉTIER Amazone, bibi, béret, canotier, haut représentent que quelques modèles parmi la multitude de couvre confectionnés par le chapelier et le modiste. Ils diffèrent aussi bien par l forme, par les matières utilisées que par les techniques mises en œuvre pour les réaliser. Dans le langage courant, on emploie le terme générique de chapeau pour les désigner bien que celui calotte (partie supérieure du chapeau) et d’un bord (d’une passe pour le modiste). Traditionnellement, le chapelier produit des chapeaux classiques d’homme et de femme, en grande série ou en série limitée, principalement en feutre, en paille et en tissu et fabriqués en une seule partie (calotte et bord formant une seule pièce). Le modiste réalise des chapeaux en petite série ou des pièces uniques, plutôt destinés à une clientèle féminine. Il emploie le feutre, la paille et le tissu mais aussi des matières innovantes o deux parties (calotte et bord travaillés séparément puis assemblés par la couture). Indissociable du chapelier et du modiste, le formier fabrique des moules et de l’outillage en bois (généralement du tilleul modèles de chapeaux. Il réalise ainsi des "formes" ou "bois" pour le moulage des calottes, des "colliers" (couronnes en bois surélevées) ou des "plots" pour la mise en forme des bords (ou des passes), des "marottes" (pièce dimensions d’une tête humaine), etc. En fonction des techniques mises en œuvre, on peut distinguer différents types de chapeaux. Les chapeaux patronnés ou piqués (aussi appelés "coupé chapeaux de tissu. Ils sont réalisés par assemblage de différentes pièces de tissu découpées selon un patron. Les chapeaux de rubans et de tresses assemblés sont soit réalisés à partir de tresses de paille, naturelle, artificielle ou synthétique, se présentant sous forme d’écheveaux, soit à partir de rubans de tissu, de laine, de crin, etc. Le travail de couture débute à la main par la réalisation du bouton (ou rontonchon) au centre de la calotte. Les tresses ou rubans sont ensuite cousus en colimaçon à l’aide d’une machine à g long de l’assemblage, le chapelier ou le modiste se réfère à un modèle en bois pour guider la matière mais la forme du chapeau est uniquement donnée par la maîtrise de son geste. CHAPELIER – MODISTE Amazone, bibi, béret, canotier, haut-de-forme, tambourin, turban, toque ne représentent que quelques modèles parmi la multitude de couvre-chefs confectionnés par le chapelier et le modiste. Ils diffèrent aussi bien par l forme, par les matières utilisées que par les techniques mises en œuvre pour les réaliser. Dans le langage courant, on emploie le terme générique de chapeau pour les désigner bien que celui-ci fasse référence à un couvre-chef composé d’une tie supérieure du chapeau) et d’un bord (d’une passe pour le modiste). Traditionnellement, le chapelier produit des chapeaux classiques d’homme et de femme, en grande série ou en série limitée, principalement en feutre, en paille et en une seule partie (calotte et bord formant une seule pièce). Le modiste réalise des chapeaux en petite série ou des pièces uniques, plutôt destinés à une clientèle féminine. Il emploie le feutre, la paille et le tissu mais aussi des matières innovantes ou inattendues et ses chapeaux sont fabriqués en deux parties (calotte et bord travaillés séparément puis assemblés par la couture). Indissociable du chapelier et du modiste, le formier fabrique des moules et de l’outillage en bois (généralement du tilleul) utilisés pour façonner certains modèles de chapeaux. Il réalise ainsi des "formes" ou "bois" pour le moulage des calottes, des "colliers" (couronnes en bois surélevées) ou des "plots" pour la mise en forme des bords (ou des passes), des "marottes" (pièces ayant l’apparence et les dimensions d’une tête humaine), etc. En fonction des techniques mises en œuvre, on peut distinguer différents types Les chapeaux patronnés ou piqués (aussi appelés "coupé-cousu") sont des ont réalisés par assemblage de différentes pièces de tissu découpées selon un patron. Les chapeaux de rubans et de tresses assemblés sont soit réalisés à partir de tresses de paille, naturelle, artificielle ou synthétique, se présentant sous forme veaux, soit à partir de rubans de tissu, de laine, de crin, etc. Le travail de couture débute à la main par la réalisation du bouton (ou rontonchon) au centre de la calotte. Les tresses ou rubans sont ensuite cousus en colimaçon à l’aide d’une machine à guide conçue pour coudre la paille. Tout au long de l’assemblage, le chapelier ou le modiste se réfère à un modèle en bois pour guider la matière mais la forme du chapeau est uniquement donnée par la forme, tambourin, turban, toque ne chefs confectionnés par le chapelier et le modiste. Ils diffèrent aussi bien par leur forme, par les matières utilisées que par les techniques mises en œuvre pour les réaliser. Dans le langage courant, on emploie le terme générique de chapeau pour chef composé d’une tie supérieure du chapeau) et d’un bord (d’une passe pour le modiste). Traditionnellement, le chapelier produit des chapeaux classiques d’homme et de femme, en grande série ou en série limitée, principalement en feutre, en paille et en une seule partie (calotte et bord formant une seule pièce). Le modiste réalise des chapeaux en petite série ou des pièces uniques, plutôt destinés à une clientèle féminine. Il emploie le feutre, la paille et le tissu mais u inattendues et ses chapeaux sont fabriqués en deux parties (calotte et bord travaillés séparément puis assemblés par la couture). Indissociable du chapelier et du modiste, le formier fabrique des moules et de ) utilisés pour façonner certains modèles de chapeaux. Il réalise ainsi des "formes" ou "bois" pour le moulage des calottes, des "colliers" (couronnes en bois surélevées) ou des "plots" pour la mise s ayant l’apparence et les En fonction des techniques mises en œuvre, on peut distinguer différents types cousu") sont des ont réalisés par assemblage de différentes pièces de tissu Les chapeaux de rubans et de tresses assemblés sont soit réalisés à partir de tresses de paille, naturelle, artificielle ou synthétique, se présentant sous forme Le travail de couture débute à la main par la réalisation du bouton (ou rontonchon) au centre de la calotte. Les tresses ou rubans sont ensuite cousus en uide conçue pour coudre la paille. Tout au long de l’assemblage, le chapelier ou le modiste se réfère à un modèle en bois pour guider la matière mais la forme du chapeau est uniquement donnée par la Il existe plusieurs types de mach exécutent (un point chaînette droit ou un point chaînette zigzag). Elles permettent de coudre les tresses bord à bord ou l’une sur l’autre. Le modiste peut également coudre les tresses entre elles à la main. Le chapeau de rubans ou de tresses est ensuite moulé sur bois ou automatiquement afin de parfaire sa forme. Les chapeaux moulés sont réalisés à partir de cloches de feutre ou de paille. Les cloches de feutre sont fabriquées à partir de poils de lièvre, de garenne et de castor pour les plus qualitatives ou à partir de laine mérinos pour les plus ordinaires. Les cloches de paille (parasisal, parabuntal, etc.) sont tressées à la main par des artisans spécialisés. La transformation de la matière peut se faire manuellement (travail au plateau ou appropriage) ou automatiquement (travail à la pédale ou formage mécanique). Lors de l’appropriage, le chapelier introduit son cône préalablement humidifié dans une marmite (chaudron fermé par u l’imprégner de vapeur. Puis, il tire son feutre sur une forme en bois et place une ficelle en bas de la calotte pour marquer le lien (séparation entre la calotte et le bord du chapeau). Il façonne ensuite le bord du cha collier et place une ficelle qui délimite l’arête (limite extérieure du bord du chapeau). Le chapeau est alors entreposé dans une étuve à chaleur sèche. Une fois sec, il est démoulé. Les chapeaux de feutre subissent enfin l’opérat bichonnage : les bords sont repassés, le chapeau est "peloté" à l’aide du bichon (pièce de tissu rembourrée) et "fumé" (passé à la vapeur). Cette opération permet de leur donner leur aspect définitif, de régulariser le poil, de le faire briller. Le travail à la pédale se pratique au moyen d’une machine (la pédale) munie de matrices chauffantes en aluminium qui reproduisent le modèle du chapeau en positif, c’est-à-dire en relief et en négatif, c’est préalablement humidifiées puis passées à la vapeur sont pressées entre les deux matrices sous l’action de la pédale. Ce type de machine, apparu dans les années 1930, permet un travail en grande série et un gain de temps considérable. Traditionnellement, le modiste moule les clo feutre sur des formes en bois ou sur des types bardés. Ceux fabriqués par le modiste lui beaucoup moins solides que les moules en bois mais perme réaliser des petites séries d’un modèle. Pour former le chapeau, le modiste utilise fer à repasser, pattemouille et bouilloire pour produire de la vapeur. Il réalise d’abord la calotte puis façonne la passe soit au moyen de plots, soit à (travail dit "de chic"). Il assemble ensuite la calotte uploads/s3/ chapelier-modiste-fiche-metier-inma-0-pdf 1 .pdf

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