HM Moyen-Age Introduction: Moyenâgeux → médiévale – Écoute 1: Georges Crumb, œu

HM Moyen-Age Introduction: Moyenâgeux → médiévale – Écoute 1: Georges Crumb, œuvre pour piano préparé, époque contemporaine présence de cadence à double sensible (XIV s) – Écoute 2: musique traditionnelle du sud de l’Italie, musique actuelle réalisé tel un organum, seulement oral et pas écrit – Écoute 3: chanson de loveuse, musique actuelle cadence à double sensible, musique modale – Écoute 4: Rachmaninov, liturgie de St John Chrysostom 3 extraits : 1) mélodie (monodie) grégorienne, toujours chanté aujourd’hui, structure en ABA, modal, psalmodie responsoriale 2) polyphonie oraganale, à 2 voix, non-mesuré, harmonie quinte/octave/unisson, chant libre qui se rapproche de l’improvisation, entre IX et XII s 3) 4 voix, XIV s, mesure (tactus) binaire → musica mensurabilis (invention XIII s), La musique est un nombre rendu audible La musque est la synthèse d’héritage gréco-latin et biblique. La musica fait partie des arts libéraux (disciplines enseignés à l’antiquité) : le trivium → arts du langage et quadrivium → arts du nombre Musicien (musicus) → théoricien Le monocorde, sol, fa ré, instrument qui permettait de reproduire les intervalles Pythagoriciens (unisson, octave, quarte, quinte). « il a tout disposé en nombre, poids et mesure » (il = Dieu) forme de création → cercle Le chœur est la chorégraphie L’Église, la musique et le rituel Écoute : Le Monte Young I) Origine du rituel : Au commencement était le verbe « Tu n’oublieras pas les paroles que tes yeux ont vues, en aucun jour de ta vie, tu ne les laisseras sortir de ton cœur. » Ancien testament, Deutéronome, 4.9 Notre écoute/sentiment intérieur passe par l’intermédiaire de Dieu Répétition continue de faits « La voix est imprimée dans les esprits par les oreilles, laissant une trace par laquelle elle peut être remémorée comme si le son était toujours entendu après qu’il soit devenu silence. » S.Augustin Église : écouter + voir → lien entre l’Homme et Dieu Le rituel est la pour : • perpétuer la relation de l’H a Dieu • l’inscrire dans le temps est dans l’espace • organiser la société Il s’inscrit dans le temps et dans l’espace. II) A- Le rituel dans le temps historique : son organisation Il tient des conditions et des évènements historiques. I - IIIs IV - Ve VIe 313 Edit de Milan Eglise primitive LECTURE - CHANT – PRIERE Psalmodie directe Modalité archaïque 476 chute de Rome La paroisse Psalmodie responsoriale (répons) DEVELOPPEMENT DES OFFICES Modalité évoluée Monachisme Psalmodie responsoriale (antienne) SCHOLA CANTORUM → école de chant dans toutes les églises Modalité évoluée Domus ecclesiae Basilique 2 Domus Dei II) B-Le rituel dans l’espace : son organisation → Voir ce que l’on entend → De la domus ecclesiae à la domus dei « le lecteur doit être au milieu et en hauteur », témoignage des Constitutions Apostoliques « De même que tu entres dans cette église, c’est ainsi que Dieu doit entrer dans son âme » s;Césaire d’Arles, sermon 229 Le rituel dans l’espace Un exemple significatif : la basilique San Clemente à Rome La domus ecclesiae primitive. Se situe dans un ancien lieu païen où l’on célébrait le culte Mithra. III) Structure du rituel 1) un cycle liturgique annuel : les offices se répètent de la même façon aux mêmes dates Il se divise en 2 : le Temporal (commence le premier dimanche de décembre, Noël → Epiphanie, Carême, Pâques → ascension, Pentecôte et dim. après) organisé autour des grands faits de la vie du Christ le Sanctoral qui incorpore touts les fêtes de saints 2) un cycle quotidien : Organisé en cycle diurne et cycle nocturne. Matines, LAUDES, Prime, Tierce, MESSE, Sexte, None, VÊPRES, Complies 3) un cycle propre à chaque office Le cycle de la messe: l’ordo de la messe Propre de la messe ORDINAIRE ou COMMUN Introït (chant d’entrée) Graduel Trait/ Alleluia ---------------------------------------------------------- Offertoire Kyrie Gloria Credo ---------------------------------------------------------- Sanctus Agnus Séparé en 2 partie, la 2e (Synaxe) étant réservé qu’au personnes baptisé. La psalmodie : genre et formes • Psalmodie directe : - trait de la messe - récitation des psaumes dans tous les offices autres que les messes FORME : forme littéraire et musicale continue sur un module musical répété verset après verset, dans l’ordre des versets du psaume • Psalmodie responsoriale - le répons : graduel, alléluia et offertoire - l’antienne : introït et communion FORME : un ABA mais distinguer le répons de l’antienne par la qualité musicale de la partie B → répons : verset orné → antienne : récitation psalmodique syllabique Début du VII Grégoire le Grand, pape Ordo de la messe Naissance et Renaissance du chant Grégorien I) Diversité des chants liturgiques Au milieu du 8e s, pas de chants liturgiques uniques. • Espagne → hispanique ou mozarbe • Sud de l’Italie → bénévental • Rome → vieux - romain • Nord de l’Italie → ambroisiens ou milanais Chant grégorien qui supplantera ces répertoires en favorisant une unité liturgique et musicale Créer la mythe grégorienne Alliance politique qui créé le chant grégorien, hybridation du chant vieux-romain et des chants gallicans. Chanter la cantelina romana ? Épuration du chant romain, suppression des ornements car ils ne savent pas les réaliser. Squelette modal inchangé. II) Une politique culturelle et musicale ambitieuse Sous les carolingiens : • Une nouvelle écriture (la minuscule caroline) • Une élite monastique, intellectuelle et cultivée : dev. De l’enseignement, de la copie, des bibliothèques monastiques, organisation et diffusion du savoir → rationalisation des livres liturgiques → naissance de la graphie musicales : les neumes(vers 800 : 1er livres neumés) → théorie modale • Enrichissement de la liturgie par la musique - création des tropes - dev. des 1eres polyphonies Renaissance du chant Grégorien « Restaurer signifie ré-établir dans un état complet qui peut n’avoir jamais existé à un moment donné ». Viollet le Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française « La musique sacrée doit posséder au plus haut point les qualités propres à la liturgie : la sainteté...l’universalité. Elle doit être un art véritable. En résumé, une véritable musique sainte » Verset: Pascha nostrum → lecture neumatique Composer la musique du IXe au XIIe siècle Écoute 1: Magnificat → texte liturgique Greffe monodique + polyphonique Discours actualisé et expliqué + « rejetons », « réjouissons » → collectif + la terre (parallèle au ciel) Le trope commente et explique le texte liturgique qui peut être obscur Écoute 2 : Réutilisation d’une mélodie médiévale, médiévalisme TROPE (procédé de composition → greffe) Mélogène→ ajout de mélodie Logogène → ajout de texte Méloforme → ajout de texte + musique Usage atesté à l’Abbaye de St Gall, dev. d’une écriture et de l’art des tropes 2 compositeur : Notker le bègue et Tuotilon Théâtralisation → question/réponse Éléments de danse En Espagne (15/08) à Elche, représentation drame liturgique tel qu’au Moyen-Age Séquence < sequencia = « ce qui suit » • Trope mélogène sur -a final de l’alléluia • Trope logogène de ce même mélisme • Trope méloforme chanté à la suite de l’alléluia et adoptant une structure par copules (aa, bb,cc,...z) Etymologie : latin tropus = sens/manière → façon de combiner les choses Trope : technique de développement qui se greffe sur un élément initial (ce n’est pas une forme) But : Commenter et Embellir Comment ?: - en développant (mélogène) - en adaptant (logogène) - en interpolant (méloforme) - en encadrant (méloforme) - en complétant (méloforme → séquence) Son expansion : la séquence, le drame liturgique, la prosa et les nova cantica (polyphonie) • Le versus et le nova cantica versus (=prosa), compostion poétique, rimée et assonancée, presque pré-organisé à sa mise en musique Souvent mise en polyphonie organale = nova cantica (lignes mélodiques simples + répétitions mélodiques suivant la structure poétique, présence possible d’un refrain). La forme musicale découle de la proposition poétique. Ex : Versus Annus novus in gaudio (Saint-Martial de Limoges, deb. XIIe s.) Pièces non-figées dans le temps [Origine drame liturgique : drame de Pâques] La polyphonie : l’organum 1) Chronologie • Fin IXe s. – Hucbald De harmonica institutione « la consonance est le mélange judicieux et harmonieux de deux sons » Musica Enchiriadis (anonyme) → duplication d’un chant existant par mvt // à la 5te, 4te, 8ve. • Fin Xe s.-XIe s. – Micrologus de Guy d’Arezzo Description du déchant et de l’organum suspendu. La VO peut passer en dessous de la VP • XIIe s. – De Musica de Jean d’Afflighem Ad organum faciendum (anonyme) + de tessiture : la VO peut déterminer à l’8ve sup. Ou inf. Ou de préférence l’unisson. Nouvelles possibilités de croisement, prééminence du déchant, plus de liberté compositionnelle (choix dans la création et dans la réalisation : « une consonance peut être ornée d’une, deux, ou plusieurs notes », Afflighem M-A prends conscience du timbre et de la hauteur, naissance des tessitures 2) Construction d’un organum Parallèle Déchant Place de la voix organale (VO)/ voix principale (VP) Consonances 3) Différents styles Organum déchant note contre note Ex : Organum suspendu (Gui d’Arezzo) Organum « fleuri » 1- Kyrie en mode de ré 2- Trope logogène uploads/s3/ hm-moyen-age.pdf

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