Les Offrandes oubliées, méditation symphonique (Fuligny, Aube, 1930 > 19 févrie

Les Offrandes oubliées, méditation symphonique (Fuligny, Aube, 1930 > 19 février 1931) Les Offrandes oubliées, réduction pour piano (Fuligny, Aube, 1930) Le Tombeau resplendissant, pour orchestre (Fuligny, Aube, 1931) Apparition de l'église éternelle, pour orgue [Paris, 1932] Hymne (Hymne au Saint Sacrement), pour orchestre [Paris, 1932 > 13 mars 1933] Thème et variations, pour violon et piano [Paris, 1932] Fantaisie burlesque, pour piano [Paris, 1932] L'Ascension, pour orchestre [Paris / Neussargues, mai / juillet 1932 puis Monaco, mai / juillet 1933 > 9 février 1934] L'Ascension, pour orgue [Neussargues, été 1933 puis Paris, 1934] Messe, pour 8 sopranos et 4 violons [Neussargues, Cantal, 1933] Fantaisie, pour violon et piano [Paris, 1933] La Nativité du Seigneur, pour orgue [Grenoble, 1935 > 27 février 1936] Vocalise, pour voix de soprano et piano [Paris, 1935] Pièce pour le tombeau de Paul Dukas, pour piano [Grenoble, 1935] Poèmes pour Mi - 1er & 2e Livre, pour voix de soprano et piano [Petichet, Isère, 1936] Poèmes pour Mi - 1er & 2e Livre, pour grand soprano dramatique et orchestre [1936 > Paris, 4 juin 1937] Fête des belles eaux, pour six Ondes Martenot [Paris, 1937] O sacrum convivium !, pour chœur à 4 voix mixtes a cappella ou soprano et orgue [Paris, 1937] Chants de Terre et de Ciel, pour voix de soprano et piano [Petichet, Isère, 1938] Deux monodies en quarts de ton, pour Ondes Martenot seule [Paris, 1938] Les Corps glorieux, pour orgue [Petichet, Isère, 1939 > avril 1945] Quatuor pour la fin du Temps, pour violon, clarinette en si , violoncelle et piano [Görlitz, Silésie, 1940 ♭ /1941 > 15 janvier 1941] Chœurs pour une Jeanne d'Arc, pour grand chœur et petit chœur mixte a cappella [Neussargues, Cantal, 1941] Te Deum Impropères Musique de scène pour un Œdipe, pour ondes Martenot seules [Paris, 1942] Rondeau, pour piano [Paris, 1943] Visions de l'Amen, pour deux pianos [Paris, 1943 > 10 mai 1943 ] Trois petites liturgies de la présence divine, pour chœur de voix de femmes, piano, ondes Martenot et orchestre [1943 /1944 >Paris, 21 avril 1945] Vingt Regards sur l'Enfant-Jésus, suite pour piano [1944 > Paris, 26 mars 1945] Chant des déportés, pour chœur mixte et grand orchestre [1945] Harawi, chant d'amour et de mort, pour soprano et piano (1945 > Bruxelles, 27 juin 1946) Turangalîla-Symphonie, pour piano solo, ondes Martenot et grand orchestre [17 juillet 1946 /29 novembre 1948 > 2 décembre 1949] Messe de la Pentecôte, pour orgue [Paris, improvisée de 1948 / 1950] Cinq rechants, pour 12 voix mixtes a cappella : 3 sopranos 3 altos 3 ténors 3 basses (Salabert) [1948 > Paris, 15 juin 1950] Cantéyodjayâ, pour piano [1948 > Paris, 23 février 1954] Quatre études de rythme, pour piano [1949 > Création : 6 novembre 1950, Tunis] Livre d'orgue, pour orgue [1951] Le Merle noir, pour flûte et piano [1952] Réveil des oiseaux, pour piano solo et grand orchestre [X > 11 octobre 1953] Minuit 4h du matin, L'aube, Réveil des oiseaux Chant de la matinée Oiseaux exotiques, pour piano solo et petit orchestre [octobre 1955 /janvier 1956 > 10 mars 1956] Catalogue d'oiseaux, pour piano [octobre 1956 /septembre 1958 > 15 avril 1959] Chronochromie, pour grand orchestre [1959 /1960 - Création le 16 octobre 1960] Verset pour la fête de la dédicace, pour orgue [1960] Sept haïkaï, esquisses japonaises pour piano solo et petit orchestre [1962 > 30 octobre 1963] Monodie, pour orgue [1963] Couleurs de la Cité céleste, pour piano et ensemble à vent et percussions [1963 > 17 octobre 1964] Prélude, pour piano [Paris, 1964] Et exspecto resurrectionem mortuorum, pour orchestre (bois, cuivres et percussions métalliques) [1964 > 20 juin 1965] La Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour chœur mixte, 7 solistes et orchestre [28 juin 1965 / 20 février 1969 > 7 juin 1969] Méditations sur le Mystère de la Sainte Trinité, pour orgue [1965 / 1969 > 29 mars 1972] La Fauvette des jardins, pour piano [Grand Serre, 1970 > 7 novembre 1972] Le Tombeau de Jean-Pierre Guézec, pour cor (1971) Des canyons aux étoiles..., pour piano et orchestre [1971-74 > New York, 20 novembre 1974] Saint François d'Assise (Livret d'Olivier Messiaen, opéra commandé par Rolf Liebermann en 1975 pour l’Opéra de Paris Opéra en 3 actes et 8 tableaux) [1975-83 > Paris, 28 novembre 1983] Le Livre du Saint-Sacrement, pour orgue [1984 > Detroit, 1er juillet 1986] Petites esquisses d'oiseaux, pour piano [1985 > Paris, 26 janvier 1987] Chant dans le style de Mozart, pour clarinette et piano (1986) Un vitrail et des oiseaux, pour piano et orchestre à vent et percussions [1986 > 26 novembre 1988] Éclairs sur l'Au-Delà..., pour grand orchestre [1987-1991, New York, 5 novembre 1992] Un sourire, pour grand orchestre (1989) La Ville d'en haut, pour piano et orchestre (1989). Création américaine Pierre Boulez (Orchestre philharmonique de New York, 1989). Création européenne Jean-Paul Penin (Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise Concertgebouw Amsterdam), 1990. Concert à quatre (œuvre inachevée — terminée par Yvonne Loriod), pour flûte, hautbois, violoncelle, piano et orchestre [1990-91] Pièce pour piano et quatuor à cordes [1991] Quatre inédits, pour ondes Martenot et piano [X, 19XX] Solfège Déchiffrages Déchiffrages Déchiffrages Offrande au Saint-Sacrement, pour orgue (1930) Discographie partielle Pour une discographie plus détaillée, voir les articles consacrés aux œuvres d'Olivier Messiaen. La Nativité du Seigneur, Le Banquet Céleste, Apparition de l'église éternelle - Calliope, 1972 par Louis Thiry sur l'orgue Metzler de la Cathédrale Saint-Pierre de Genève. Messe de la pentecôte, Livre d'orgue - idem. L'Ascension, Les Corps glorieux - idem. Ces trois disques, considérés comme « l'une des plus grandes réalisations de toute l'histoire du disque » (Paul Menier - Télérama), ont obtenu le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros 1973, ainsi qu'un diapason d'or. Olivier Messiaen écrivit à propos de cet enregistrement : « Louis Thiry est un extraordinaire organiste, virtuose accompli, musicien total, d'une mémoire et d'une adresse sans égales : on peut le classer parmi les héros de la musique ! Il a donné plusieurs exécutions prestigieuses de mes œuvres d'orgue les plus difficiles – notamment de ma Messe de la Pentecôte. Tous ceux qui ont entendu et tous ceux qui entendront Louis Thiry ne peuvent que l'admirer. » Quatuor pour la fin du Temps. Si ce quatuor est une des partitions les plus accessibles d'Olivier Messiaen, c'est aussi l'une des plus émouvantes. Pour cette œuvre, composée au Stalag VIII-A de Görlitz, le musicien s'est inspiré d'une citation de l'Apocalypse de saint Jean : « Je vis un ange plein de force, descendant du ciel, revêtu d'une nuée, ayant un arc-en-ciel sur la tête. Son visage était comme le soleil, ses pieds comme des colonnes de feu. Il posa son pied droit sur la mer, son pied gauche sur la terre, et, se tenant debout sur la mer et sur la terre, il leva la main vers le Ciel et jura par Celui qui vit dans les siècles des siècles, disant : « Il n'y aura plus de temps » ; mais au jour de la trompette du septième ange, le mystère de Dieu se consommera9. » L'œuvre a été composée pour le clarinettiste Henri Akoka, le violoniste Jean Le Boulaire et le violoncelliste Étienne Pasquier, détenus avec lui, et créée le 15 janvier 1941, quelques semaines avant la libération du compositeur. Olivier Messiaen disait lui-même ceci à propos de son quatuor : « Lorsque j'étais prisonnier, l'absence de nourriture me donnait des rêves colorés : je voyais l'arc-en-ciel de l'Ange, et d'étranges tournoiements de couleurs. Mais le choix de « l'Ange qui annonce la fin du Temps » repose sur des raisons beaucoup plus graves. […] Au nom de l’Apocalypse, on a reproché à mon œuvre son calme et son dépouillement. Mes détracteurs oublient que l’Apocalypse ne contient pas que des monstres et des cataclysmes : on y trouve aussi des silences d'adoration et de merveilleuses visions de paix. De plus, je n'ai jamais eu l'intention de faire une Apocalypse : je suis parti d'une figure aimée (celle de « l'Ange qui annonce la fin du Temps ») et j'ai écrit un quatuor pour les instruments (et instrumentistes) que j'avais sous la main, à savoir : un violon, une clarinette, un violoncelle, un piano. […] Dernière remarque. Mon Quatuor comporte huit mouvements. Pourquoi ? Sept est le nombre parfait, la création de six jours sanctifiée par le sabbat divin ; le sept de ce repos se prolonge dans l'éternité et devient le huit de la lumière indéfectible, de l'inaltérable paix. » Turangalîla-Symphonie Vingt regards sur l'Enfant-Jésus par Roger Muraro : Double DVD réalisé par Stéphan Aubé et édité chez Accor / Universal Music Classic. Écrits Vingt leçons d’harmonie : dans le style de quelques auteurs importants de « l’histoire harmonique » de la musique depuis Monteverdi jusqu’à Ravel, Paris, Alphonse Leduc, 1939, 53 p. Technique de mon langage musical, Paris, Leduc, 1944, 112 p. Traité de rythme, de couleur et d’ornithologie : 1949-1992, Paris, Leduc, 1994-2002, 7 vol. Conférence de Bruxelles, Paris, Leduc, 1959, 16 p. Conférence de uploads/s3/ les-offrandes-oubli.pdf

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