Définir la couleur ? Nous pouvons définir la couleur comme étant l’interaction

Définir la couleur ? Nous pouvons définir la couleur comme étant l’interaction entre plusieurs acteurs que sont la source de lumière qui éclaire l’objet, les caractéristiques intrinsè-ques de l’objet lui-même, et celles de l’observateur. Cette définition fait intervenir la notion de triplet. Les attributs de la couleur ? La couleur d’un objet est déterminée suivant trois critères ou attributs que sont la teinte (hue), la clarté ou luminosité (value) et la saturation (chroma). Nous pouvons ainsi définir très précisément les propriétés d’une couleur, ce qui sera utile dans le cadre d’une mesure colorimétrique. • Teinte La teinte est la propriété de la couleur déterminée par la longueur d'onde de la lumière qui frappe l'objet considéré. C'est à la teinte que nous faisons allusion en appelant une couleur par son nom : rouge, violet, bleu- vert... • Saturation (chroma, pureté, intensité, vivacité) La saturation est la qualité d'une couleur vive. Plus elle est saturée, moins elle paraît terne ou grise. • Clarté (luminance, luminosité, valeur, fonçage) La luminosité indique si la couleur est claire ou foncée (plus ou moins proche du blanc ou du noir). La Synthèse additive ? L’ensemble des couleurs est obtenu à partir de trois couleurs primaires que sont le rouge, le vert et le bleu, par le principe établi de la trichromie. Cette notion d’addition de couleurs entre elles porte le nom de synthèse additive. Nous pouvons obtenir l’ensemble des couleurs visibles grâce au mélange de ces primaires. Ce principe de la synthèse additive est utilisé dans les technologies du moniteur, du scanner et de la télévision. La synthèse soustractive ? La synthèse soustractive, quant à elle, a pour principe de soustraire à une lumière blanche, les couleurs rouge, verte et bleue par l’intermédiaire d’un jeu de filtres, respectivement cyan, magenta et jaune. Ce principe de reproduction des couleurs est employé dans les systèmes d’impression. Modèle colorimétrique XYZ En 1931, la "Commission Internationale de l'Eclairage" (CIE) a défini avec précision trois couleurs primaires, ou valeurs trichromatiques, appelées X (rouge), Y (vert) et Z (bleu). Ces trois composantes ont ensuite servi à former toutes les autres couleurs visibles par un observateur "standard". C'est le modèle XYZ. Modèle colorimétrique CIE Yxy Dans ce modèle, toutes les couleurs qui ont la même luminosité se situent sur un plan horizontal à peu près triangulaire. L'axe Y représentant la luminance des couleurs peut uniquement être montré dans une représentation 3-D du modèle CIE Yxy. Modèle colorimétrique CIE L*a*b* En 1976, le modèle CIE Yxy non-linéaire a fait l'objet d'une transformation mathématique pour devenir le modèle uniforme CIE L*a*b*, dans lequel les écarts entre les couleurs sont plus proches de la façon dont nous les percevons. Ce modèle colorimétrique est aujourd'hui considéré comme la norme dans l'industrie graphique.Toutes les couleurs de la même luminosité se trouvent sur un plan horizontal circulaire, traversé par les axes a* et b*. Les valeurs positives a* sont rougeâtres, les valeurs positives b* jaunâtres et les valeurs négatives b* bleuâtres. La luminosité varie avec la position sur l'axe vertical. Le densitomètre mesure la lumière reflétée par la surface, proportionnellement à la lumière envoyée par la lampe de l’instrument. Cette mesure de réflexion est convertie vers une échelle logarithmique. Les colorimètres Le colorimètre est un instrument de mesure de la couleur dont le principe est basé sur les valeurs tristimulus XYZ. Les données numériques fournies par un colorimètre sont en adéquation avec les normes définies par la C.I.E. Principe de fonctionnement d’un colorimètre Un colorimètre est constitué d’un capteur associé à des filtres et d’un microprocesseur. Le système de détection (assimilé à la rétine de l’oeil humain) est composé de trois filtres interférentiels (parfois plus) associé à un capteur. Les propriétés de ces filtres doivent être proches de celles des pics de la courbe spectrale de l’oeil humain. La réponse trichromatique de l’oeil est ainsi simulée, dans le cas d’une mesure ayant été effectuée sous une source lumineuse de type lumière du jour. Les spectrocolorimètres Les spectrocolorimètres possèdent, quant à eux, plus de détecteurs que dans le cas d’un colorimètre standard (par exemple 40 pour le spectrocolorimètre Minolta CM-2002), pour mesurer la réflectance spectrale d’un objet pour chaque longeur d’onde. Le microprocesseur de l’appareil calcule par intégration les valeurs tristimulus à partir des données de réflectance spectrale. Il peut ainsi analyser le spectre plus précisément sur un groupe de longueurs d’ondes. Nous obtenons dans ce cas une courbe spectrale plus précise. Pourquoi gérer les couleurs? Color Management System a pour but de mettre en adéquation les diver-gences observées entre chacun d’entre eux, et ceci d’une façon mathématique. Il crée des profils pour chaque périphérique, et les associe dans le but de faire correspondre du mieux possible les divergences en terme de restitution colorimétrique. Différence entre calibrage et caractérisation. Le calibrage intervient dans le comportement du périphérique, lequel est changé pour obtenir des résultats proches de ceux définis par le constructeur (fonction-nemment dit optimisé). La caractérisation intervient, quant à elle, à un niveau logiciel, sans changer le comportement du périphérique. Son rôle est de créer un profil pour chaque périphérique, qui pourra ensuite être utilisé par un logiciel de gestion de la couleur (CMS). Procédure de calibrage et de caractérisation LE MONITEUR Le calibrage Le calibrage du moniteur est une phase préalable à celle de la caractérisation, et elle est essentielle puisque c’est le périphérique sur lequel l’opérateur fait ses premiers jugements. Calibrer un seul moniteur est moins fastidieux que d’en calibrer plusieurs de la même manière. Avec la solution Kléo de Qubyx, il est possible de calibrer plusieurs moniteurs. Le calibrage du moniteur réalisé de façon visuelle (ex : Adobe Gamma) est une méthode qui n’est pas envisageable dès qu’il y a plus d’un moniteur à calibrer (l’oeil est un bon comparateur, mais l’observa-tion diffère selon les individus (âge, sexe, etc.)). Il est donc déconseillé d’utiliser cette procédure. La méthode logicielle, à l’aide d’une sonde appelée colorimètre est considérée comme étant la plus fiable et la plus adaptée. L’emploi d’un appareil de mesure est censé standardiser le procédé, et limiter les dérives dûes aux facteurs externes. La caractérisation La caractérisation d’un moniteur est effectuée de façon logicielle à l’aide d’une sonde (colorimètre). Celle-ci mesure une série de plages neutres et colorées et le logiciel compare ces données mesurées à celles de référence. Il établit alors une correction s’il cela est nécessaire, et réalise un profil écran qu’il faut stocké dans le dossier Profils Colorsync. LE NUMERISEUR (SCANNER) Le calibrage Cella se fait en allumant le scanner, puis ajuster les points blancs et les points noirs et a la fin de désactiver les paramètres de renforcement. La caractérisation L’emploi d’une charte IT8.7/1 et IT8.7/2 est indispensable. Il faut calibrer le système d’acquisition (scanner à plat, à tambour, appareil de prise de vue numérique, caméra vidéo numérique) en effectuant un calibrage en fonction du type de source lumineuse employé et en fonction de l’émulsion. Dans le cas d’un appareil de prise de vue numérique, la source lumineuse (éclairage ambiant) est sans cesse changeante. Le calibrage d’un scanner s’apparente au réglage du gamma. Il est cependant rarement modifié de son réglage d’origine. L’imprimante Le calibrage Le processus de calibrage est similaire à celui de la caractérisation, puisqu’il consiste à imprimer une charte couleur «test» et de la mesurer dans les deux cas de figure. Le calibrage d’une imprimante a pour but de contrôler la densité des encres et le taux d’engraissement et il garantit une qualité constante. Ce calibrage est effectué, soit directement sur la machine à impression, soit dans le RIP. Il est nécessaire d’utiliser un outil de mesure comme un densitomètre, ou un spectrophotomètre, ainsi qu’une barre de contrôle, comme celle offerte par la FOGRA, le société Brunner ou le constructeur du RIP. La caractérisation La caractérisation des processus d’impression : Contrairement à celle des scanners et des moniteurs, la caractérisation des processus d’impression est beaucoup plus complexe. Ceci est dû aux diverses possibilités de coucher la couleur sur le papier. Pour simplifier, nous dirons que les processus d’impression dépendent des paramètres suivants : - procédure d’impression - papier utilisé - couleur d’impression utilisée - recouvrement de la couleur Il est donc impossible de caractériser l’imprimante ou la presse en tant qu’appareil, mais en tenant compte de tous les paramètres du processus d’impression. S’il y a utilisation de papiers différents, le processus d’impression devra être décrit pour chaque sorte de papier. Si l’imprimante permet le réglage du recouvrement de la couleur, ce paramètre doit être pris en compte lors du processus d’impression. Présentation de l’International Color Consortium : Un profil ICC est un fichier contenant des données décrivant les caractéristiques couleurs d’un périphérique donné. Ce fichier numérique est exploitable via un logiciel de gestion des couleurs (CMS). Son intérêt est de pouvoir maintenir la constance des couleurs sur la chaîne graphique. Le profil caractérise le périphérique et son support. Qu’est-ce-qu’un CMM? CMM signifie Color Managemnt Module. Le but d’un CMM est de mapper les couleurs d’un espace colorimétrique à un autre. Des entreprises telles que Heidelberg, Adobe, Apple, Kodak, etc., uploads/s3/ resume-calibration-de-la-chaine-graphique.pdf

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