Nom, prénom : Navas-Hernandez Kévin Cours : Psychopédagogie (MD2) Date : Le 10

Nom, prénom : Navas-Hernandez Kévin Cours : Psychopédagogie (MD2) Date : Le 10 mai 2016 Mémoire de psychopédagogie : LES HISTOIRES : UN OUTIL PÉDAGOGIQUE POUR LA MUSIQUE Conservatoire Royal de Liège Année scolaire 2015-2016 Professeurs : B. Gobbe-Leclercq et C. Grifnée 2 Sommaire PARTIE THÉORIQUE 1. Introduction 1.1. Avant-propos et introduction générale 1.2. Nos pistes de recherches 2. Le conte 2.1. Définitions 2.2. Caractéristiques 2.3. Construction des contes merveilleux 3. Le conte : un outil d’apprentissage 3.1. Bruno BETELHEIM : biographie et vision des contes 3.2. Illustration d’un conte : Blanche-neige a) Les Frères GRIMM b) Le conte c) La morale et les interprétations (Bruno Bettelheim) d) Conclusion 4. La place du conte en milieu scolaire 4.1. La place du conte en milieu scolaire 4.2. Le conte et la musique : leur lien 4.3. Littérature et musique : un mélange déjà bien connu 5. La fascination pour l’univers de Disney et sa musique 6. Quelques méthodes portant vers l’imaginaire 6.1. Travail de la créativité : les œuvres ouvertes 6.2. « Pianolude » et l’improvisation 7. Notre question de départ 8. Conclusion PARTIE PRATIQUE 3 1. Introduction générale et descriptif du projet pédagogique 2. Calendrier de réalisation du projet et objectifs 3. Grilles et résultats de nos recherches sur le terrain 3.1. Partie I : grille de résultats et observations 3.2. Partie II : grille de résultats et observations 4. Questionnaire de fin de projet 5. Conclusion CONCLUSION GÉNÉRALE 1. Conclusions tirées du mémoire 2. Nouvelles pistes d’apprentissage et socles de compétences ANNEXES BIBLIOGRAPHIE 1. Sources internet 2. Ouvrages 3. Divers 4 Jouer de la musique, c’est raconter une histoire… 5 PARTIE THÉORIQUE 6 1. Introduction 1.1 Avant-propos et introduction générale Dans le cadre de mon mémoire de psychopédagogie, j’ai décidé de réaliser un travail sur les contes de fées et les légendes, car il s’agit tout d’abord d’un sujet qui me passionne. Qui ne s’émerveille pas lorsque nous évoquons des titres tels que « Blanche-Neige et les sept nains » ou encore « Le Petit Chaperon rouge » ? Nos yeux pétillent… De la même manière, le conte occupe une place omniprésente dans notre société et parfois de manière insoupçonnée. Les enfants, en général, raffolent des contes… Et ce petit moment privilégié pour les enfants de « l’heure de l’histoire », le soir, a donné au conte ce caractère presque « sacré » du moment de l’histoire : on se tait, on parle tout bas… et on écoute. S’endormir avec un conte, c’est laisser libre cours à son imagination et pouvoir se dire qu’absolument tout peut être possible… Même en tant qu’adultes, nous gardons cette part de rêve, où il nous est agréable de nous évader ; et nous nous devons de la garder. L’imagination et le rêve présents dans les contes occupent une place primordiale dans notre métier de musicien, car la musique est avant tout un moment d’évasion où chacun imagine son propre univers. Souvent, nos professeurs d’instrument nous demandent de « raconter » une histoire dans ce que nous faisons… Et cette histoire que nous allons chercher dans notre imaginaire, nous le construisons dès notre plus jeune âge. N’oublions pas que nous restons tous de grands enfants et que ce sont nos rêves qui nous font grandir et avancer… Enfin, le conte peut, selon moi, représenter un réel outil pédagogique en général mais aussi dans le monde la musique. Nous, les futurs enseignants des futurs musiciens de demain, nous nous devons de mettre à jour sans cesse nos manières d’enseigner la musique et de nous montrer innovants. La société moderne dans laquelle nous vivons laisse de moins en moins place à nos rêves, et nous bombarde littéralement d’idées ou de concepts préconçus qui nous sont servis sur un plateau sans nous laisser le temps d’imaginer par nous- même. Aujourd’hui, en 2015, le cours de musique est un moment privilégié avec le professeur où le temps se suspend et où nous ne parlons plus d’école… mais de rêves ! Les contes constituent réellement à mes yeux un nouveau pas vers la créativité… 1.2 Nos pistes de recherche… Enfin, à travers une partie plus pratique cette année sur le terrain, nous essayerons de voir si les histoires associées à la musique influencent également l’apprentissage musical. Nos questions de départ, concernant la partie pratique, seront les suivantes : les histoires constituent-elles un apport significatif dans la musique ? Le conte 7 de fée ou récit musical en terme général est-il une piste vers une nouvelle créativité ? L’histoire mise en musique convient à tous les âges, sinon quelle en est la limite? Un apprentissage musical sans passage par les récits est-il possible, et dans quelle mesure ? Enfin, quels sont les apports (vitesse d’apprentissage, autonomie, lecture à domicile) de ces pièces-récit et quels socles sont développés ? Beaucoup de pistes à explorer dans ce travail qui s’annonce déjà palpitant… Que notre histoire commence… 8 2. Le conte 2.1. Définitions Le conte est un récit, souvent court, qui relate l’histoire de personnages et de faits imaginaires. Le mot « conte » provient du verbe latin « computare » qui signifie « dénombrer », ou « tenir une liste ». Ces deux traductions possibles du mot « conte » nous renvoient directement à l’origine-même du conte qui est avant tout transmis de manière orale depuis la nuit des temps. Il contient des éléments imaginaires (objets enchantés, animaux qui parlent, …) où le surnaturel et l’invraisemblable font partie de la normalité ; il n’y aucune explication rationnelle à ce côté « merveilleux », l’irréel est devenu réalité. Il existe deux types de contes : 1. Le « conte merveilleux » ou le « conte de fées » : il s’agit du conte que nous rencontrons le plus souvent. C’est un type de conte qui se fonde sur l’interaction d’êtres et d’éléments surnaturels et ce, dans un monde magique. Les personnages y ont des rôles bien définis (les « bons » et les « méchants ») et le plus souvent, le bien triomphe. Ce conte nous transporte dans un passé qui n’existe déjà plus et où tous nos repères temporels disparaissent. 2. Le conte fantastique : contrairement au conte merveilleux, c’est un type de conte où l’on plonge l’auditeur ou le lecteur dans un univers en tous points commun avec le nôtre ; où le monde et les personnages sont décrits avec un souci de vraisemblance. Le surnaturel fait par la suite irruption dans le réel ; c’est en somme l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste. Cette irruption de l’imaginaire dans le réel engendre parfois chez le héros un malaise, un rejet ou une peur ; il perd ses repères tout comme nous. C’est un personnage nous pouvons plus nous identifier. Les lieux et le temps y sont bien plus précis, et le récit peut se dérouler autant dans le passé, le présent, que le futur. (Ex : Harry Potter est un livre fantastique). Quelques contre-exemples : Ne confondons pas le conte avec d’autres types d’écrits ou de récits. Un conte n’est pas… o Un mythe : histoire mettant en scène des personnages surnaturels et des actions imaginaires pour répondre aux questions que se pose l'être humain sur ses origines et sur celles du monde, ou pour expliquer des phénomènes naturels. (Ex : le mythe de l’Odyssée, relatant l’histoire d’Ulysse) o Une fable : une fable est un court récit en vers ou occasionnellement en prose qui vise à donner de façon plaisante une leçon de vie. Elle met généralement en scène soit des animaux qui parlent, mais parfois aussi des êtres humains ou d’autres entités. 9 o Une légende : est une histoire dans laquelle les actions, les lieux ou les personnages se rattachent à des faits historiques connus, mais qui ont été déformés, amplifiés, embellis par l'imagination. (Ex : La légende de la Dame Blanche) 2.2. Caractéristiques du conte  L’intemporalité : le temps y est spécial suspendu, et le conte se déroule dans un passé qui a existé mais qui n’existe plus. Cette irréalité du temps permet au lecteur/auditeur de rentrer dans le monde de l’imaginaire ; et est souvent introduite par « Il était une fois… ».  L’absence d’un lieu précis : le lieu où se déroule le conte, lui-même relevant de l’imaginaire, est un endroit qui paraît à la fois réel et factice. Il ne s’agira jamais d’un lieu précis et localisable dans le monde réel, qui n’occupe qu’une infime partie dans le conte. On caractérise le lieu de manière vague pour laisser libre cours à l’imagination, par la formule souvent très typique « Dans un pays lointain ».  L’évolution, la transformation du héros : tout au long du récit, le héros se voit confronté à toute une série d’actions qui le feront grandir, avancer ou qui lui apprendront des choses nouvelles.  La morale : chaque conte, même de manière insoupçonnée, renferme une ou plusieurs morales à travers le vécu des personnages du récit. L’expérience du personnage doit nous servir de leçon ou nous uploads/s3/ travail-de-psychopedagogie-les-contes-pdf.pdf

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