BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE ET COMMENTEE FEDERICO FELLINI © Bibliothèque du film de

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE ET COMMENTEE FEDERICO FELLINI © Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, octobre 2009 SOMMAIRE Avant- propos……………………….…………………………………3 OUVRAGES………………….……………………………………...5 Biographies……………………………..……………………5 Entretiens et propos………………………………….……6 Monographies sur l’œuvre……...…………….…………9 Monographies sur les films…………….….….………..15 Scénarios édités et commentés………...……..……..20 Dessins……………………………….………….…..………22 Photographies………………..…………………….………23 Autour de Fellini………….……….………...….….……...24 ARTICLES DE PERIODIQUES……………………………...25 Articles sur les films…………………...…………….…..25 Articles sur l’œuvre fellinienne…………………….....34 Articles thématiques…..……….……………………..….37 Entretiens et propos de Fellini……...………………...41 Publications de la Fondation F. Fellini……….....….41 Fonds d’archives autour de Federico Fellini……….....….46 Affiches et dessins numérisés…………………….................47 Revues de presse numérisées……..…………….…………..47 Films disponibles à la Bibliothèque du film ……….....…49 Sites internet ……………………………………………….…….. 50 © Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, octobre 2009 2 Avant-propos Entre la rétrospective sur Federico Fellini organisée par la Cinémathèque française à partir du 21 octobre 2009, l’exposition qui lui est consacrée au Jeu de Paume et le nombre important d’ouvrages publiés sur le cinéaste cet automne, l’actualité fait la part belle à celui qu’on appelait de son vivant Il maestro. Considéré comme un maître du cinéma mondial, passé du néoréalisme comme scénariste puis réalisateur, à un style plus introspectif qui l’a canonisé en tant qu’auteur d’une œuvre singulière, avant de devenir le maître d’un cinéma baroque et onirique, Fellini est le cinéaste sur lequel, avec Chaplin et Godard, on a le plus écrit. La Bibliothèque du film possède plus de deux cent ouvrages qui lui sont consacrés, sans compter quelques centaines d’articles de périodiques. Tous ses films, ses déclarations, ses dessins ont été décortiqués, déconstruits, analysés. Et pourtant Fellini s’est toujours défendu d’être un auteur à thèse. La bibliographie rend compte de la diversité de ces écrits, tout en prenant soin d'établir des choix cohérents avec les grandes lignes de l'œuvre, le travail du cinéaste, intègrant des ouvrages à la fois autonomes et complémentaires. Le choix des articles de périodiques traduit l’évolution du regard des critiques à son égard tout au long de sa carrière, expliquant comment il est passé de jeune auteur prometteur héritier du néoréalisme, puis de cinéaste génial au statut de maestro du cinéma baroque, dont le nom est devenu plus important que les films. La bibliographie est classée par typologie d’ouvrages et les textes essentiels sont signalés par une flèche ► La biographie : La biographie de Federico Fellini est un genre en soi, un exercice un peu aléatoire dans la mesure où le sujet était perpétuellement changeant. On y trouve de tout, comme dans ses films. Peu de cinéastes ont, encore aujourd’hui, à ce point exercé autant de fascination autour de leur personne. Il a déliberement contribué à édifier son propre mythe.Tout a été dit à son propos, lui-même s’amusait à se contredire, il se définissait comme un «menteur honnête ». " A un auteur allemand en cours de rédaction d’une biographie du maestro qui lui demandait son autorisation, - l’extrême onction - en vue d’une probable publication, Fellini, sceptique, demanda si cela contribuerait à nourrir le mythe. L’auteur lui répondit d’un air gêné « oui, j’en ai bien peur». Fellini lui répondit « Très bien.Tu peux le publier » " tiré de l’ouvrage de John Baxter, Fellini, London, 1993, p. 9. Les entretiens et propos : Rares sont les cinéastes qui ont autant parlé de leur œuvre. Malgré l’aversion que Fellini disait éprouver à l’égard des médias, il entretenait avec eux des rapports ambivalents. Le nombre de livres d’entretiens, de propos, de compilations d’anecdotes… est anormalement supérieur à la moyenne de ce genre de littérature. Fellini ne racontait pas seulement des histoires au cinéma, son art de conteur se retrouvait presque intact dans ses entretiens. Il se disait apolitique, pas intellectuel. Contrairement à ce qu’il aimait déclarer sur son œuvre, Fellini en avait en fait une conscience aiguë, si bien qu’à un moment de sa carrière, c’est son personnage qui prit le pas sur ses films. Sa propre mythologie, il l’a construite à coups de déclarations ostentatoires, contradictoires et de manipulations savamment distillées auprès des journalistes. Il adorait fabriquer des histoires pour le plus grand plaisir de ses © Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, octobre 2009 3 auditeurs, les improvisant au gré des conversations, ajoutant des détails ou les substituant à d’autres en fonction de ses humeurs, changeant le sens général de ses propos. Ces entretiens fourmillent d’anecdotes où les histoires les plus débridées côtoient, de son propre aveu, des « souvenirs inventés » . D’une certaine manière, on peut considérer ces entretiens comme une excroissance de son œuvre, ces micros histoires étant comme autant de petits films jamais réalisés. La monographie sur l’œuvre et les films : L’œuvre est comme un seul et même film, tourné durant une quarantaine d’années. L’étude de l’œuvre permet de dégager un ensemble cohérent, l’unité de langage de l’artiste, en même temps qu’un parcours étonnant qui n’a eu de cesse d’évoluer durant sa carrière. L’étude des films permet de révéler ses méthodes de travail, tout à fait particulières, où l’on peut voir que le film s’écrit jusqu’au dernier moment. Un bon nombre d’articles nous renseignent sur le cœur du processus créatif et permettent de suivre, de l'écriture au film, l'évolution des projets et les différences parfois vertigineuses entre les deux. Scénario : Très tôt, Fellini est respecté pour son travail de scénariste, notamment auprès de Roberto Rossellini. Son écriture rigoureuse au début de sa carrière va progressivement se délier. Les scénarios vont même jusqu'à être réécrits durant le tournage, et certaines fois au montage ou à la post production. La quasi intégralité des scénarios est disponible à la bibliothèque, certains commentaires d’exégètes ou d’artistes venant éclairer leur conception. Le dessin : Le dessin est constamment présent dans le travail de Fellini, artiste « graphique » au départ, jeune caricaturiste au Marc ‘Aurelio, féru de comics dont il faisait régulièrement l’apologie, érudit en la matière, inspirateur. Son cinéma est truffé de références au 9ème art. De rares ouvrages parlent de ce lien précieux, peu d’analystes ont vraiment rendu compte de cet aspect de son œuvre. Pourtant, ça et là, dans les films, on discerne une référence à la bande dessinée. Plus encore, durant une trentaine d’années, Fellini a dessiné ses rêves dans un carnet, où l’on retrouve souvent des phylactères, typiques dans la bande-dessinée. Lorsque l’on consulte Le livre des rêves, une véritable somme qui reproduit sur trente ans les carnets de rêves du cinéaste, qui ont tant servi pour son inspiration, on y voit parfois des scènes que l’on retrouve dans ses films par la suite. Fellini dessine pendant la préparation de ses films, ses croquis servent de point de départ pour construire les décors, il grime lui- même les acteurs. Les dessins comme les entretiens sont une émanation de son œuvre. © Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, octobre 2009 4 Ouvrages Biographies BAXTER, John, Fellini, London: Fourth Estate, 1993. L’auteur, également biographe de Joseph Von Sternberg, John Ford ou Luis Buñuel, s’appuie sur des archives, des entretiens avec amis et collaborateurs (les acteurs Alain Cuny, Magali Noël et Marika Rivera, l’assistant Gerald Morin pour n’en citer que certains), le cinéaste lui-même ainsi que sa famille (sa sœur notamment). John Baxter partage avec Fellini la devise « si ce n’est pas vrai, c’est au moins bien inventé ». L’auteur révèle le côté obscure d’un homme connu du monde entier comme étant un des meilleurs cinéastes. Il aborde pratiquement tous les films chronologiquement en incluant Le voyage de G. Mastorna. Cette biographie à l’américaine mélange cinéma et vie privée pour donner une vision puritaine du cinéaste. En langue anglaise Cote BiFi : 51 FELLI BAX ►KEZICH, Tullio, Federico Fellini sa vie et ses films, Paris : Gallimard, 2007. La biographie de référence à ce jour. L’auteur a rencontré le réalisateur en 1952, encore jeune artiste prometteur et l’a fréquenté jusqu’à sa mort. Il a suivi toutes les évolutions du cinéaste. L’ouvrage n'est pas qu’un simple livre de souvenirs, mais un récit détaillé très bien documenté et jamais anecdotique. Il traite des obsessions du cinéaste, de ses rapports à la littérature, à la psychanalyse, au music hall, aux femmes, à l'enfance... L'auteur se veut objectif, quitte à malmener certaines légendes felliniennes parfois coriaces, un exercice biographique salutaire. Un livre accessible aux profanes. Cote BiFi : 51 FELLI KEZ MERLINO, Benito, Fellini, Paris: Gallimard, 2007. Voici une biographie qui se lit comme un roman. Seule réserve : à certains moments, l’auteur semble sur-interpréter des faits et des situations en se mettant dans la peau du cinéaste. Dès lors, il est difficile de déceler ce qui se veut objectif. Cote BiFi: 51 FELLI MER RENZI, Renzo, Federico Fellini, Parma: Ed. Guanda, 1956. Une des premières biographies sur Fellini. Spécialiste du cinéaste, Renzo Renzi écrit là sa première biographie sur lui. Il suivra le maestro tout au long de son œuvre et de sa vie. Relativement conventionnel, cet ouvrage évoque les évènements et les souvenirs qui ont marqué la vie de Fellini. Renzo Renzi met en lumière des éléments que l’on retrouve dans tous ses films, depuis ses débuts dans le cinéma jusqu’à Le Notti di Cabiria. En langue italienne Cote BiFi : 51 FELLI REN uploads/s3/ bibliographie-commentee-fellini 1 .pdf

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