Blues Origines stylistiques Musique africaine, chant de travail, negro spiritua

Blues Origines stylistiques Musique africaine, chant de travail, negro spiritual Origines culturelles Courant XIXe siècle ; Sud des États-Unis Instruments typiques Guitare, batterie, chant, contrebasse, guitare basse, harmonica, piano, saxophone, trombone, trompette Scènes régionales Monde entier, principalement aux États-Unis Sous-genres Blues traditionnel, Kansas City blues, delta blues, Chicago blues, Texas blues, New York blues, british blues boom, blues rock, blues français, memphis blues, West coast blues Genres associés Country, jazz, rhythm and blues, rock 'n' roll Genre musical Blues · Chanson française · Drum and bass · Easy listening · Electronic dance music · Electronica · Funk · Gospel · Heavy metal · Jazz · Musique classique · Musique country · Musique électronique · Musique expérimentale · Musique folk · Musique instrumentale · Musique latine · Musique soul · Musiques du monde · New age · Pop · Rap · Reggae · RnB contemporain · Rock · Dubstep · Liste de genres Voir aussi Portail de la musique Blues Le blues [bluz] (de l'anglais :[bluːz] ) est un genre musical, vocal et instrumental dérivé des chants de travail des populations afro-américaines subissant la ségrégation raciale aux États-Unis. Le blues est apparu dans le sud des États-Unis au cours du XIXe siècle. C'est un style où le chanteur exprime sa tristesse et ses déboires. Étymologie Histoire Les premiers enregistrements Blues urbain d'après guerre Années 1960 et 1970 Depuis les années 1980 Caractéristiques Rythme Harmonie Mélodie Instruments Timbre Vibrato Actualité locale, nationale ou mondiale Influence Musique classique Country Rock En France Dans le cinéma Principaux artistes Bibliographie Films Notes et références Voir aussi Genres dérivés 1 2 Sommaire Étymologie Le terme blues vient de l'abréviation de l'expression anglaise blue devils ([blu ˈdɛvəlz] « diables bleus »), qui signifie « idées noires ». Le terme blue d'où le blues est aussi dérivé de l'ancien français et signifie « l'histoire personnelle » (il reste dans la langue française actuelle le terme bluette, qui est, pour tous les bluesmen [bluːzmæn] , la signification du blues, une chanson à la première personne du singulier). Les blue notes (notes bleues), caractéristiques du style et accentuant l'effet de lamentation, apportent une confusion entre les modes majeur et mineur. Voici les trois blue notes que l'on rencontre dans le blues : la tierce, qui est souvent mineure dans un blues majeur et inversement. Un procédé courant est de passer de la tierce mineure à la tierce à majeure par « glissement » d'un demi-ton vers l'aigu (bend à la guitare, glissendo aux cuivres...) ; la quarte augmentée / quinte diminuée, qui crée une tension et avec laquelle on retrouve le même procédé que pour la tierce (+1/2 ton vers l'aigu de la quarte augmentée à la quinte) ; la septième mineure qui, employée en mode majeur, contribue également à l’ambiguïté des modes et au son « sale » du blues. L'utilisation de la gamme pentatonique mineure (voire mineure mélodique, qui augmente la tension) est très courante et on retrouve des plans et phrases typiques construits autour d'elle. Le blues provient de nombreuses influences folkloriques (africaines, asiatiques via les Amérindiens, irlandaises, etc). L'utilisation de l'expression dans la musique noire américaine remonte au début du XXe siècle dans le Music Hall Américain (vaudeville) et était couramment employée dès le XIXe siècle dans les pièces de théâtre qui mettaient en scène des Noirs du Sud des États-Unis (cf dans Americana, chez Fayard). W.C. Handy l'a en quelque sorte officialisée dans son Memphis Blues en 1912. Trente ans après l'abolition de l'esclavage, les negro-spirituals et les chants de travail se fondent dans ses douze mesures. Dans le Mississippi, en Géorgie , au Texas, la musique bat au rythme des récoltes, dans l'ombre des nuits de danse. La célébrité des as de l'harmonica ou de la guitare se cantonne encore à la plantation. Au même moment, à la Nouvelle-Orléans ou à Memphis apparaissent les minstrel shows, spectacle itinérants qui regroupent des chanteurs, des chanteuses, des musiciens et des acteurs noirs. Les plus anciennes formes de blues proviennent du Sud des États-Unis, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Ces formes étaient le plus souvent orales, accompagnées parfois par un rythme donné par des instruments rudimentaires. C'est principalement dans les champs de coton de la région du delta du Mississippi (entre Senatobia et Clarksdale) que ces formes prennent des tours plus complexes. L'une des formes antérieures au blues est le Fife and Drums joué dans la région Hill Country du Mississippi (il s'agit d'un ensemble de percussions guidé par un fifre en bambou, instrument que jouait le maître en la matière, Othar Turner). Il y eut d'autres formes de blues avec des instruments rudimentaires, le diddley bow, une corde fixée sur une planche, le jug, cruchon en terre dans lequel on soufflait. Puis le blues a évolué avec des instruments simples, tels que la guitare acoustique, le piano et l'harmonica. La légende raconte que l'un des guitaristes bluesmen, Robert Johnson, aurait signé un pacte avec le diable ce qui lui aurait permis de devenir un virtuose du blues (blue devils : c'est une musique liée aux forces maléfiques qui était fuie et rejetée par beaucoup de personnes aux États-Unis). Cependant, Robert Johnson ne serait pas le premier à avoir raconté cette histoire, c'est un autre bluesman, auteur du morceau Canned heat Tommy Johnson, qui en serait à l'origine. W. C. Handy fut l'un des premiers musiciens à reprendre des airs de blues, à les arranger et les faire interpréter par des chanteurs avec orchestres. Il fut également l'auteur de morceaux parmi les plus célèbres, tel le fameux Saint Louis Blues. Du point de vue des textes, les premiers blues consistaient souvent à répéter un même vers quatre fois. Au début du XXe siècle, la structure s'est 2 2 Notes bleues du mode du blues Histoire standardisée sous sa forme la plus commune : "E/A/B" (Mi/La/Si). Dans cette structure, un vers est chanté sur les quatre premières mesures "E"(Mi), puis répété sur les quatre suivantes "A"(La), enfin, un second vers est chanté sur les quatre dernières mesures "B"(Si), comme dans l'exemple suivant : « Woke up this morning with the Blues down in my soul / Woke up this morning with the Blues down in my soul / My baby gone and left me, got a heart as black as coal ». Les années 1920 et 1930 virent l'apparition de l'industrie du disque, et donc l'accroissement de la popularité de chanteurs et guitaristes tels que Blind Lemon Jefferson et Blind Blake qui enregistrèrent chez Paramount Records, ou Lonnie Johnson chez Okeh Records. Le premier disque blues afro-américain à être commercialisé fut celui d'une femme, Mamie Smith, en 1920. Mais les années 1920 connurent également d'autres chanteuses de classic blues extrêmement populaires, telles que Gertrude « Ma » Rainey, Bessie Smith, Ida Cox et Victoria Spivey. La plupart des enregistrements de l'époque furent connus sous le terme de race records (musique raciale), car ils étaient destinés exclusivement au public afro-américain. Après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), l'urbanisation croissante et l'utilisation des amplificateurs pour la guitare et l'harmonica menèrent à un blues plus électrique (tel que le Chicago blues), avec des artistes comme Howlin' Wolf et Muddy Waters qui influencèrent le célèbre Jack Mawell quand il écrivit Black days. C'est ce blues électrique qui influencera, plus tard, une partie du rock 'n' roll. Le blues urbain se développera dans le cabarets et les cafés bruyants, où l'on rencontrera une clientèle de plus en plus nombreuse. Vers la fin des années 1940 et pendant les années 1950, les Noirs américains ont migré du Sud vers les villes industrialisées du Nord comme Chicago et Détroit, pour y trouver du travail. Dans les villes comme Chicago, Détroit et Kansas City, un nouveau style de blues « électrique » apparut. Il utilisait la voix, la guitare électrique, la basse électrique, la batterie et l'harmonica amplifié avec un micro et une amplification. J.T. Brown, qui jouait avec les groupes d'Elmore James et J.B. Lenoir a également utilisé le saxophone, mais plutôt comme instrument d'accompagnement qu'instrument soliste. Le style de blues urbain de Chicago, ou Chicago blues, fut ainsi influencé par le blues du Mississippi d'où étaient venus des musiciens comme Howlin' Wolf, Muddy Waters, Willie Dixon, et Jimmy Reed. Les harmonicistes comme Little Walter et Sonny Boy Williamson (Rice Miller), originaires du Sud, étaient les plus connus dans les clubs de blues de Chicago et exerçaient leur influence. D'autres joueurs d'harmonica, comme Big Walter Horton, Snooky Pryor et John Lee Sonny Boy WilliamsonI, avaient aussi beaucoup d'influence. Muddy Waters, Elmore James et Homesick James jouaient de la guitare électrique avec un « slide » ou « bottle neck » ; l'exercice consiste à jouer les notes sur le manche en posant un bout de métal ou un goulot de bouteille sur les cordes. B. B. King et Freddie King de leur côté n'utilisaient pas le « slide » mais inaugurèrent l'usage de la guitare comme instrument solo. Les chanteurs Howlin' Wolf et Muddy Waters marquèrent le Chicago blues uploads/s3/ blues.pdf

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