Student Number : 100737038 Date : 13/03/14 Titre: La bande dessinée est une res

Student Number : 100737038 Date : 13/03/14 Titre: La bande dessinée est une ressource socio-historique largement inexploitée qui peut nous aider à comprendre les attitudes populaires relatives au colonialisme franco—belge pendant et après l’ère de l’impérialisme. Commentez cette affirmation, en appuyant votre argumentation sur des exemples précis. Votre réponse devra traiter du style artistique, de la mise-en-page, ainsi que du contenu des œuvres choisies. Professor : Catriona Macleod Word Count : 2038 Certaines personnes croient que la bande dessinée n’est destinée qu’aux enfants ; c’est de la fiction et cet ouvrage ne peut pas être pris au sérieux d’un point de vue scolaire. Néanmoins, la bande dessinée peut--être un outil pour comprendre les différentes attitudes populaires car la bande dessinée est lue par toutes les classes sociales. Avec sa popularité, il y a les personnages de la bande dessiné qui sont devenus une partie intégrante de la culture européenne, comme par exemple Tintin. Une définition suggérée pour la bande dessinée est «les images picturales, volontairement juxtaposées en séquences, destinées à transmettre des informations »1. Les artistes utilisent ces techniques tout au long de l’histoire souvent pour nous transmettre un message. En considérant ce message, nous pouvons commencer à comprendre les croyances et valeurs de l’époque. Il devenait de plus en plus commun que la bande dessinée soit respectée et exploitée par les scolaires et dans les universités comme une ressource socio-historique et pour comprendre les attitudes contemporaines d’une époque. Cependant nous devons nous demander si la bande dessinée communique les attitudes populaires d’une époque, ou les idées d’un individu, par exemple l’auteur Hergé. En plus, il faut réfléchir aux influences qui les ont menées à ces stéréotypes. Est-ce que les dessins d’Hergé n’étaient qu’un produit de l’influence de la société ? Bien qu’il y ait les points de vues diverses au sujet du colonialisme dans la bande dessiné franco-belge, il ne faut pas ignorer la signifiance d’une ressource en raison de désaccord avec ce de qu’il s’agit. Nous pouvons bien comprendre la tristesse profonde du traitement barbare des congolais par le roi Léopold II de Belgique pendant « L’État indépendant du Congo »2 dés 1885, et la colonisation subséquent. Considérons d’abord les attitudes répandues franco-belges vers le colonialisme pendant l’ère de l’impérialisme. La plupart des gens européens n’avaient jamais vu d’indigènes et ils n’avaient pas visité les pays étrangers. Les pays colonisés étaient quelque chose de complètement nouveau et de très mystérieux. À Paris dès le XIX siècle il y avait les expositions coloniales avec le but de montrer « la vie coloniale » aux européens, et ceci attirait des milliers de visiteurs qui voulaient voir les indigènes dans une reconstruction de leur habitat naturelle. Ce phénomène augmentait le sentiment de séparation entre les blancs et les noirs, en créent une image exotique et étrangère des colonisés. On dirait que les indigènes étaient aussi considérés d’être moins évolués. Cette impression populaire est illustré parfaitement à travers la bande dessinée Tintin au Congo par l’auteur Hergé ; les noirs sont présentés comme simple, paresseux et moins évolués. Ils ressemblent plutôt aux singes qu’à Tintin. La Commission pour l'égalité raciale en Angleterre maintient que cet ouvrage contient "des images et des dialogues porteurs de préjugés racistes abominables, où les 'indigènes sauvages' ressemblent à des singes et parlent comme des imbéciles".3 Mais Hergé avait-t-il l’intention de montrer les noirs d’être inférieur aux blancs 1 Scott Mcloud, L’art Invisible ; Comprendre la Bande Dessiné, (Vertige Graphic, 2004), page 9 2 http://www.theguardian.com/world/2002/jul/18/congo.andrewosborn 3 http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/05/12/tintin-au-congo-devant-la-justice- belge_1350014_3246.html de façon raciste, ou est-ce qu’il a simplement répondu aux préjugés de l’époque ? Hergé affirme que son travail « ne représente les africains que conformément aux préjugés du moment, dans le cadre d'une époque bien spécifique »4. Cette citation de l’auteur lui-même nous mène à croire que cette bande dessinée répond vraiment aux attitudes populaires relatives au colonialisme franco—belge et que ce n’était pas une opinion personnel contre les noirs. Beaucoup de critiques connus ont polemique sur le fait que « la bande dessinée a disséminé les narratives et images colonialistes et impérialistes »5. En lisant ce travail d’Hergé, les gens (surtout les enfants) ont pu se forger une idée sur les indigènes ; ce travail influençait les gens et répandait ses idées sur le colonialisme, peut-être augmentait il les attitudes populaires qui étaient déjà enraciner dans la société. Il y a ceux qui s’inquiètent en ce qui concerne l’enseignement des enfants aujourd’hui a cause des travaux obsolètes comme celui-ci et qui voudraient les retirent de la société. Comme constate Siri Ounechay ; « Aucun enfant ne naît avec des stéréotypes. Dans un souci pédagogique, il est nécessaire d'avertir les enfants face aux propos de la BD pour qu'ils prennent de la distance ».6 Ceci nous montre le changement des opinions populaires en ce qui concerne l’éducation des enfants. Est-ce que ces ressources ont encore un effet sur la société aujourd’hui ? Ou est-ce que nous avons développés des nouvelles attitudes ? Nous comparons avec les autres images connues pour représenter les attitudes populaires de l’époque vers le colonialisme, par exemple la publicité de l’entreprise ‘Banania’, une boisson lait-chocolat qui se promeut avec les affiches montrant un indigène très stéréotypé. Le slogan accrocheur « y’a bon » veut imiter la façon dont les indigènes parleraient français ; très simple et limité. Ces deux exemples, Tintin et Banania étaient beaucoup plus « acceptable » à l’époque, parce qu’ils répondaient aux stéréotypes des étrangers que tenait par la société. Cependant ; bien qu’il soit acceptable il y a cent ans, est-ce qu’ils ont le droit encore d’exposer ces travaux dans la société quand les attitudes obsolètes peuvent être choquants ? Tintin au Congo se vend encore dans les magasins, et ‘Banania’ utilise toujours son logo d’un homme colonisé. En 2011, Alain Amici, un avocat pour un cas contre la « racisme » de Tintin avait déclaré que « les stéréotypes négatifs dépeints dans ce livre sont toujours lus par un nombre important d’enfants. Ils ont un impact sur leur comportement ». De l’autre coté, des nos jours nous habitons dans un monde qui est beaucoup plus divers culturellement, nous interagissons avec tous les races du monde, et nous avons les ressources comme l’internet qui nous permet rechercher facilement sur n’importe qu’el sujet. Cependant, ce manque d’information fait partie importante en nous révélant les attitudes populaires de l’époque, alors il peut être utile en soi. Ce n’est qu’en Belgique et en France que ces préjugés 4 Numa Sadoul, Entretiens avec Hergé, (Casterman, 1983) 5 Mark Mckinney, The Colonial Heritage of French Comics, Liverpool University Press, 2001, pg 42 6 http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/05/12/tintin-au-congo-devant-la-justice- belge_1350014_3246.html existaient pendant la XX siècle ; ils existaient dans les autres pays aussi, par exemple à travers le personnage du « golliwog », une poupée noire de chiffon, qui était présenté dans les affiches de la marmelade Robertsons en Angleterre. Ceci nous révèle les sentiments répandus en ce qui concerne l’ignorance des pays colonisés qui est incarné par Tintin au Congo. Dans les années récentes il y a ceux qui ont voulu assigner Hergé en justice, par exemple avec la grande affaire judiciaire en 2012. Cependant Tintin au Congo a été jugé non raciste par la Cour d’appel de Bruxelles. Un seul thème en commun est que tout le monde accepte le fait que le traitement des congolais dans cette bande dessiné soit raciste par le sens moral et éthique aujourd’hui. En effet, il y avait un changement du texte imposé sur cette bande dessinée après la décolonisation du Congo en 1860. Originalement il y avait Tintin qui enseignait un cours de géographie au sujet de « la patrie Belgique » du Congo ; il a été remplacé par un simple cours de maths. La bande dessinée pour les enfants est normalement composée des dessins humoristiques, et pas faite d’un style réaliste. Néanmoins c’est indéniable qu’Hergé voulait présenter une grande différence physiologique entre les blancs et les noirs dans son travail, et il semble clair que qu’il veuille présenter les indigènes de manière inférieure adoptée par l’Europe à l’Époque. Hergé utilise quelques techniques pour nous encourager vers son point- de-vue. Le protagoniste, Tintin, est dessiné d’un style simpliste avec des lignes minimales pour former son visage ; de cette façon les artistes veulent nous faire imaginer nous-mêmes comme le protagoniste, on utilise notre imagination pour remplir son visage basique dans notre propre imagination. Inversement, les congolais sont très détaillés, et au final ils ne ressemblent peu aux être pas vraiment à des humains. L’auteur aurait pu communiquer aux gens que les indigènes étaient des humains, mais moins évolués, il « fait clairement l'apologie de la hiérarchie des êtres humains »7 Hergé exprime les stéréotypes aussi à travers le comportement des congolais ; ils cherchent toujours l’aide de Tintin, et ils sont simples et paresseux. Un exemple de celui-ci est la case illustrant l’accident de chemin de fer ; les indigènes sont présentés comme stupide et paresseux ; « moi y en a fatigué »8 , et c’est Tintin qui doit les uploads/s3/ bd-essay.pdf

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