DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE GERHARD RIC
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS DOSSIER DE PRESSE GERHARD RICHTER PANORAMA 6 JUIN - 24 SEPTEMBRE 2012 GERHARD RICHTER GERHARD RICHTER PANORAMA 6 JUIN - 24 SEPTEMBRE 2012 SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3 2. PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION PAGE 5 ì3/$1 ì3$5&2856 3. EXTRAIT DU CATALOGUE PAGE 10 4. ENTRETIEN AVEC L’ARTISTE PAGE 14 5. REPÈRES CHRONOLOGIQUES PAGE 17 6. PUBLICATIONS PAGE 20 7. LISTE DES ŒUVRES DE L’EXPOSITION PAGE 21 8. MÉCÈNE PAGE 28 9. PARTENAIRES MÉDIAS PAGE 29 10. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE PAGE 30 11. INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 33 X Direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 Directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Céline Janvier téléphone 00 33 (0)1 44 78 49 87 courriel celine.janvier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr 21 mai 2012 COMMUNIQUÉ DE PRESSE GERHARD RICHTER PANORAMA 6 JUIN - 24 SEPTEMBRE 2012 GALERIE 1, NIVEAU 6 L ’exposition Panorama que le Centre Pompidou consacre à Gerhard Richter, à partir du 6 juin 2012, rend hommage à l’une des figures majeures de la peinture contemporaine. La rétrospective organisée par le Centre Pompidou, en collaboration avec la Tate Modern de Londres et la Neue Nationalgalerie de Berlin, réunit une sélection de près de 150 œuvres. Elle propose une lecture chronologique et thématique de l’œuvre de Gerhard Richter, du début des années 1960 à aujourd’hui, à travers une scénographie originale, conçue en complicité avec l’artiste. « Je n’obéis à aucune intention, à aucun système, à aucune tendance ; je n’ai ni programme, ni style, ni prétention. J’aime l’incertitude, l’infini et l’insécurité permanente. » Gerhard Richter possède la faculté de se réinventer, de se transformer et, à chacun des tournants que prend son travail, il défend une nouvelle vision de la peinture et de l’histoire de l’art. Il expérimente depuis le début de sa carrière des styles picturaux très différents : après les « photos-peintures », réalisées à partir de photographies au début des années 1960, Richter met en place, dans les années 1970, un type d’abstraction où coexistent des grilles colorées, une abstraction gestuelle et des monochromes. Dans les années 1980, il réinterprète de manière érudite et inédite les genres de l’histoire de l’art : portrait, peinture d’histoire, paysage. Il explore au même moment un nouveau type de tableaux abstraits aux couleurs acides, où les formes gestuelles et géométriques s’entremêlent. Dans les années 1990, l’artiste met Direction de la communication et des partenariats 75191 Paris cedex 04 Directrice Françoise Pams téléphone 00 33 (0)1 44 78 12 87 courriel francoise.pams@centrepompidou.fr attachée de presse Céline Janvier téléphone 00 33 (0)1 44 78 49 87 courriel celine.janvier@centrepompidou.fr www.centrepompidou.fr Betty [Betty] 1988 Huile sur toile 102 × 72 cm Saint Louis Art Museum 15 mai 2012 4 au point une technique, qui devient sa signature, consistant à étaler de la peinture encore fraîche à l’aide d’une grande planche en bois ou en métal. Sa première exposition dans un musée français avait été organisée au Centre Pompidou, en 1977 et Panorama célèbre aujourd’hui le 80ème anniversaire de l’artiste. Le catalogue Gerhard Richter. Panorama est publié par les Éditions du Centre Pompidou, sous la direction, pour l’édition française, de Camille Morineau, commissaire de l’exposition et conservateur au Musée national d’art moderne. Exposition organisée par le Centre Pompidou en collaboration avec la Nationalgalerie, Staatliche Museen, zu Berlin, et la Tate Modern, Londres. Au même moment, le Musée du Louvre propose l’exposition Gerhard Richter, Dessins et aquarelles, 1957-2008, du 7 juin au 17 septembre 2012. / åH[SRVLWLRQHVWU«DOLV«HJU¤FHDXVRXWLHQGH/90+0RW+HQQHVV\/RXLV9XLWWRQ (QSDUWHQDULDWP«GLD DYHF 5 2. PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION PLAN 6 PARCOURS DE L’EXPOSITION SALLE 1 PEINDRE LA PHOTOGRAPHIE m5HSURGXLUHXQHSKRWRPHVHPEODLW¬WUHODFKRVHODSOXVDQWLDUWLVWLTXHTXHOåRQSXLVVHIDLUH} “Painting from a photograph seemed to me the most unartistic thing that anyone could do.” Gerhard Richter apparaît sur la scène européenne au début des années 1960 avec des œuvres inspirées directement de photographies qu’il appelle les « photos-peintures ». Son œuvre s’impose dès lors comme une alternative au pop art américain et à l’art informel européen en défendant une nouvelle vision de la peinture. Ses tableaux, peints à partir de ses propres photographies ou d’images choisies dans la presse, sont empreints d’une stricte neutralité expressive. Toutefois, le choix de ses sujets en fait l’un des premiers artistes de sa génération à se confronter au passé nazi, puis à la culture du consumérisme. La fidélité aux images reproduites est le résultat d’un procédé classique du duplicata : après un quadrillage des photos, l’image est agrandie grâce à un épiscope puis recopiée sur le support choisi. L ’effet final de flou est quant à lui obtenu en frottant la peinture encore humide avec une brosse, soit en bandes horizontales, soit en brouillant les contours. SALLE 2 HÉRITER D’UNE TRADITION m-HPHFRQVLGªUHFRPPHOåK«ULWLHUGåXQHLPPHQVHIDQWDVWLTXHHWI«FRQGHFXOWXUHGHODSHLQWXUH TXHQRXVDYRQVSHUGXHPDLV¢ODTXHOOHQRXVVRPPHVUHGHYDEOHV} « I do see myself as the heir to a vast, great, rich culture of painting which we have lost, but which places obligations on us. » En opposition avec les déclarations de Marcel Duchamp sur la fin de la peinture comme médium artistique, Richter célèbre au contraire son actualité. Avec ses grandes toiles représentant des paysages, montagnes, nuages et marines, il se positionne en tant que digne héritier de la grande tradition romantique allemande. Les vastes plans où la nature est le seul protagoniste rappellent les panoramas mélancoliques de Caspar David Friedrich. Richter nous invite à une expérience spirituelle liée à la contemplation d’une nature grandiose, sublimée, impénétrable. Avec la série des Nuages qu’il amorce en 1968, il emprunte néanmoins à Duchamp la notion de hasard que celui-ci affectionnait tant. Ce motif, toujours changeant, imprévisible et inconstant lui permet de contester la notion même de forme et de définir une méthode d’anticomposition. SALLE 3 COMBATTRE LE MOTIF m-HQåRE«LV¢DXFXQHLQWHQWLRQ¢DXFXQV\VWªPH¢DXFXQHWHQGDQFHb MHQåDLQLSURJUDPPHQLVW\OH QLSU«WHQWLRQ-åDLPHOåLQFHUWLWXGHOåLQILQLHWOåLQV«FXULW«SHUPDQHQWH} “I pursue no objectives, no system, no tendency; I have no programme, no style, no direction. I like the indefinite, the boundless. I like continual uncertainty.” À la fin des années 1960, le langage pictural de Gerhard Richter connait une rupture radicale avec ses premières compositions non figuratives. Ces toiles prolongent l’expérience du hasard amorcée avec les Nuages, mais évoluent vers l’abstraction. 7 Dans les Nuanciers, inspirés par les échantillons de couleur proposés dans les magasins de peinture, l’artiste évacue toute figuration, tout geste, tout message. Les surfaces sont uniformes, les rectangles parfaits, les couleurs lisses. L ’ordonnancement est aléatoire, mais le protocole d’imposition des rectangles est strictement respecté. À la même époque, Richter renouvelle sa photo-peinture et crée la série des Détails, des photographies d’éléments de tableaux préexistants agrandis et projetés sur une toile. Le chromatisme de cette série lui permet d’expérimenter d’une autre façon une gamme de nuances infinies. SALLE 4 LIBÉRER L’ABSTRACTION m'åKRUULEOHV«EDXFKHVEDULRO«HVVHQWLPHQWDOHVIRQFWLRQQDQWSDUDVVRFLDWLRQGåLG«HVDQDFKURQLTXHV ¢OåHPSRUWHSLªFHDPELJ¾HVSUHVTXHGHVSVHXGRSV\FKRGUDPHVGRQFLQLQWHOOLJLEOHVVDQVVHQV QLORJLTXHVLWRXWHIRLVLOGHYDLW\HQDYRLU} «Horrible gaudy sketches, sentimental things functioning through the association of ideas; anachronistic, stereotypical, ambiguous, practically pseudo-psychodramatic and therefore unintelligible, without meaning or logic, if indeed there must be any.» Faisant suite aux premières expérimentations avec le langage non figuratif, les œuvres des années 1980 présentent des compositions plus lyriques : les nuances éclatent, le geste devient puissant ; éclaboussures, traits de pinceaux et aplats de couleurs s’affrontent et donnent vie à des contrastes surprenants sur des toiles de format souvent monumental. Le geste rapide alterne avec un travail plus minutieux à l’aérographe et au pinceau ; le processus de création est long et laborieux, souvent l’artiste laisse passer plusieurs mois entre les couches de peinture. Cet espace pictural n’est pas construit pour être harmonieux : les tableaux de Richter fonctionnent comme des modèles « d’un monde de diversité en transformation constante ». Les années 1980 marquent le début de grandes toiles abstraites qui représentent aujourd’hui les deux tiers de la production de l’artiste, et qui lui valent une reconnaissance internationale. SALLE 5 RÉVÉLER LE HASARD m/DLVVHUYHQLUOHVFKRVHVDXOLHXGHFU«HU} “Letting a thing come, rather than creating it.” Dans les années 1990, Gerhard Richter continue à peindre des toiles abstraites à l’aide d’une grande planche en bois et d’un racloir métallique qui étale la peinture encore fraîche et lui donne un aspect fluide aux multiples nuances. Une fois qu’il a appliqué plusieurs couches de matière, Richter les racle en larges mouvements verticaux ou horizontaux. Des jeux de superpositions créent des effets de matière insolites, la couleur s’accroche à la toile au gré du hasard. Ce voile de peinture ainsi étalé cache partiellement la surface sous-jacente et laisse apparaître seulement certains détails de la toile. Souvent, dans un second temps, l’artiste gratte et arrache des bouts de toile dans un processus permanent de construction et de déconstruction. Comme pour les abstractions de la décennie précédente, Richter accepte l’apparition de formes figuratives dans ses œuvres. Il explique en quoi elle est souvent inévitable : le spectateur ne peut pas s’empêcher de voir quelque chose dans les tableaux, même les plus abstraits, « parce que tout est enraciné dans le monde, tout est relié d’une manière ou d’une autre à l’expérience ». 8 SALLE 6 VOIR À TRAVERS : LE GRIS ET LE VERRE m/HJULVHVW«JDOHPHQWXQHFRXOHXUHWFåHVWVRXYHQWODSOXVLPSRUWDQWH¢PHV\HX[/HJULVHVW OåDEVHQFHGåRSLQLRQOHQ«DQWOHQLíQL&åHVWDXVVLXQPR\HQGåH[SULPHUPHVUDSSRUWVDYHFODU«DOLW« SDUFHTXHMHUHIXVHGåDIILUPHUTXåXQHFKRVHHVWDLQVLHWSDVDXWUHPHQW} “Grey is a colour – and sometimes, to me, the most important of all. Grey was uploads/s3/ gerhard-richter-centre-pompidou-dossier-de-presse.pdf
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- Publié le Aoû 20, 2022
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