Histoire de la musique romantique L'expression musique romantique désigne un ty

Histoire de la musique romantique L'expression musique romantique désigne un type de musique qui domine en Europe tout au long du XIX e. Ce courant musical aux formes variées qui met au premier plan l'expression de l'émotion s'inscrit dans le mouvement esthétique européen du romantisme qui touche les arts et la littérature sous l'influence de l'Angleterre et de l'Allemagne où s'approfondit une nouvelle sensibilité à partir de la fin du XVIIIe siècle. De nombreux compositeurs célèbres s'illustreront dans cette longue période aussi bien dans la musique instrumentale et orchestrale que dans l'art lyrique et vocal. Le piano-forte, en remplaçant le clavecin, permet désormais d'exploiter de puissants contrastes de dynamique. De la même façon, l'orchestration devient de plus en plus audacieuse et élaborée, d'autant plus que certains instruments, comme le cor, sont modifiés par les facteurs d'instruments de manière à devenir plus maniables. Les sonorités inventées par les romantiques sont particulièrement colorées et évocatrices, davantage en tout cas que chez des classiques comme Joseph Haydn ou Wolfgang Amadeus Mozart. À la jonction de ces deux courants se situe la puissante personnalité de Ludwig van Beethoven, dont les premières œuvres se rattachent à l'esthétique classique tandis que celles de sa maturité sont considérées comme le début du romantisme musical. Tout au long du XIXe siècle, la musique romantique conservera dans ses caractéristiques une certaine continuité, une homogénéité temporelle de style, que les autres formes artistiques du romantisme ne connurent pas. À la base de cette continuité se trouve peut-être une idéologie philosophique : la musique devenait enfin une réelle forme d'art. La musique commençait à prendre une toute autre dimension : elle n'était désormais plus considérée comme un art mineur, œuvre d'artisans. Par conséquent, ce qui caractérise la musique romantique est surtout l'individualité dans les styles. Cette époque incarne avant tout la liberté. Début romantisme : ce n’est pas très claire un peu floue. Positionnement artistique, difficile à cerner en plus qu’il porte un nombre important de contradictions. Commence à émerger (en France) dans les années 1780, point de référence littéraire : confessions de jj rousseau en 1782. L’auteur se met en scène lui-même, se présentant, pas comme un héros, mais comme une personne unique avec ses failles et qualités, au naturel, qui cherche la vérité. Ne cherche pas à être héro classique. Beethoven a préparé l’évolution vers le romantisme, ses dernières symphonies marquent un jalon notoire vers ce nouveau mouvement. Beet compose ses symphonies non sur commande, mais parce qu’il a besoin de l’exprimer. Sans que soit pris en considération un contexte de création, sans une démarche alimentaire. Par ailleurs, il est dans une situation personnelle difficile. Mais cette impulsion l’oblige à s’exprimer. Quand cette musique romantique émerge, elle amène des nouveaux critères d’appréciations. Avant la musique vocale est à l’avantage. Avec le romantisme, c’est la musique instrumentale. Avant, cette musique était une musique de divertissement, Elle était codifié. Dans ce contexte, l’homme était l’objet de représentation. Dans le rom., l’homme devient objet d’expression, on exprime au lieu de représenter. Basculement vers musique instrumentale : La musique instrumentale à l’avantage de se faire sans avoir le recours au mot. Or la parole est raisonnement, avec le réel. Sans cela, on peut exprimer l’irrationnel, de l’ordre de l’introspection, du spirituel. L’inéfable : ce qui ne peut pas se dire avec des mots. Tout ce qui tient à la création, la divinité, c’est avec la musique instrumentale que l’on peut y arriver. On ne peut rationnaliser notre vie sur terre. La musique devient un discours métaphysique. La musique ne dépend plus des autres arts. En conséquence, elle est absolue. (Dans les conservatoires, pour la symphonie, on parlait de musique pure, cette musique absolue. On parle de musique absolue, au lieu de pure, aujourd’hui). La naissance du romantisme est liée au contexte politique. 1789, révolution et ses conséquences. Puis, les années de Bonaparte : part avec un message à délivrer, celui des lumières, liberté du peuple. Considéré comme héro. Puis 1804, Napoléon se fait sacrer empereur. N’est plus le héros, mais un tyran qui répand sa puissance en Europe. 1815 : fini. Le romantisme se doit à un positionnement variable. On peut le considérer comme réaction à la révolution. Anti Egalitaire, élitiste. Même pensée dans le mouvement littéraire. 1840 : le regard porté sur la musique change. La période de la vie de Mozart/Haydn : appelée la période classique, classicisme de Vienne. Au fond il semble qu’en 1840, on oublie qu’on considérait Mozart etc comme des romantiques. On les appelle des classiques. Ce changement vient d’une réaction à ces conquêtes de l’empereur Napoléon. Vu comme un tyran, comme quelqu’un qui déstabilise l’Europe. En Allemagne, on considère la période d’avant Napoléon une période de tranquillité, stable. Beethoven Né en 1770, mort en 1827. Pas d’une famille allemande, son grand père (musicien) l’était, s’est installé à Bonn. Père musicien. Rêve d’un nouveau Mozart. Forme son fils. Beethoven devient un prodige au piano. Obtient poste à 12 ans d’assistant de l’organiste de la cour. En 1784, membre de la chapelle du prince électeur de Beaune. Chapelle : nobles ont eu des orchestres au 18eme siècle, avec des maitres de chapelle. Beethoven fait partie de la chapelle, serviteur du prince électeur. En 1790, premières compositions : sont des cantates. En 1792 (22 ans), le prince électeur l’envoie à Vienne pour qu’il travaille avec Haydn. Avec l’idée que Beethoven soit le successeur d’Haydn. Beethoven s’installera en Autriche en 1794. Très rapidement, Beethoven devient le favori de l’aristocratie, sollicité dans les salons. Il ne dépend pas d’une seule personne, il profite de la demande de l’aristocratie. Départ de Haydn pour l’angleterre, la notoriété de beethov prend de l’ampleur. Succès en 1794 avec son concerto pour piano numéro 2, et publie son opus 1, trio pour piano, violon, violoncelle. 3ème en Ut mineur : tonalité de la 5ème symphonie. Quand Haydn revient et voit ce trio, ne veut pas que beethov le publie. Le publie quand même. Haydn aurait senti l’abandon de beethov à ses références. 1796, tournée de concert dans pays de langue allemande. Grand succès. 1800 : organise un concert à son bénéfice : concert par souscription. A des billets à vendre. C’est ce qu’à vécu Mozart à Vienne. Suprématie montrée lors de ce concert, se montre comme compositeur de symphonie. En 1800, fait entendre sa 1ère symphonie, et le septuor opus 20. 1801 : publie 6 quatuors, opus 18 (musique de chambre avec 2 violons, un alto, et un violoncelle). B. composera 16 quatuors. Genre dans lequel Haydn composait beaucoup. Confirme qu’il se positionne en rival à Haydn. Veut prendre la suite. Année du drame, confirmé qu’il devient sourd. Il ne se voit pas dire aux gens qu’il le connaît qu’il n’entend plus. IL envisage de se couper de la société. Va être obstacle à une vie brillante (qu’il avait). 1802 : octobre, écrit à son frère depuis Heiligenstadt. On l’a appelé le testament d’Heiligenstadt d’où il explique que la musique est sa seule consolation, qu’il sent une mission à remplir avec la musique, avec les œuvres qu’il va composer. Terme de mythe de beethoven ? Il est dans une situation hors du commun : sourd, mais compositeur qui a une production d’une force extraordinaire. Apparaît comme compositeur surhumain. C’est aussi le mythe du compositeur romantique, développe une introversion de par sa maladie. Ce mythe s’incarne dans deux termes opposés : Lutte et victoire. C’est dans la période héroique de beethoven que ces termes prennent le mieux de sens. Héroique : Il se bat quand il compose. C’est une lutte, il retravaille etc … dans des cahiers d’esquisses. Il lutte pour avoir la meilleure formulation possible. Dernière apparition en tant que soliste de concerto, pianiste : 1808. On y entend la 6ème (symphonie pastorale) et la 7ème symphonie. (5ème en do mineur, 6ème en fa majeur : tonalité bucolique). Pianiste soliste : en 1814. Idée d’heroisme : son style évolue. Cette évolution se concrétise dans le style héroique (comme dans la 3ème symphonie, l’heroique). Pourquoi cette symphonie ? On lui a demandé. En 1798, l’ambassadeur de France à Vienne a suggéré à Beethov d’écrire une symphonie pour les faits d’armes de Bonaparte. Beethoven adhère à ses idées, accepte. Ne s’y met pas tout de suite, mais 5 ans plus tard. Napoléon toujours héro de la liberté. EN 1804, Beethoven change la dédicace à Bonaparte, et la remplace par « Symphonie heroique composée à la mémoire d’un grand homme ». En quoi le style bascule : durée de l’œuvre. Dure environ 50 minutes, sans doute symphonie la plus longue à l’époque. Puissance de l’orchestre. Beethoven rajoute un 3ème cor. Traitement également de la tonalité : (de base, 1er mouvement est une sonate en 3 parties…) ce plan tonale est dilaté par beethoven, prolongements inattendus. Véhémence du discours musical. Conception d’ensemble qui s’appuie sur un dynamisme rythmique très puissant. Modèle pour le style héroique. Ecoute : 1er mouvement (jusqu'à la fin du coda) Commentaires : on n’a pas un thème bien dessiné, mais protéiforme. Cette idée de base est entendu uploads/s3/ histoire-de-la-musique-romantique 1 .pdf

  • 48
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager