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Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques impr

Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques improvisées 1 Sommaire || Intervenants || Se former Le jazz dans les conservatoires Les écoles de jazz et de musiques actuelles Les formations supérieures et professionnelles Le jazz à l'université Enseigner le jazz Se former à l'étranger Les académies et master-classes || Vers la professionnalisation ■ Les concours ■ Distinctions et récompenses ■ Les aides au jazz || Les réseaux et lieux ressources || À consulter à la Médiathèque Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques improvisées 2 || Intervenants Sophie Alour, saxophoniste Pascal Anquetil, responsable du Centre d'information du jazz à l’Irma Pascal Anquetil Pascal Anquetil, né en 1946, a connu les frissons du jazz tout jeune grâce à l’émission Pour ceux qui aiment le jazz et aux concerts orchestrés à Paris par Frank Ténot et Daniel Filipacchi. Après des études de philosophie (mémoire de maîtrise sous le magistère de Vladimir Jankélévitch), il parvient dans les années 70 à faire rimer passion et profession en écrivant sur le jazz dans Les Nouvelles littéraires, Le Monde de la musique, et plus tard, Le Nouvel Observateur. En 1985, il prend la direction du Centre d’information du jazz, d’abord au Cenam, puis à partir de 1994 au sein de l’Irma. Depuis l’an 2000, il publie tous les deux ans Jazz de France, le guide annuaire du jazz en France. Officier des Arts et des Lettres, président du Jazz club de Dunkerque, membre de l’Académie du jazz, administrateur de l’Orchestre national de jazz et toujours journaliste, après avoir été membre du comité éditorial de Jazzman, il collabore aujourd’hui à Jazz Magazine/Jazzman. En 2011, il publie chez Tana Éditions Portraits légendaires du jazz. www.irma.asso.fr Sophie Alour Sophie Alour découvre le jazz avant de jouer du saxophone. C'est à 19 ans, et dans l'urgence, qu'elle conquiert l'instrument en autodidacte. Elle est ensuite très vite sollicitée pour jouer en public. En 2000, le Vintage Orchestra l'engage et, dès l'année suivante, elle crée un sextet avec Stéphane Belmondo avant d’intégrer d’un même élan le big band de Christophe Dal Sasso et des frères Belmondo. Au sein de cette formation, elle enregistre l’album Ouverture. Une nouvelle étape est franchie quand Rhoda Scott fait appel à elle pour former en 2004 son quartet. La même année, elle joue dans le big band de Wynton Marsalis et participe à un projet d’Aldo Romano. En 2005, elle enregistre son premier album Insulaire, salué par la critique. Elle est invitée à participer à de nombreux enregistrements (Alexandre Saada, Be where you are et Panic Circus, Rhoda Scott Lady Quartet). Sophie Alour réalise son deuxième album Uncaged en 2007, sur lequel elle semble brouillée avec le jazz, en conflit avec les règles obligées du genre. Le public est aussi enthousiaste que la critique : pendant deux ans, elle donne des dizaines de concerts, et ressourcée, revient vers le jazz avec un troisième album en trio, sorti en 2010 : Opus 3. www.sophiealour.com Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques improvisées 3 Pour des états généraux du jazz Le 27 juillet 2011 paraît dans le quotidien Libération « Pour des états généraux du jazz », un appel pointant notamment la situation critique du jazz en matière de diffusion. Ainsi qu’il l’avait annoncé dans un communiqué de presse du même jour, le ministre de la Culture et de la Communication Frédéric Mitterrand a reçu en octobre une délégation des signataires, Laurent Coq, Pierre de Bethmann et Alex Dutilh, pour préparer un temps de travail articulé autour des questions qui ont alimenté le texte de cette tribune. À l’issue de cet entretien, il a été décidé de constituer un groupe de travail piloté par Georges François Hirsch, le Directeur général de la création artistique, pour lui communiquer une analyse et des propositions d’ici le 15 décembre 2011. La Délégation à la musique de la DGCA conduit ce groupe de travail. Les thèmes à aborder ainsi qu’un calendrier ont été arrêtés lors de la réunion méthodologique du 2 novembre 2011. On peut consulter l’avancée de ces travaux sur le site de l’Irma (www.irma.asso.fr/Etats- generaux-du-jazz-le). Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques improvisées 4 ■|| Se former ■ Le jazz dans les conservatoires Présent depuis une quinzaine d’années dans les conservatoires sous forme de pratiques collectives (big band, ateliers d'improvisation…) et d'ateliers instrumentaux, le jazz est principalement enseigné dans de nombreux départements jazz qui proposent un enseignement complet (technique instrumentale, travail de l'improvisation, formation musicale, histoire et culture musicales). Ces cursus débouchent sur des certifications et des diplômes de fin d'études parfois délivrés en partenariat avec les écoles spécialisées (l’Edim de Cachan, l’APEJS de Chambéry, Jazz à Tours…). Une centaine de conservatoires (à rayonnement régional et départemental) proposent ces cursus, rassemblant quelques 10 000 élèves (source : Deps du ministère de la Culture et de la Communication, en 2010, pour les disciplines percussions, jazz et musiques dérivées). ■ Les écoles de jazz et de musiques actuelles Dans les années 80, bien avant l’entrée massive du jazz dans les conservatoires, ont été fondées, souvent à l'initiative de musiciens professionnels, des écoles associatives consacrées au jazz et ses diverses esthétiques. Réparties sur l'ensemble du territoire, elles fonctionnent de façon autonome, affichent des ambitions diverses, privilégient tel ou tel style, mais s'accordent sur l'extrême diversité des musiques actuelles et de leur public. Toutes, ou presque, proposent des formations destinées aux amateurs et des cursus professionnalisants. La grande majorité de ces écoles (38 actuellement) s'est regroupée au sein de la FneijMa (Fédération nationale des écoles d'influence jazz et de musiques actuelles). La FneijMa joue un rôle de premier plan dans le secteur des musiques actuelles en travaillant activement à la structuration de l'enseignement, la reconnaissance des diplômes et des métiers ou l’insertion professionnelle des étudiants. Les écoles membres de la Fneijma délivrent le certificat Fneijma, un diplôme de fin d’études initiales, homologué au niveau IV (baccalauréat) donnant le titre de Musicien interprète des musiques actuelles (Mima), premier échelon d’artiste de la musique reconnu officiellement comme certification professionnelle par le répertoire national des certifications professionnelles. Le référentiel très complet qui sous-tend ce diplôme pointe sur les multiples compétences du musicien de musiques actuelles : artistiques, techniques et de gestion de carrière. Fiches du Guide pratique de la musique Métiers de la musique > Musiques jazz et improvisées http://mediatheque.cite-musique.fr/gpm/fiches Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques improvisées 5 ■ Les formations supérieures et professionnelles ► Le DNSPM Le premier cycle d’études supérieures – soit 3 années d’études – est assuré depuis 2007 par les pôles supérieurs de musique. Les étudiants obtiennent un diplôme reconnu : le DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien). Les pôles supérieurs travaillent en partenariat avec l’université et les études musicales sont obligatoirement couplées avec une licence de musique. Ce double diplôme (DNSPM/licence) permet une reconnaissance au niveau européen et l’accès aux masters français et étrangers. Actuellement préparent au DNSPM jazz, les établissements suivants: Alsace Conservatoire de Strasbourg (en préfiguration du Pôle d'enseignement supérieur des arts de Strasbourg) Partenariat avec l'université de Strasbourg. www.conservatoire.strasbourg.eu Bourgogne Pôle d'enseignement supérieur de la musique en Bourgogne Partenariat avec l'université de Bourgogne (Dijon) et Le Studio des variétés (Paris). www.pesm-bourgogne.fr Bretagne – Pays-de-la-Loire Pôle d'enseignement supérieur spectacle vivant Bretagne-Pays de la Loire Partenariat avec l'université de Rennes II. www.pessv-bretagnepaysdelaloire.fr Ile-de-France CMDL – Centre des musiques Didier Lockwood Partenariat avec le Pôle supérieur de Paris Boulogne-Billancourt et l'université d'Évry Val d'Essonne. http://cmdl.free.fr Pôle supérieur d'enseignement artistique Paris-Boulogne Partenariat avec l'université de Paris IV Sorbonne et le Centre des musiques Didier Lockwood. www.pspbb.fr Pôle supérieur de la musique Seine-Saint-Denis (Pôle sup' 93) Partenariat avec l'université de Paris VIII Vincennes-Saint-Denis. www.polesup93.fr Nord-Pas-de-Calais Pôle supérieur d'enseignement artistique de Lille Nord-Pas-de-Calais Partenariat avec l'université de Lille III. vlambrecq@mairie-lille.fr bhumetz@mairie-lille.fr Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques improvisées 6 Le département Jazz et musiques improvisées du Conservatoire national supérieur de Paris (CNSMDP) prépare au DNSPM jazz. Le concours d’entrée, extrêmement sélectif, fixe la limite d'âge à 25 ans. La classe de jazz accueille 13 étudiants en 2010 (sur 55 présélectionnés). Le deuxième cycle d’études supérieures (master) est assuré exclusivement par le CNSMD de Paris. CNSMD – Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris www.cnsmdp.fr ► Le European Master Jazz (Eujam), initié en 2010, est un master européen (www.ntnu.edu/eujam) qui rassemble les établissements suivants : CNSMD de Paris www.cnsmdp.fr Conservatorium van Amsterdam (Pays-Bas) www.ahk.nl Jazz Institute Berlin (Allemagne) www.jazz-institut-berlin.de Norwegian University of Science and Technology – Department of Music (Trondheim) www.ntnu.edu Rhythmic Music Conservatoire (Copenhague) www.rmc.dk Rencontres de la Médiathèque – Cité de la musique Artiste de jazz/musiques improvisées 7 Le jazz à l'université À l’université, plusieurs cursus de musicologie (licence ou master) intègrent des unités d'enseignements (UE) consacrées aux jazz et à ses esthétiques (création contemporaine, musiques populaires, musiques de tradition orale, jazz). Certaines universités proposent même des filières ou parcours spécifiques centrés sur ce répertoire musical : ► Université uploads/s3/ prof-du-musicien-jazz.pdf