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ÉCRIVEZ NOUS ENVOYEZ VOS INFOS Pour le mois d'Avril par e-mail : levantard2@gmail.com ATTENTION : Prochain bouclage Fin Mars N° 3 Mars 2010 Édition Mouffetardienne du « Vantard du Faubourg » Tiré à 1000 exemplaires Le Vantard de mars est arrivé, il va débouler dans vos vies comme les ides sur une toile cirée. Je sais bien que tu l’adores… Giboulée, giboulée, et qu’elle a de jolis yeux… Jules César fut assassiné le 15 mars, aux ides (quinzième jour du mois). Qui a dit que Mars était le dieu de la Guerre ? Avec le temps qui se dérègle comme nos vies qui se délinéarisent et se fragmentent en petites facettes, avec notre complexe d’Arlequin, nous ne savons plus sur quel pied danser. Faites comme Santina, apprenez le tango. Un numéro sous les auspices de la musique, un numéro de music-hall, vous y verrez les effets de la time machine, le Scopitone de nos souvenirs les plus lointains, la Journée de la femme le 8 mars, le 14, on vote, la fête des Mères le 15, la Saint-Patrick le 17 (tous au Connolly’s !), le 21, c’est le printemps, et, le 25, on embrasse toutes les femmes et les hommes grecs que l’on rencontre dans la rue. C’est permis, vu que c’est le jour de leur fête nationale et pour leur dire que, même s’ils sont surendettés, qu’ils ont trop fait chauffer la Carte Bleue, ils font toujours partie de la famille. Nous sommes reconnaissants à ce peuple qui a inventé le concept de démocratie, entre autres, et qui nous a donné tous ces philosophes présocra- tiques qu’il serait bon de relire de temps en temps. Non mais !!! René Olivares est un être particulier, lorsque je l’ai rencontré à Satuna près de Cadaquès, en Catalogne, il m’était apparu comme un individu fantasque, je ne m’étais pas trompé. Ses premiers émois : les peintres maudits, Van Gogh, Gauguin, Toulouse - Lautrec. Ce dernier a toujours fasciné les étrangers, ah, encore et toujours cette aga- çante attraction pour les petits déplaçant leurs ombres de géant dans des décors de bordel. « En venant à Paris, j’ai signé avec la Bohème psyché- délique », et pourtant, adolescent, dans son Chili natal, il rêvait d’aller au Tibet et il a atterri chez Tibéri et les intellos de gauche, « enfin ce qu’il en reste », lâche-t-il dans un soupir de nostalgie pour l’imagination au pou- voir… « Après mes études de peinture et après avoir peint quelques pochettes de disque, je voulais aller à Paris mourir de faim, mais ma femme cuisine très bien, encore un projet difficile à réaliser ». A l’entendre, « le pouvoir de la pensée a été remplacé par celui du crime qui règne sur le monde », cependant son côté réfugié artistique croit au pouvoir de la création qui renvoie à des questions philosophiques. Sa Gare de Perpignan, c’est le Jardin des Plantes, son centre du monde, « e projet de domination de la Nature par l’homme n’a aucun sens si on ne connaît rien de la vie dissolue d’un Descartes ». Il a fini par rendre visite aux ambas- sadeurs du monde animalier qui reçoivent en audience privée les gens qui viennent leur porter leurs lettres de créance devant les cages. Chaque animal encagé a vu son destin basculer dans la diplomatie grâce à lui. Il est frère de l’Orang Outang, le fils fécond de la terre et de l’eau, encore dans la naïveté des amours de jeunesse, peintre inquiet de l’humanisme et de la solitude. Il pratique le renversement dans tous les compartiments de sa vie. Ainsi quand les médecins lui ont conseillé d’éviter le vin pendant quelque temps, il a inventé les « Vino- relles » en colorant ses merveilleux dessins, en trem- pant ses doigts dans le rouquin. Drôles d’aquarelles enivrées par l’alcool et le pourpre de ce breuvage sacré issu de la dive bouteille. René porte bien son prénom, lui, le « Crooner Rock Mantique des Cantiques » n’arrête pas de créer par ennui, d’inventer pour un futur utile, et en même temps de rester lui-même. En effet, ce Chilien n’a jamais voulu apprendre à prononcer correctement la langue française, nous sommes condamnés à toujours deviner ce qu’il dit. Parfois, il s’assoit à la terrasse d’un café Rue Mouffetard et observe les passants. Leur dé- marche le renvoie à un animal précis et son œil affûté ne rate jamais sa cible. Il a exercé tous les métiers en rapport avec son art : illustrateur, décorateur, peintre, poète, et un jour, je l’ai entendu parler espagnol, honnêtement, on ne com- prend pas très bien ce qu’il dit même dans sa langue maternelle. Il vous raconte des histoires hilarantes en les traduisant de sa langue natale, parfois ça marche et parfois non. René Olivares a hanté tous les bars de la Mouffe, il en connaît par cœur leurs petits rituels, ce qui en fait un être délicieux et particulièrement civilisé comme les statues de l’île de Pâques , avec lesquelles il a une relation mystique, une intuition profonde de ce qui est, une dimension que l’on retrouve dans ses peintures : des autels et des icônes. spectacles et concerts spectacles et concerts (suite...) Le 5ème disque, 53 Rue Mouffetard est à l’honneur en Mars. Merci infiniment Mme Laurence FIARI d’avoir financé les hommes à la feuille de chou. Merci pour votre accueil et votre sourire ravageur. Vive la musique du 5ème disque sans oublier les DVD. Un mois de mars présocratique : chaque printemps est un matin du monde Les pensées de Françoise Goodshyott •  Si les mots trahissent ta pensée, c’est qu’elle le mérite. •  Ça ne me dérange pas d'avoir raison. •  Tu vois, là, tu n’y vas pas avec le dos de la main morte. •  Les écrivains font chier, ça se voit que le papier ne refuse pas l’encre. •  C’est pas parce que tu es chirurgienne qu’il faut cri- tiquer la viande ici. •  Son cul était tellement beau que j’aurais pu écrire une lettre au père Noël dessus. •  Il y en a qui sont perdus dans leurs pensées ; lui, il est juste seul. •  Le peuple ne sait pas parler : ou il vocifère ou il ferme sa gueule. Plumar Kostic « Au commencement était le chaos », dit Anaxagore… Bienheureuses pierres ! La pensée est un gyroscope, elle se nourrit des seules éraflures qu’elle arrache aux parois. N’étant pas doué, comme l’enfant des sables, de la faculté de mourir en réponse à l’obligation de me nommer, je vais apprendre à m’évanouir quand on me demandera à quoi je pense. la boite à conneries CENOT (président du jury en 2009 et directeur artistique de « Poésie en liberté ») et avec l’altiste Sophie DURTESTE. Musique avec Jonathan DICKIN- SON and THE WEDDING BAND Tout le mois de Mars Exposition photos, Les Vestiges d'Hollywood. Salon de thé au dessus du cinéma le Panthéon, 13 rue Victor Cousin. 12h30 à 18h30, tous les jours ouvrables quand il pleut! café de la nouvelle mairie 19 Rue des Fossés Saint-Jacques 75005 Paris Lundi 29 Mars V e r n i s s a g e e x p o p h o t o , Les figures du vin naturel de paris. au verre à pied, 118bis rue Mouf- fetard 75005 Tel: 01 43 31 15 72 Du 18 février au 7 Mars Exposition de peintures, un artiste anglais de Leeds, Alan Chadderton, dessins et peintures. Samedi 13 Mars 18h à 19h30 Café Philo, une fois par mois, se renseigner sur place pour la date. Prince roro parlera avec vous, de la beauté. Du Mardi 9 au Dimanche 28 Mars Exposition Peintures et photos Daniel Ponsard. Retour de Macédoine du Monastère de St Joakim Osogovski. Mercredi 10 Mars Musique et chansons 19h-21h, Christophe Mercredi 17 Mars 19h-21h, c'est Marie-jo qui s'y colle. Samedi 20 Mars à 19 h, Soirée poé- tique, texte de Pablo Neruda, "L'or et la patate". C'est 2 comé- diens et Claude connait pas les noms. Aaaah le Glaude !! À moins que ce ne soit Laure et Lapatate. Connolly's corner 12 rue Mirbel Dimanche 7 Mars : John G. Mat- thews 19h. Guitare violon chant, Blues, Folk, Blue Grass, country. Un musicologue Aver- ti, Averty, Azerty. Dimanche 14 Mars : Up ya Boya devenu Faolan. Sublime groupe de Folk Irlandais composé de Français qui font chier les Irlandais par leur jeu en "Sus 4" impeccab'. Bénédicte Lecroart, toujours merveilleuse chanteuse du groupe, qui vient du Jazz, le même... Céline Rivaud au sublime violon souvent imitée, jamais égalée. Philippe Hunsinger brillant zou- boukiste compositeur et arrangeur du groupe, et Baptiste Rivaud à la flûte enchantée. Bref que du bonheur sur ta Guiness. Dimanche 21 Mars, Old Time Bluegrass avec Vincent Blain Dimanche 28 Mars Emmanuel Delahaye (irish bouzouki et man- doline), et Michel Sikiotakis (flute, uillean pipes), le duo élastique auquel se joignent régulièrement un bodhran (tambour sur cadre joué uploads/s3/ vantard-mars3.pdf

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