[Tapez ici] [Tapez ici] LA DEMARCHE SNOEZELEN Plan : Présentation générale 1ère
[Tapez ici] [Tapez ici] LA DEMARCHE SNOEZELEN Plan : Présentation générale 1ère définition Les fondements Les référentiels théoriques La méthodologie Le snoezelen au quotidien : un état d’esprit pour travailler la relation 2ème définition Proposition d’une méthodologie pour transmettre la pratique snoezelen Les cinq formes de la snoezelen à Pierre Valdo depuis 2004 Présentation générale Il n’est pas facile de définir le Snoezelen, le consensus n’existe pas. Pour certain, il s’agit d’une méthode de travail relationnel, pour d’autre d’une approche globale de la personne fragilisée, pour d’autre encore d’un état d’esprit particulier basé sur des principes humanistes. Depuis l’ouverture de Pierre Valdo en 2004, notre Directeur Claude Dietrich et le Dr Samir Salman ont choisi l’approche Snoezelen comme fil conducteur du travail des éducateurs. Elle est inscrite dans le projet d’établissement et environ 80 % du personnel a été forméi au niveau 1 de la sensibilisation. La place qu’occupe aujourd’hui le Snoezelen à Valdo est la conséquence d’un long cheminement, d’abord dans l’esprit des personnes, ensuite dans la réalisation concrète et matérielle de la démarche. Nous avons diversifié l’approche Snoezelen dans l’institution sous cinq formes principales dont nous préciserons plus bas le détail. Les enjeux institutionnels de la snoezelen dans un établissement sont nombreux. Organisationnels d’abord, mais aussi relationnels, professionnels, éducationnels, voire thérapeutique et de management. 1ère définition = 1ère approche, la salle snoezelen Snoezelen c’est avant tout un lieu, une pièce, un endroit où l’on se pose, où l’on se laisse aller. Un autre monde de lumières douces, de sons apaisants, d’odeurs agréables, de touchers chaleureux et de communication sensorielle. Snoezelen est un néologisme hollandais intraduisible directement en français. Il résulte de l’association de deux verbes : « doezelen » et « snuffelen ». « Doezelen » désigne toute l’attention chaleureuse portée à une personne engendrant la détente, permettant ainsi l’ouverture sensorielle pour « snuffelen », c'est-à-dire accéder au plaisir de stimulations sensorielles visuelles, auditives, olfactives, kinesthésiques ou gustatives. [Tapez ici] [Tapez ici] Né dans les années 80, lors d’un camp de vacances pour personnes handicapées dans un village de toile, ce concept n’en finit pas d’évoluer et de faire des adeptes entraînant un réel courant social partagé par de nombreuses institutions s’occupant de personnes en état de grande dépendance. S’adressant à l’origine aux personnes polyhandicapées, le concept à rapidement intéressé les professionnels intervenants dans les unités de soins palliatifs et sur d’autres formes de handicap comme la déficience mentale, la déficience physique, l’autisme, les démences de type Alzheimer, la trisomie 21, etc. Nécessitant une approche éthologique de la personne, la « snoez’attitude » est avant tout une attitude basée sur l’empathie, la communication non verbale, la sensorialité. Elle s’appuie sur la capacité de la personne humaine à percevoir au moyen de ses cinq sens, sa capacité d’action, et sa capacité d’émotions et de sentiments. Il s’agit ici de prendre en compte les ressources et non les déficits de la personne. Les fondements Quatre idées forment les fondements de la démarche snoezelen : La détente conçue comme moyen d’ouverture de la personne (et non comme but, sinon certains médicaments sont efficaces) Les stimulations sensorielles comme moyen de communication (et non comme simple éveil) Le sujet dans sa dimension humaine de façon inconditionnelle Les neurosciences comme cadre théorique Les référentiels théoriques Se déclinent en trois niveaux, correspondant aux trois cycles de la formation. De façon global, le maître-mot qui résume l’ensemble des référentiels théoriques de la démarche snoezelen est la PLURIDISCIPLINARITE. La raison en est simple et immédiate quant on sait que l’on travaille avec l’humain. Rien n’est plus complexe et rien ne nécessite autant de réflexion, de méthodologie et de référents différents. La difficulté est alors d’articuler entre eux ces différents référents de façon harmonieuse pour ne pas donner l’impression d’une simple juxtaposition de connaissances, renvoyant ainsi une image morcelée de l’humain. C’est ici la partie la plus difficile. Il faut également veiller à ne pas enfermer la personne dans un savoir trop figé, immuable, bien que certaines vérités sur le fonctionnement humain pourront être approché avec leurs composantes scientifiques quasi définitives. Les champs du savoir qui concernent la démarche snoezelen sont vastes, allant des neurosciences et de la biologie évolutionniste à la psychologie humaniste en passant par la [Tapez ici] [Tapez ici] systémique ou par les discours organisationnels, institutionnels et du travail. Tous ces champs n’ont pas le même statut des savoirs fondamentaux. La méthodologie Dans son essence, elle décline la façon de traduire un SAVOIR et un savoir ETRE en un savoir FAIRE. Dans les détails, elle indique comment utiliser les principes généraux de la snoezelen pour répondre et « coller » à la définition de la démarche snoezelen. ETRE et SAVOIR FAIRE 1° accueillir quelqu’un d’extra- ordinaire 2° créer un environnement sécurisé 3° accompagner la personne dans le respect de son intentionnalité 4° quitter la personne par la distanciation progressive 1° user des moyens d’approche : - Mimétisme de posture - Modification des points d’appui - Le regard - La voix - Les objets transitionnels - Proxémie et postures 2° user des systèmes corporels de la sécurisation : - Réduction des tensions - Complémentarité des postures - La voix - Les synchronies 3° observer les canaux sensoriels de la personne, se synchroniser à son fonctionnement pour s’inscrire dans l’ICI-MAINTENANT 3’° l’expérience authentique de ses sensations permet de vivre l’instant présent pour aller à la rencontre de l’intentionnalité du sujet 4° user des mécanismes de la distanciation progressive [Tapez ici] [Tapez ici] Le snoezelen au quotidien : un état d’esprit pour travailler la relation « Etre dans l’Etre plutôt qu’être dans le Faire » 2ème définition = l’ approche au quotidien C’est, au réveil le matin, permettre à la personne de se réveiller tranquillement en lui entrouvrant les stores. Mettre une lumière douce, moduler sa voix pour dire bonjour ; Frapper à sa porte et s’annoncer d’une voix empathique. C’est s’approcher de la personne, lui parler, lui dire bonjour et la préparer à la prochaine étape, le lever. L’installer confortablement dans un fauteuil, ou dans son lit et lui approcher le petit déjeuner où les odeurs de café ou de chocolat viendront caresser les narines, associées au lait, au pain chaud ou aux biscottes beurrées. Les papilles peuvent s’ouvrir aux divers goûts représentés. Nous n’oublions pas d’administrer les médicaments. C’est ensuite le départ vers la toilette, où une douche avec jet adapté pour l’un, une douche sur le brancard douche, pour l’autre, ou un bain détente pour le troisième, à température idéalement chaude pour tous. Tout en parlant d’une voix calme avec la personne concernée, nous lui proposons sur un fond musical, un massage du cuir chevelu qui vient accompagner des soins du corps : effleurage du visage, massages des zones d’appui, application de crème contre la sécheresse de la peau. Puis c’est le moment de faire sentir, l’eau de toilette ou le parfum que la personne acceptera d’essayer. L’habillage avec aide ou guidance et le brossage des dents précèderont la séance coiffure et le « bien-être dans sa peau », base d’une harmonie entre la personne et son milieu. Un réveil en douceur, un petit déjeuner équilibré, une toilette tonique donnent le tempo à une journée de bien-être. Nous poursuivons la matinée avec une prise en charge en cognition ou en motricité, dans un climat détendu et serein. Nous écouterons la souffrance de la personne que nous essayons de comprendre et de soigner par un traitement adapté et nous la solliciterons pour partager avec nous ses possibilités et ses compétences. Un moment de calme servira ensuite de transition avant d’arriver au repas du midi où nous prendrons le temps de bien installer le résident, de lui parler du menu, et de l’informer du déroulement de la séance : prise de médicaments, hydratation, repas dans le calme, et prise en compte de des problèmes de confort et de déglutition. Vient ensuite l’heure de changer la couche à l’abri des regards ; nous profitons du soulève-malade pour assurer une installation de qualité et la personne sera accompagnée soit dans sa chambre, soit dans le lieu de vie pour partager un moment avec les autres résidents : moment de socialisation, d’interactions par des jeux de société ou des contes ; moment de paix partagée auquel fera suite un après-midi sensoriel : atelier de cuisine, ou de pâtisserie, atelier de musique avec divers instruments qui entrent en fonction, atelier bricolage, sorties à la piscine ou au cheval, ballades dans la nature, écouter, sentir, toucher, voir, goûter, faire des roulades sur l’herbe pour ceux qui le peuvent, accrocher le temps, le suspendre….Moment de ressourcement, moment d’être soi, moment de partage, de souvenirs, d’unisson. [Tapez ici] [Tapez ici] Vient ensuite le moment de la collation,où les goûts, les couleurs, les odeurs surgissent et s’imposent au nez ; moment convivial, de socialisation, avant de regagner le lieu de détente avec le souffle du ventilateur à notre cou, du chant de l’eau ou des oiseaux jaillissant du lecteur CD, de l’installation du résident, qui sur un fauteuil, qui sur une uploads/s3/la-demarche-snoezelen-en-institution-rpar 1 .pdf
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- Publié le Fev 19, 2021
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