Condamne a mort Le Dernier Jour d’un condamné est le troisième roman écrit par

Condamne a mort Le Dernier Jour d’un condamné est le troisième roman écrit par Victor Hugo en 1828, dans lequel l’écrivain raconte, sous forme d’un monologue interne, Adoptant les techniques de l’autobiographie, le roman se compose de 49 chapitres avec un récit qui comporte trois parties ; Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville qui se consacre au dernier voyage vers la Place de Grève qui symbolise la guillotine. Les personnages : Le condamné : on ne sait pas quel crime il a commis. Il est jeune, sain, fort et éduqué. Il aime sa fille Marie et s’occupe pour son avenir. Les représentants de la société : Juges, magistrats, directeur de la prison représentent la société. Pour eux, une exécution est une chose banale qui doit se dérouler dans les formes. Le prêtre : il ne parle avec son coeur, il semble indifférent. Les geôliers : Quelques-uns sont gentils avec lui, d’autres ne le sont pas. Il y en a ceux qui parlent avec lui et d’autres qui le traitent comme un animal. Sa femme et sa mère : Elles ne sont pas décrites, mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné à mort. Marie : Fille du condamné, elle a trois ans, son père lui voue un amour absolu, mais elle ne le reconnaît pas. Elle est persuadée que son père est mort. La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle. Elle semble assoifée de sang. Le président du jury : est “calme”. Les jurés : sont “blêmes et abattus” mais c’est à cause de la fatigue due à la longue délibération. L’huissier : Un homme insensible qui vient annoncer au condamné le rejet de son pourvoi en cassation. Il ne s’intéresse qu’à son tabac et aux nouvelles politiques sans importance. La mort ne l’émeut pas Le directeur : est gentil, mais cette gentillesse est intolérable quand il informe le condamné que c’est ” pour aujourd’hui”. Un homme qui a été condamné à mort par la guillotine dans la France du XIXe siècle écrit ses réflexions, ses sentiments et ses peurs en attendant son exécution. Son écriture retrace son changement de psyché vis-à-vis du monde extérieur à la cellule de prison tout au long de son emprisonnement et décrit sa vie en prison, de l'apparence de sa cellule à la personnalité du prêtre de la prison. Il ne trahit pas son nom ou ce qu'il a fait au lecteur, bien qu'il laisse vaguement entendre qu'il a tué quelqu'un ; juste une victime sans nom, sans visage, sans signification. Fait intéressant, le roman contient également un plan de Jean Valjean, le héros des Misérables d'Hugo. Alors que le condamné attend d'être exécuté, il rencontre un autre condamné qui raconte l'histoire de sa vie. L'homme lui dit qu'il a été initialement envoyé en prison pour avoir volé une miche de pain pour sauver la famille de sa sœur.[2] Ceci, bien sûr, est la même trame de fond que Hugo donne pour Jean Valjean.[3] À un autre moment, il essaie de s'échapper en dupant un garde superstitieux pour lui donner ses vêtements. Le garde le fait presque jusqu'à ce que le bon sens prenne le dessus sur lui et qu'il refuse d'échanger des vêtements avec le condamné. Le jour où le Condamné doit être exécuté, il voit sa fille de trois ans pour la dernière fois, mais elle ne le reconnaît plus, et elle lui dit que son père est mort. Le roman se termine juste après qu'il implore brièvement mais désespérément le pardon et maudit les gens de son temps, les gens qu'il entend dehors, criant avec impatience le spectacle de sa décapitation. Chapitre 1 : Tout en se rappelant son passé de liberté, il parle de l’obsession vis-à-vis de l’idée de mourir sur la guillotine. Chapitre 2 : Seul dans sa cellule, il s’enferme dans l’angoisse et la souffrance morale. Chapitre 3 : Le condamné semble accepter ce jugement et se plonge dans ses rêves. Chapitre 4 : Autrefois hôpital pour les soldats infirmes, la prison de Bicêtre est dans un état délabré et vétuste. Chapitre 5 : Grâce à son obéissance et à quelques mots latins, il bénéficie de faveurs comme le papier ou encore les plumes. Chapitre 6 : Le condamné décide de noter son journal et se lance dans l’écriture afin d’oublier ses angoisses. Chapitre 7 : Il remet en question l’idée d’écrire du fait qu’il ne voit pas d’intérêt à sauver d’autres hommes alors que lui-même est condamné à mourir. Chapitre 8 : Dans l’attente de son pourvoi en cassation, il s’aperçoit soudain qu’il est à son dernier jour. Chapitre 9 : En faisant son testament, le prisonnier regrette de quitter des personnes fragiles et vulnérables ; sa femme et sa mère, mais surtout sa fille de trois ans. Chapitre 10 : Enfermé dans une cellule de deux mètres carrés et entourée de quatre murailles de pierres de taille. Chapitre 11 : Il passe son temps à décrire les murs de sa cellule, mais il est pris de peur et d’affolement dès qu’il a vu l’échafaud dessiné sur le mur. Chapitre 12 : En découvrant sur les inscriptions murales les noms de quatre criminels célèbres passés par la même cellule, comme Papavoine, un tueur d’enfants, il est pris de panique à l’idée de la mort. Chapitre 13 : Le prisonnier raconte l’agitation de la prison lors du départ des forçats pour Toulon. Chapitre 14 : Après avoir repris connaissance, il se retrouve dans l’infirmerie à observer par la fenêtre le départ des détenus à la prison de Toulon. Chapitre 15 : Désespéré et torturé moralement, le prisonnier retourne dans sa cellule, en espérant obtenir une grâce imaginaire qu’il n’obtiendra jamais. Chapitre 16 : Pendant les quelques heures passées à l’infirmerie, le prisonnier avait entendu la voix d’une jeune fille qui chantait l’histoire d’un assassinat. Chapitre 17 : Dans ses idées, il rêve de s’évader, mais son rêve est interrompu par la réalité de l’incarcération et de la mort. Chapitre 18 : Le gardien entre dans la cellule et lui demande, avec une politesse excessive, ce qu’il désire à manger. Chapitre 19 : Lors d’une visite inattendue, le directeur de la prison se montre agréable et gracieux. Angoissé, le prisonnier comprend que l’heure de son exécution est venue. Chapitre 20 : Terrifié, il pense à son surveillant et à la prison qui remplit son esprit. Chapitre 21 : Il est informé du rejet de sa demande du pourvoi en cassation. Chapitre 22 : Le prisonnier se fait conduire à la Conciergerie en attirant la curiosité des passants qui s’arrêtent pour regarder la voiture. Chapitre 23 : Dès son arrivée au Palais de Justice, le prisonnier est enfermé en compagnie d’un autre condamné. Chapitre 24 : Il est furieux du fait que l’autre condamné lui a pris sa redingote. Chapitre 25 : Le prisonnier est amené dans une cellule équipée d’une table, une chaise et tout pour écrire. Ce confort reste toutefois sous la surveillance d’un gardien de proximité pour empêcher toute tentative du suicide. Chapitre 26 : Convaincu de la certitude de son exécution, il écrit une lettre à sa fille dans laquelle il exprime toute sa douleur et sa souffrance. Chapitre 27 : Obsédé par la guillotine, il essaie d’imaginer son exécution qu’il prévoit atroce. Chapitre 28 : Ayant déjà assisté à une exécution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Chapitre 29 : Le malheureux détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas, et se révolte contre la peine de mort. Chapitre 30 : Il renvoie le prêtre qui revient le consoler et souhaite rester seul pendant sa réflexion. Chapitre 31 : L’architecte de la prison envisage de rénover les murs de la cellule du détenu au cours de l’année suivante. Chapitre 32 : L’arrivée du nouveau gardien et la fin du rêve de l’évasion. Chapitre 33 : Il préfère se réfugier dans le rêve pour retrouver des souvenirs en compagnie de sa bien-aimée la petite Espagnole Pepa. Chapitre 34 : Il regrette profondément son crime, et ne pense qu’à sa mort qui est pour bientôt. Chapitre 35 : Il estime que contrairement à lui, les gens ordinaires sont vivants et libres. Chapitre 36 : Il se rappelle lorsqu’il a évité une chute mortelle lors de sa visite à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Chapitre 37 : Le détenu décrit l’Hôtel de Ville au moment des exécutions observées par les spectateurs. Chapitre 38 : A deux heures et quarante-cinq minutes, le prisonnier ressent des douleurs physiques violentes. Chapitre 39 : Il essaie d’imaginer par quels moyens il va supporter son exécution, et souffre davantage. Chapitre 40 : Il rêve d’une éventuelle grâce du roi, et refuse de perdre espoir. Chapitre 41 : Le prisonnier réclame la présence d’un prêtre tout en décidant d’affronter la mort avec courage. Chapitre 42 : Après le départ du prêtre, le uploads/S4/ condamne-a-mort-resume.pdf

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  • Publié le Jui 08, 2022
  • Catégorie Law / Droit
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