Dictionnaire étymologique des mots françois dérivés du grec et usités [...] Sou
Dictionnaire étymologique des mots françois dérivés du grec et usités [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Morin, J.-B. (inspecteur d'Académie à Grenoble). Dictionnaire étymologique des mots françois dérivés du grec et usités principalement dans les sciences, les lettres et les arts ... par J.-B. Morin,... enrichi de notes par M. d'Ansse de Villoison,... et revu... par M. de Wailly,.... 1803. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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Les exemplaires exigés par la loi, ont été déposés la Bibliothèque nationale. DÎ^IONNAIRE 1 ,r ÉTYMOLOGIQUE DES MOTS FRANÇOIS DÉRIVÉS DU GREC, ET USITÉS PRINCIPALEMENT DANS LES SCIENCES, LES LETTRES ET LES ARTS Ouvrage utile aux jeunes gens, et aux personnes qui ne sont point versées dans les langues anciennes. Orty a joint les noms des nouvelles mesures, et les autres mots nouveaux tirés du Grec. Par J, B- MORIN, Directeur d1 Ecole secondaire ` à Clermont-Ferrand. Enrichi de notes par M. d'An sa DE Vu loi s on, membre de l'Institut national de France, des Académies de Londres Rerlin. GoLlingUG, Jéna, &c. &c. ei revu, eu l'abaeuce de l'auteur, par M. de Waillï chef de l'enseignement auFrylanée de Paris.. .nova fictaqne nuper liabebnnt verba fidem si GriBCûfoute cadaat parce detorta. JPc<*f. Hobat, Art. Pcet. DE L'IMPRIMERIE DE CRAPELET. A PARIS, Chez B. Wab.EE, Libraire; quai des Augustins, n° 20. AN XI – i8o5. J. B. G. D'ANSSE DE VILLOISON, Membre de l'Institut national de France, de la ci- devant Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de Paris, et de celles de Londres,Berlin, Gotllngue, Jéna, Manheim Erfort Upsal Copenhague Madrid, Rome, Naples, Cortone, Velétri, &c. &c. Professeur provisoire de grec moderne à la Biblio- thèque nationale. L'hommage d'un essai qui a quelque rap- port à la langue grecque, s'adresse natu- rellement à l'un de ses plus dignes, de ses plus célèbres interprètes. Vous le présenter, c'est rappeler au public ce profond savoir, ce génie pénétrant ce goût exercé qui vous ont mérité l'estime et l'admiration de l'Europe savante. Je n'avois pas encore l'avantage d'être connu de vous, lorsque j'ai été flatté d'ap- prendre que mon manuscrit, dontle libraire vous avoit confié l'examen à mon insu avoit obtenu, votre suffrage et que votre approbation en avoit seule décidé l'impres- sion. Il auroit été plus digne du jugement fa- vorable que vous avez bien voulu en porter,. A ÉPITRE DÉDICATOIRE. si le séjour de la capitale m'avoit procuré le bonheur de profiter de vos lumières, et du fruit de vos longs voyages en Grèce, en Italie et en Allemagne; j'aurois trouvé des secours multipliés dans les bibliothèques publiques, et sur-tout dans la vôtre, si riche en littérature grecque, latine, orientale, italienne, et dans la partie des antiquités et des inscriptions. Mais quoique j'aie été privé de ces avantages, il sera toujours vrai de dire que mon ouvrage doit le jour à la pro- tection flatteuse que vous lui accordez; et je ne serai pas moins honoré, si vous dai- gnez en agréer la dédicace, comme un foible tribut de ma reconnoissance. J. B. Morin. PRÉFACE. TOUT ce qui nous vient des Grecs rappelle la mé- moire d'un peuple distingué par son génie et par ses talens et devenu le modèle le bienfaiteur des autres nations. Nés sous un ciel heureux, et doués d'une imagination vive et féconde, ils sem- blent avoir cultivé avec un égal succès les sciences, les lettres et les arts. Poésie, éloquence, his- toire, philosophie, &c. ils ont excellé dans tous les genres et c'est avec raison que la Grèce a été appelée l'école du genre humain. Quoique subju- guée par les Romains, elle conserva néanmoins sur ses vainqueurs l'empire que donnent les talens et les lumières sur l'ignorance et la barbarie bien plus, en transportant chez eux ses arts et ses sciences, elle acquit des droits mérités à leur reconnoissance et à leur admiration (i). C'est alors qu'il fut beau de voir les vainqueurs, de- venus disciples des vaincus apprendre la langue des Homère des Platon des Démoslhène des Thucydide et sur le modèle de ces grands hommes se former une foule d'écrivains célè- bres, dignes rivaux de leurs maîtres. (l) Grœcia capta forum victorcm cepiit et artes Intulit rigrcsû Lalio. HoRAT. PRÉFACE. Les arts fleurirent en Occident jusqu'à l'époque où, Constantin abandonnant le séjour de Rome ils revolèrent à sa suite vers leur ancienne patrie. Mais la révolution qui renversa l'Empire grec fit prendre à la terre une face toute nouvelle et l'on vit avec une sorte d'étonnement se rele- ver de dessous les ruines de Rome, son ancien génie enseveli pendant douze siècles avec elle. De l'Italie, les sciences et les beaux-arts des Grecs passèrent en France où ils se sont fixés en même temps que l'étude de leur langue y a été mise en honneur. La nation françoise doit le goût de l'érudition grecque auxBudé, aux Etienne (Henri, Robert, &c.), et à plusieurs autres qui se sont fait un nom immortel dans la république des lettres. Ces nouvelles connoissances ont été pour quel- ques-unes des langues modernes une source fé- conde de richesses nouvelles et elles ont singu- lièrement contribué par les modèles du beau qu'elles offroient en tout genre, à leur faire perdre insensiblement leur barbarie primitive. Ce n'est que fort tard qu'on vit éclore le bon goût en France aussi la langue qui se ressentoit de la barbarie de la nation, ne s'est-elle polie et per- fectionnée que dans le dix-septième siècle. Car les langues éprouvent les mêmes révolutions que les Etats; grossières et imparfaites dans leur ori- gine, elles ne se perfectionnent qu'en raison PRÉFACE. de la civilisation des peuples qui les parlent. Les langues vivantes ont donc conservé à l'imitation de celle des Romains quantité de mots grecs usités particulièrement dans les sciences et les arts, dont ils expriment avec net- teté et précision, soit les instrumens, soit les opérations ou les découvertes. Suivant l'opinion la plus commune, c'est au douzième siècle que l'on commença d'introduire dans la langue fran- çoise quelques termes grecs de la philosophie d'Aristote et ce fut vers le seizième que la mé- decine désigna par des noms grecs les différentes parties du corps humain les diverses maladies et leurs remèdes. Depuis on n'a cessé de faire des emprunts à la langue grecque, toutes les fois sur-tout qu'on a eu besoin de désigner quelque objet scientifique. Cette langue que parloit un peuple poli et ami des arts est pour nous une mine féconde, d'où nous pouvons tirer chaque jour de nouveaux trésors. Aussi riche qu'harmo- nieuse (i), elle se multiplie, pour ainsi dire', à l'infini par le grand nombre de ses mots, par la variété de ses inflexions par ses idiômes ou dia- lectes différens: aussi offre-t-elle, plus qu'aucune autre, des combinaisons faciles pour former une infinité d'expressions nouvelles. £1) Gratis ingenium Gratis dédit ore ramndo Musa loqui. Horat. PRÉFACE. La langue françoise il faut l'avouer, est loin de réunir ces avantages précieux. Réduite à s'ap- proprier les uploads/S4/ dictionnaire-etymologique-des-mots-francais-derives-du-grec-et-usites-1805 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 02, 2022
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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