Diderot : 1713-1784 : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, 1963 / [cata

Diderot : 1713-1784 : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, 1963 / [catalogue réd. par Annie Angremy] ; [préf. de [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Angremy, Annie (1938-....),Adhémar, Jean (1908-1987),Lamagny, M.,Bibliothèque nationale (France). Diderot : 1713-1784 : [exposition], Paris, Bibliothèque nationale, 1963 / [catalogue réd. par Annie Angremy] ; [préf. de Julien Cain]. 1963. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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BIBLIOTHÈQVE NATIONALE DIDEROT PARIS 1963 DIDEROT BIBLIOTHÈQVE NATIONALE DIDEROT 1713-1784 PARIS Cette exposition a été réalisée avec le concours de la Direction générale des Arts et des Lettres. Première page de couverture : N° 335. Denis Diderot. Buste de Houdon. Frontispice : N° 235. Denis Diderot. Peinture de Louis-Michel Van Loo, 1767. Dernière page de couverture : N° 118. Frontispice de l' Encyclopédie. Gravure de B.-L. Prévost, d'après Ch. N. Cochin le fils. PREFACE A deux reprises déjà ce grand événement de notre histoire littéraire que fut la naissance de l' Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences,des Arts et des Métiers a été évoqué à la Biblio- thèque Nationale par des expositions : une première fois en 1932 avec le concours du Centre international de Synthèse dont le siège est l'Hôtel de Nevers, tout proche du Palais Mazarin; une seconde fois, en 1951, pour commémorer le deuxième cen- tenaire de l'entreprise. Diderot, qui en fut le fondateur et l'animateur, y était naturellement présent. Mais il ne l'était pas tout entier. Pour le saisir vraiment dans sa vie aventureuse comme dans son travail de créateur bien des éléments manquaient, que nous possédons aujourd'hui. Un fait important s'est produit, qui comptera dans l'histoire d'un département qu'anime le souci constant de rassembler les manuscrits des plus grands parmi les auteurs français, qu'il s'agisse de Pascal ou de Hugo : Diderot a désormais sa place dans cet ensemble à côté de Montesquieu et de son Esprit des Lois. C'est le 7 mai 1952 que le fonds Diderot- Vandeul est entré au Cabinet des Manuscrits. Il avait été quelques jours auparavant acheté aux descendants de Mme de Vandeul, fille de Diderot, par la Fondation Singer-Polignac, présenté par celle-ci au Président de la République, qui le remit à la Bibliothèque Nationale. Plus de huit mille feuillets séparés, une soixantaine de volumes reliés composaient le fonds. Le travail de classement avait heureusement été facilité par l'Inventaire établi et publié en 1951 par M. Herbert K. Dieckmann, professeur à l'Université Harvard. Nous ne dirons jamais assez ce que nous lui devons. Il a lui-même tracé dans une introduc- VI DIDEROT tion précise l'histoire du fonds à travers deux siècles. Diderot, malgré son insouciance — ses oeuvres les plus importantes n'ont été publiées qu'après sa mort, — avait rassemblé de nom- breux manuscrits ainsi que des copies. Ils furent recueillis après sa mort par Mme de Vandeul en vue d'une édition qui n'a pas été réalisée. Ils devaient connaître au XIXe siècle un sort plein de dangers. En examinant les listes qui ont été retrouvées, « on peut juger, déclare M. Dieckmann, combien ont été détruits et égarés par l'insouciance criminelle des descendants de Diderot et probablement aussi par les multiples transferts des papiers d'un endroit à un autre. Malheureusement, c'est la collection des manuscrits autographes qui a le plus souffert. La perte est irréparable. » Mais ce qui subsiste reste considérable. Une partie a été recueillie par les archives de la Haute-Marne et forme le fonds Vandeul de Chaumont, comprenant surtout des docu- ments intéressant la fortune mobilière et immobilière de la famille Caroillon de Vandeul, alors que les papiers d'un intérêt littéraire ou biographique devaient aboutir en Normandie au château des Ifs entre les mains du baron Le Vavasseur, qui comprit vraiment leur importance exceptionnelle. C'est grâce à lui que M. Herbert Dieckmann a pu les étudier, obtenant qu'ils lui fussent confiés pour deux ans en Amérique. Et c'est après de longues et difficiles négociations, une fois écartées les propositions d'achat venues de l'Université Harvard, qu'ils sont rentrés en France. M. Marcel Thomas, aujourd'hui conservateur en chef du département des Manuscrits, avait dirigé les difficiles opérations de restauration de ces documents, rendues nécessaires par un trop long séjour dans des lieux humides ; elles se poursuivirent pendant trois ans, et les beaux volumes reliés, en plein maro- quin pour les manuscrits autographes de Diderot, en demi- maroquin pour les copies et les documents divers, témoignent de la qualité du travail de notre atelier, que dirige excellemment M. Desbrosses. PREFACE VII Les historiens de Diderot, les critiques attachés à son oeuvre, plus nombreux qu'ils ne furent jamais, ont, aussitôt qu'ils l'ont pu, utilisé cette vaste, cette magnifique documentation qui s'offrait à eux. La bibliographie de Diderot s'est enrichie au cours de ces dernières années de nombreux travaux, de caractère réellement scientifique, qui abordaient enfin certains problèmes demeurés obscurs. Ils ont utilisé, dans toute la mesure du pos- sible, et grâce à un certain nombre de microfilms, le fonds de Leningrad auquel un trop petit nombre d'érudits occidentaux a pu avoir accès. L'abondance même de cette documentation ainsi mise en pleine lumière a fait souhaiter la publication d'une édition complète de l'oeuvre de Diderot qui remplacerait l'édition, pleine de mérites, mais aujourd'hui incomplète et du reste épuisée, d'Assézat et Tourneux. M. Dieckmann, qui saurait s'entourer des collaborateurs nécessaires, est plus que quiconque qualifié pour diriger une telle entreprise. On veut espérer aussi que l'édition de la Correspondance, que l'on doit à M. Georges Roth et qui compte déjà neuf volumes, ne sera pas interrompue. Parmi tant de manuscrits, un choix s'imposait, et leur pré- sentation était difficile. Le soin en a été confié par M. Marcel Thomas à Mlle Angremy, archiviste-paléographe, bibliothé- caire au département. Son érudition et sa culture apparaissent dans les remarquables notices de ce catalogue auquel sa col- lègue du département des Imprimés, Mlle Chastang qui avait déjà préparé l'exposition Rousseau, a donné un solide support bibliographique, ce qui était particulièrement difficile si l'on considère les conditions des publications de l'oeuvre de Diderot. Elle a trouvé auprès de Mme Basanoff une aide précieuse pour les livres russes. VIII PREFACE C'est à M. Jean Adhémar, conservateur en chef du Cabinet des Estampes, qu'il appartenait de diriger la partie iconogra- phique de l'exposition, mais il a souhaité s'éloigner de la pré- sentation qui fut faite par ses soins en 1951. Il s'agissait alors d'évoquer une époque et un milieu ; d'où une abondance de portraits dont beaucoup sont bien connus. On a pu en réduire le nombre pour mettre l'accent sur l'essentiel, c'est-à-dire sur Diderot amateur et critique d'art. C'est là un grand sujet, qui a été éclairé depuis qu'on ne s'est plus contenté d'extraire, sou- vent laborieusement, des écrits de Diderot les éléments d'une esthétique, mais qu'on les a confrontés avec les oeuvres mêmes qu'il a commentées. Les travaux de M. Jean Seznec, professeur à l'Université d'Oxford, sont à ce point de vue considérable ; ils ont, sur un autre plan que ceux de M. Dieckmann, mais dans le même temps, renouvelé uploads/S4/ diderot-1963.pdf

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  • Publié le Mar 01, 2022
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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