NDLR: Sont repris divers documents du site assembly.coe.int du Conseil de l'Eur
NDLR: Sont repris divers documents du site assembly.coe.int du Conseil de l'Europe avec d'autres relatifs, car il arrive que certains papiers soient effacés, par inadvertance. Session de janvier 2006 I. Projet de Résolution 1481 (2006) Nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires Le 25 janvier 2006, le Conseil de l'Europe, organisation fondée en 1949, qui a comme premier but «de défendre les droits de l'homme et la démocratie parlementaire et d'assurer la primauté du Droit» a trahi ses statuts fondateurs. Ce naufrage a eu lieu en fin d'après-midi quand cette Assemblée parlementaire regroupant 630 membres (dont 315 suppléants) issus des 46 parlements nationaux n'a pas voté, à la majorité des 2/3 nécessaire, la recommandation de la Résolution 1481 sur «Condamnation des crimes commis au nom du communisme» qui, elle, a bien été adoptée. Ainsi, la condamnation survenue bien tardivement reste sans effet et non seulement les millions de crimes commis par les régimes communistes demeurent impunis mais peuvent se poursuivre encore aujourd'hui. En effet, malgré cette affirmation stupide sur "la chute du communisme", le quart de l'humanité est soumis dans des régimes d'idéologie communiste (Chine populaire, Vietnam, Laos, Corée du Nord, Cuba). De plus, le Troisième Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement du Conseil de l'Europe (Varsovie les 16 et 17 mai 2005), a adopté une Déclaration politique et d'un Plan d'action en 3 objectifs: «- promouvoir les valeurs fondamentales communes telles que les Droits de l'homme, l'Etat de droit et la démocratie; - renforcer la sécurité des européens en combattant notamment le terrorisme, le crime organisé et la traite des êtres humains; - développer la coopération avec les autres organisations internationales et européennes.» Pour le premier objectif concernant "les Droits de l'homme, l'Etat de droit et la démocratie" (Mais Castro, la Chine et la Corée du Nord ne craignent rien) on repassera, mais il est curieux que cette docte assemblée n'aie pas compris que le deuxième, «le terrorisme, le crime organisé et la traite des êtres humains» s'applique tout à fait aux régimes communistes. Le Conseil de l'Europe a donc également trahi cette Déclaration politique de mai 2005. Quand on pense que La Cour Européenne des Droits de l’Homme est sous le contrôle d'une telle assemblée, cela laisse songeur! Plus de 15 ans après la chute du Mur, alors que les états communistes d'Europe (Albanie, Allemagne de l'Est, Bulgarie, Hongrie, Moldavie, Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Ukraine, URSS, Yougoslavie) ont disparus, le Conseil de l'Europe refuse de condamner les crimes commis au nom du communisme. Il ne s'agit donc pas de couardise, les régimes communistes s'étant effondrés suite à leur faillite, mais de corruption idéologique. Mais, un clair engagement du Conseil de l'Europe aurait un appui indispensable aux individus et organisations tels que Memorial (Russie) qui ont tellement de difficultés à faire la vérité. Page 1 sur 5 CoE sabotage de la condamnation crimes communistes 04/12/2007 http://www.fonjallaz.net/Communisme/CoE/CoE.html PDF created with pdfFactory Pro trial version www.pdffactory.com «Le Conseil de l'Europe sera-t-il la première organisation internationale à condamner "les crimes des régimes communistes totalitaires"?» Cette excellente question de Rafaële Rivais (Le Monde 21.01.06) rappelle cette triste réalité: ni l'Onu, ni les autres organisations internationales, ni même les ONG qui prétendent être les défenseurs des Droits de l'Homme, n'ont condamné les crimes commis par les régimes communistes. La résolution 1481 (2006) soumise en janvier 2006 avait été initiée par le Doc. 9875 rév. du 25 septembre 2003 contenant une Proposition de résolution intitulée: Nécessité de condamner le communisme totalitaire au niveau international. L'étude des membres qui ont oeuvré à cette proposition montre que ni Groupe socialiste (à l'exception de Mme Saks) ni Groupe pour la gauche unitaire européenne y ont participés. Etonnant pour des gens qui se prétendent les champions de la démocratie et des Droits de l'Homme? Avant le compte rendu de ce naufrage, quelques informations sur le déroulement de cette pitoyable tragédie: a) Ouverture à 15H00, clotûre 19H40. Mais, en fait, le temps consacré aux débats sur la résolution 1481 a commencé à 16H30: 3 heures pour une parodie de débat. En effet, s'il y avait 63 interventions écrites à l'avance, mais seulement 26 ont pu être faites, (Benes : Groupe démocrate européen, Einarsson, de Puig; Groupe socialiste, Németh: Groupe du parti populaire européen, Eörsi, Saks, Ivanov, Pangalos, Loutfi, Schreiner, Lozanãiç, Kanelli, Mikhailova, Pupovac, Hladiy, Kasteùns, Mimica, Kosachev, Legendre, Lachnit, Ziuganov, Zhirinovsky, Bokeria, Vareikis, Diacov, Mihkelson, Lindblad), faute de temps. b) Moins de la moitié des membres du Conseil de l'Europe ont participé (153 votes sur la résolution, 146 sur le recommandation, 7 à la buvette ?, sur 315). Ces deux faits montrent qu'il s'agit d'une parodie et même d'une insulte aux si nombreuses victimes des régimes communistes, présentes et passées! LES 100 MILLIONS DE VICTIMES DES REGIMES COMMUNISTES DEMEURENT UN DETAIL DE L'HISTOIRE. Le nombre est symbolique puisque seulement en Chine, les victimes atteindraient déjà ce chiffre! Une condamnation sans aucune implications concrètes. Si les camarades Margolin et Werth, dans un article publié par Le Monde, mettent le doigt sur l'hypocrisie du PCF et de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe dont la condamnation n'aura aucune implications concrètes, les deux attitudes étant un crachat aux victimes, mortes ou vivantes, du communisme, ils affirment que la critique devrait être réservée à des communistes comme eux, car «la nécessaire critique du communisme est trop importante pour être laissée a des anticommunistes un peu trop professionnels». La réflexion de Margolin et Werth a le grand mérite de démontrer que la condamnation des crimes de Staline par certains partis communistes n'a été qu'une imposture, leur adhésion au processus industriel - car il a été effectué par une armée de fonctionnaires, des bureaucrates jusqu'aux exécutants (GPU ou NKVD), de liquidation de classes et/ou de peuples, est toujours total. La non-condamnation du communisme par la sociale-démocratie aujourd'hui rappelle sa complicité passée et actuelle avec les régimes marxistes et pas avec leurs tellement nombreuses victimes. Un exemple, la dictature castriste à Cuba reçoit l'appui de Zapatero (PS, Espagne), de Jean Ziegler (PS, Suisse), etc... qui assure sa permanence. De plus, cette non-condamnation du communisme permet aux partis sociaux-démocrates de recevoir les voix des communistes, paléo ou néo, qui votent, même à contre-coeur, pour les "sociaux-traîtres". Au cas où ils arriveraient au pouvoir, ils Page 2 sur 5 CoE sabotage de la condamnation crimes communistes 04/12/2007 http://www.fonjallaz.net/Communisme/CoE/CoE.html PDF created with pdfFactory Pro trial version www.pdffactory.com liquideront leurs anciens amis comme Lénine l'a fait en Russie, ses premières victimes furent des mencheviks, c'est-à-dire des sociaux-démocrates. De plus, les socialistes et les communistes avaient voté contre la Résolution du Parlement Européen du 17 juillet 1998 condamnant Les Graves Violations Des Droits Fondamentaux au Vietnam. Des Droits de l'Homme à deux vitesses pour protéger les copains de gauche, fussent-ils des assassins! 1) Résolution 1096 (1996) relative aux mesures de démantèlement de l'héritage des anciens régimes totalitaires communistes adopté par l'Assemblée le 27 juin 1996. 2) Doc.10765 du 16 décembre 2005 Nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires. 3) Le projet de résolution 1481 (2006) pour la séance du 25 janvier 2006. 4) Une sinistre farce: le compte rendu de la session du 25 janvier 2006. 5) Faute de temps, 3 interventions n'ont pas pu être faites. Mme POSTOICO (Moldova), communiste, tente de noyer le poisson en mettant toute la faute sur Staline ce qui rend inutile la résolution 1481 puisqu'au XXe congrès du PCUS, Khrouchtchev a réglé ce problème. M. CUBREACOV (Moldova), révèle des crimes encore occultés comme le fait que «Le 13 et 14 juin 1941, le gouvernement communiste a déporté en Sibérie plus que 250'000 roumains de Bessarabie, dans la plupart des femmes et des enfants». Quant à M. POZZO DI BORGO (France), se basant sur de nombreux faits, montre que si «des idéologies [sont] différentes [le nazisme et le communisme] mais les résultats, hélas, sont comparables». De plus, il dénonce «l'alibi de l'égalité, un mensonge puisque dans les régimes communistes, les chefs et ses larbins ont des écoles, des hôpitaux, des magasins, des wagons, de lieux de vacances, etc. différant de ceux du peuple». Addendum 01 6) La résolution 1481 (2006) amendée le 25 janvier 2006 est adoptée, la majorité des 2/3 étant atteinte. La tentative de sabordage du Groupe socialiste en demandant un renvoi en commission échoue (81 voix contre 70, avec 2 abstentions). M. de PUIG (Espagne), pourtant historien, stigmatise le manque d'équilibre. Quant à M. EINARSSON (Suède), au nom du Groupe pour la gauche unitaire européenne, il invite l’Assemblée, au nom de son groupe unanime, à rejeter le rapport. Force est de constater que les groupes socialiste et de la gauche unitaire européenne, n'ont exprimés aucune pensées pour les victimes des régimes communistes et encore moins une aide pour les survivants. C'est solidaire la gauche! 7) La recommandation de la résolution 1481 (2006) amendée le 25 janvier 2006 pas adoptée, la majorité des 2/3 n'étant pas atteinte. Cette fois-ci, le sabotage a réussi, la résolution 1481 adoptée reste sans effet puisque la recommandation n'a pas atteint la majorité des uploads/S4/ fonjallaz-net-communisme-coe1481.pdf
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- Publié le Fev 12, 2022
- Catégorie Law / Droit
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