Eques a Quæstione studiosa NOTES A PROPOS DU RITE ECOSSAIS RECTIFIE TABLE DES M

Eques a Quæstione studiosa NOTES A PROPOS DU RITE ECOSSAIS RECTIFIE TABLE DES MATIERES I. LA STRICTE OBSERVANCE 1. ALLEMAGNE (1751-72) 5 2. SUISSE (1767-75) 6 3. FRANCE (1772-76) – PREMIER CONTACT AVEC LA SUISSE (1773) 7 II. STRUCTURES DU RITE ECOSSAIS RECTIFIE 8 1. MATRICULE NOUVELLE DES 3 PROVINCES FRANÇOISES 9 2. CODE GENERAL DES REGLEMENS DE L’ORDRE DES CHEVALIERS BIENFAISANS DE LA C. S. 9 3. CODE MAÇONNIQUE DES LOGES REUNIES ET RECTIFIEES DE FRANCE 10 4. EQUIVALENCE DES STRUCTURES DEFINIES PAR LE CODE MAÇONNIQUE ET LE CODE GENERAL 11 5. PROFES ET GRANDS PROFES (1775-1790) 11 III. LE ‘CONVENT’ DE BALE (1779) 13 IV. L’ORIENT DE BESANÇON AU XVIIIe SIECLE 15 V. RENAISSANCE DU RITE RECTIFIE EN FRANCE ET EN SUISSE 16 1. LE REVEIL EN FRANCE ET LE TRAITE DE 1811 16 a) Besançon et Paris 16 b) Lyon et Paris 18 c) Strasbourg (1810-28) 19 2. LE REVEIL EN SUISSE (1808) ET LES GRANDS PROFES 21 a) Peter Burckhardt, Grand Prieur (1810-17) 21 b) Les problèmes du Grand Prieur Félix Sarasin (1822-28) 24 c) La renaissance des Grands Profès 25 3. LYON, GENEVE ET LA GRANDE PROFESSION (1829-33) 4. LE RITE RECTIFIE EN FRANCE (1832-50) a) Le Centre des Amis à Paris 33 b) Besançon 35 5. EVENEMENTS INTERIEURS EN SUISSE JUSQU’EN 1910 35 ∴ ANNEXES 1. QUESTION DE SEMANTIQUE : LES MOTS REGIME ET RIT(E) 39 2. CONVENT NATIONAL DES TROIS PROVINCES DES GAULES (LYON, 25 NOVEMBRE - 10 DECEMBRE 1778) A). LISTE DES PARTICIPANTS 42 B). ACTES DU CONVENT 44 C). MATRICULE NOUVELLE DES 3 PROVINCES FRANÇOISES 48 D). CODE GENERAL DES REGLEMENS DE L’ORDRE DES CHEVALIERS BIENFAISANS DE LA C. S. 49 E). CODE MAÇONNIQUE DES LOGES REUNIES ET RECTIFIEES DE FRANCE 50 3. CONVENT DES CHAPITRES DE BOURGOGNE (BALE, 16-18 AOUT 1779) 51 4. DEUX DOCUMENTS 56 A). EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DU CHAPITRE PROVINCIAL DE BOURGOGNE (21 AOUT 1779) B). EXTRAIT DU RECES DU CONVENT GENERAL DE WILHELMSBAD (1 SEPTEMBRE 1782) 5. REGLE MAÇONNIQUE (WILHELMSBAD, AOUT 1782) 57 OUVRAGES ET ARTICLES CITES 58 NOTES A PROPOS DU RITE ECOSSAIS RECTIFIE 5 NOTES A PROPOS DU RITE ECOSSAIS RECTIFIE 1 Aujourd’hui, notre Ordre compte quelque 220 membres. On peut, certes, estimer ce nombre modeste. Mais le RER n’a jamais été hanté par le désir de rassembler les « gros bataillons » et il n’a jamais fait sien le slogan, fort répandu il y a quelques années, « Nous sommes le nombre, ayons la force ! » Pour nous, nous croyons fermement qu’il se doit de rester élitaire, même si ce terme n’a pas bonne presse dans notre monde actuel. Eq. a vera Traditione (1979) 2 I. LA STRICTE OBSERVANCE 1. LA STRICTE OBSERVANCE EN ALLEMAGNE (1751-1772) Le système de la Stricte Observance naît le 24 juin 1751 avec la création par Carl Gotthelf von Hund, Eq. ab Ense, d’une loge à Kittlitz, suivie de celle d’un Chapitre. La Guerre de Sept Ans (1756-1763) en arrête le développement qui reprend dès la fin des hostilités. Un singulier personnage connu sous le nom de Johnson a alors une petite année de gloire. Arrivé à Jena en septembre 1763, il prétend régulariser la vingtaine de Chapitres créés depuis 1760 par le pasteur Samuel Philipp Rosa au nom de la Mère-Loge Aux Trois Globes de Berlin et, dans un premier temps, y réussit.3 Il est ainsi amené à entrer en rapports écrits avec von Hund mais ne fait sa connaissance qu’au mois de mai 1764, au cours du Convent d’Altenberg. Quelques jours après le début de ce Convent, traité comme l’imposteur qu’il semble avoir été, Johnson prend la fuite. Rattrapé, il est emprisonné à la Wartburg et y meurt quelques années plus tard sans avoir jamais comparu devant un tribunal, civil ou maçonnique. Après Altenberg, la Stricte Observance prend un essor extraordinaire grâce à deux jeunes collaborateurs de talent, Johann Wilhelm von Zinnendorf (1731-1782) et Johann Christian Schubart (1734-1787), que von Hund sait s’attacher mais qui ne restent que peu de temps à ses côtés. Zinnendorf, Eq. a Lapide nigro, quitte la Stricte Observance en décembre 1766 et crée en 1770 la Grande Loge Nationale (Grosse Landesloge) d’Allemagne avec les rituels d’origine inconnue que lui avait transmis le Suédois Carl Friedrich Eckleff. Schubart, initié à Braunschweig en octobre 1762, reçu Maître Ecossais par Johann Joachim Christoph Bode à Hildesheim trois mois plus tard, nommé Député Grand Maître de la Mère- Loge de Berlin au mois de novembre 1763, rencontre von Hund à Altenberg, qui l’arme Eques a Struthione et le nomme Visiteur Général de la VIIe Province. Pendant quatre ans, Schubart parcourt l’Allemagne, ses pays limitrophes, et réussit à convaincre de nombreuses loges d’adopter le système de la Stricte Observance. Lorsqu’en mars 1767, von Hund apprend par Johann August Starck (1741-1816), Eq. ab Aquila fulva, l’existence de la branche cléricale des Templiers et manifeste pour elle un intérêt 1 Voir ‘Question de sémantique – Les mots Régime et Rite’ (Annexe 1). 2 Niklaus 1979: 23. 3 Voir Bernheim 1998: 75-77 NOTES A PROPOS DU RITE ECOSSAIS RECTIFIE 6 considérable, Schubart refuse d’être l’ambassadeur de von Hund à Wismar auprès de Starck. Ce soin sera confié à Franz von Prangen (né en 1737 à Kiel) et au très jeune Secrétaire de la Province, Carl Heinrich Ludwig Jacobi (né le 8 mai 1745, il n’a pas vingt-deux ans) qui en a écrit la relation.4 Ils arrivent à Wismar le 7 février 1768 et y restent plusieurs semaines. Après avoir pris connaissance de l’ensemble du ‘dossier’, Schubart rédige un rapport le 6 juin. Il y met en garde la Province contre Starck et annonce qu’il présentera sa démission de toutes ses charges au cours du prochain Convent qu’il souhaite voir convoqué dans les meilleurs délais.5 Il ne s’occupera plus de Franc-Maçonnerie pendant les quatre années suivantes. Pendant quatre ans, l’influence indirecte de Starck sur la Stricte Observance est prépondérante. Elle culmine avec la signature du Pactum Fundamentale, le 27 mai 1772, dont l’article X stipule que les Clercs remettraient copie de leurs rituels.6 Le Convent de Kohlo,7 premier Convent réuni en Allemagne depuis Altenberg, ratifie ce Pactum un mois plus tard. 2. LA STRICTE OBSERVANCE EN SUISSE (1767-1775) 8 Le zurichois Diethelm Lavater 9 devient Maçon en 1765 à Erlangen au cours de ses études de médecine en Allemagne. Zinnendorf l’élève au grade de Maître à Berlin en avril 1766, Schubart le reçoit Armiger à Leipzig un an plus tard. Rentré à Zurich au mois de juin 1767, Lavater entre en contact avec un jeune Ratsherr bâlois, Andreas Buxtorf (1740-1815). Celui-ci vient d’être reçu dans la Stricte Observance à la Préfecture de Francfort-sur-le-Main qui lui a remis une patente pour créer une loge rectifiée à Bâle, Libertas, ce qu’il fait avec son ami Peter Burckhardt (1742-1817). Contrairement à Lavater, Buxtorf et Burckhardt n’ont pas reçu le VIe grade de la Stricte Observance. Pendant plusieurs années, Lavater et Buxtorf échangent de nombreuses lettres. Il n’existait alors aucune Grande Loge en Suisse. La Grande Loge de Genève — république indépendante, Genève deviendra un canton suisse en 1814 — venait d’être fondée au mois de juin 1769. Des membres de cette Grande Loge séjournant à Zurich y créent au mois d’août 1771 une loge travaillant en langue française, La Discrétion. Lavater attend un an avant de s’y rendre en visiteur, mais le premier discours qu’il y prononce, dans lequel il fait l’éloge de la Stricte Observance, a un succès immédiat. Trois semaines plus tard, le 17 juillet 1772, la loge demande à Lavater de diriger ses travaux et adhère à la Stricte Observance. Pour von Hund et les dignitaires de la VIIe Province, le Convent de Kohlo représente la première occasion de prendre officiellement acte de la démission de Schubart et de lui adresser l’expression de leur reconnaissance pour les services qu’il a rendus à l’Ordre. Leur lettre est rédigée le 21 juin 1772, deux jours avant la fin du Convent. Le lendemain, par une coïncidence extraordinaire et alors que les deux hommes n’avaient plus de contacts depuis cinq ans, Lavater adresse une lettre à Schubart pour lui demander ses conseils au sujet de la fondation d’une Préfecture à Zurich. Schubart se déclare prêt à mettre son expérience et ses archives à la disposition de Lavater tout en le mettant en garde contre von Hund. Il lui adresse son propre exemplaire du Rotes Buch et les rituels des Ve et VIe grades pour que Lavater en prenne copie. La Commanderie de Buxtorf à Bâle reconnaît Schubart comme Visiteur Général et Lavater comme préfet. 4 Jacobi 1796, in Merzdorf 1873: 65-80. 5 [Anon. = Kessler von Sprengseysen]. 1786. Archidemides : 206-214. 6 Le texte intégral du Pactum est reproduit in Runkel I:282-290. 7 Le Convent de Kohlo s’est réuni du 4 au 24 juin 1772. 8 Voir Bernheim 1994: 127-141 & 201-216. 9 Diethelm Lavater (1743-1826), ab Aesculapio, était le treizième enfant du médecin Heinrich Lavater (1698-1774) et de Regula Escher (1699-1773). De son second mariage (1777) avec Regula Usteri, Diethelm eut quatre uploads/S4/ notes-a-propos-du-rer 1 .pdf

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  • Publié le Mar 23, 2021
  • Catégorie Law / Droit
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