15 juin - 15 juillet 2019 - Conjoncture N° 1015 - 1 Dossier spécial : bilan des
15 juin - 15 juillet 2019 - Conjoncture N° 1015 - 1 Dossier spécial : bilan des Assises de la Fiscalité 2019 Driss Guerraoui, invité du Forum Adhérents de la CFCIM À Paris, la CFCIM co-organise la Matinale Africaine de la Finance L’actualité vue par le Service économique de l’Ambassade de France www.cfcim.org 57e année Numéro 1015 15 juin - 15 juillet 2019 Dispensé de timbrage autorisation n° 956 L’INVITÉ DE CONJONCTURE ARNAUD VAISSIÉ En route vers de nouveaux modes de consommation E-commerce 2 - Conjoncture N° 1015 - 15 juin - 15 juillet 2019 15 juin - 15 juillet 2019 - Conjoncture N° 1015 - 3 Philippe-Edern KLEIN Président Editorial Conjoncture est édité par la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc 15, avenue Mers Sultan 20 130 Casablanca. Tél. LG : 05 22 20 90 90. Fax : 05 22 20 01 30. E-mail : conjoncture@cfcim.org. Site Web : www.cfcim.org Directeur de la publication Philippe-Edern Klein Président du Comité de rédaction Serge Mak Secrétaire de rédaction Nadia Kabbaj Ont collaboré à ce numéro Marie-Cécile Tardieu, Laurence Jacquot, Société de Bourse M.S.IN, Sofya Benchekroun, Rémy Pigaglio, Dounia Z. Mseffer , Sylvain Alassaire, les administrateurs et collaborateurs de la CFCIM Crédits photos CFCIM, Fotolia, Ambassade de France, DR Conception graphique Sophie Goldryng Mise en page Mohamed Afandi Impression Direct Print (Procédé CTP) ISSN : 28 510 164 Numéro tiré à 7 000 exemplaires. PUBLICITÉS Mariam Bakkali Tél. : 05 22 93 11 95 - 05 22 93 81 28 GSM : 06 61 71 10 80 mariam.bakkali@menara.ma Nadia Kaïs Tél. : 05 22 23 66 61 GSM : 06 69 61 69 01 kais.communication@gmail.com E-commerce : en route vers de nouveaux modes de consommation Savoir occuper sa place sur le web Dans le monde entier, l’e-commerce a profondément bouleversé les habitudes des consommateurs. Preuve en est l’incroyable montée en puissance des géants tels que Amazon qui, en quelques années seulement, a construit un empire international. Les circuits de distribution classiques ont dû, pour assurer leur survie, s’adapter à cette nouvelle donne. Si ce nouveau mode de consommation menace directement certains types de commerce, il off re en revanche d’extraordinaires opportunités pour ceux qui jouent la carte de la complémentarité et savent tirer profi t des puissants outils marketing proposés par le digital. D’où l’importance pour le commerce traditionnel de développer des circuits spécifi ques de distribution via internet, parmi lesquels les sites e-commerce et les plateformes dites « marketplaces ». Au Maroc, le secteur est en plein essor. Très friands de technologies internet et mobiles, les Marocains sont de plus en plus nombreux à faire leurs achats en ligne. Seuls freins à cet engouement, la sécurité des transactions et la livraison. Les opérateurs ont su rassurer leur clientèle sur ces points, mais des diffi cultés subsistent notamment en ce qui concerne l’acheminement des marchandises vers les zones rurales. Selon une étude du cabinet BCG, l’e-commerce représenterait même une chance de stimuler l’ensemble du tissu économique africain et de générer des millions d’emplois directs et indirects. En matière de e-commerce, la France n’est pas en reste au point que les hypermarchés commencent à en ressentir durement l’impact. Le pays exporte même son savoir-faire digital à travers son label « French Tech », de plus en plus reconnu à l’international. Notre invité du mois, Arnaud Vaissié, Président de CCI France International, nous livre justement son analyse sur le commerce extérieur de la France. Parmi les dispositifs phares lancés par le pays, la Team France Export que la CFCIM est très fi ère d’avoir rejointe il y a quelques mois. 4 - Conjoncture N° 1015 - 15 juin - 15 juillet 2019 attijariwafabank.com Attijariwafa bank société anonyme au capital de 2 098 596 790 DH- Siège social : 2, boulevard Moulay Youssef, Casablanca. Agréée en qualité d’établissement de crédit par arrêté du ministre des finances et de la privatisation n° 2269-03 du 22 décembre 2003 tel que modifié et complété - RC 333 6Par le groupe Attijariwafa bank. PRÈS D’UN MILLION DE TPME ONT CHOISI ATTIJARIWAFA BANK POUR LES ACCOMPAGNER POURQUOI PAS VOUS ? 27 MILLIARDS DH DE NOUVEAUX CRÉDITS POUR LES TPE ET PME EN 2019 6 GROUPE ATTIJARIWAFA BANK, PREMIER FINANCEUR DE LA TPME AU MAROC 15 juin - 15 juillet 2019 - Conjoncture N° 1015 - 5 43 Management Médiation Juridique RH Experts 50 Sommaire Regards d’experts 44 Juridique : La convention de garantie d’actif et de passif Initiatives durables 46 Trois initiatives « zéro déchet » primées à VivaTech Actus CFCIM 47 La CFCIM vous donne rendez-vous en octobre pour le prochain Forum d’ Affaires Maroc-France à Dakhla 50 Le CEFOR Entreprises de la CFCIM signe une convention avec l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé On en parle aussi... 54 L’association du mois : Association Oumnia 54 Agenda Culturel de l’Institut français du Maroc 16 Echos Maroc 6 Heetch porte plainte contre Careem devant le Conseil de la Concurrence 8 Le cabinet Michael Page présente les perspectives en matière d’emploi et de rémunérations au Maroc 10 Dossier spécial Assises de la Fiscalité 16 Driss Guerraoui, invité du Forum Adhérents 18 Arnaud Vaissié, invité de Conjoncture 20 Service é conomique de l’ Ambassade de France 22 Indicateurs é conomiques et financiers Echos International 24 16 startups marocaines au salon VivaTech à Paris 24 Hausse des investissements étrangers en France en 2018 ZOOM E-commerce : en route vers de nouveaux modes de consommation 25 26 E-commerce au Maroc : où en sommes-nous ? 30 Entretien avec Mikael Naciri, Directeur général du Centre Monétaire Interbancaire 31 Le profil du consommateur en ligne marocain 34 E-commerce : le boom des marketplaces 38 Emploi et e-commerce en Afrique 40 Les règles d’or pour créer un site de e-commerce 6 - Conjoncture N° 1015 - 15 juin - 15 juillet 2019 EchosMaroc Heetch porte plainte contre Careem devant le Conseil de la Concurrence L a compétition acharnée entre applications de VTC et taxis a franchi une nou- velle étape. Arrivé sur le marché marocain en 2018, Heetch a annoncé avoir porté plainte en mars dernier contre Careem de- vant Conseil de la Concurrence pour concurrence déloyale. Deux modèles s’affrontent. Heetch a choisi dès son implantation au Maroc de s’appuyer sur les petits taxis et a si- gné une série d’accords avec leurs syn- dicats. Careem, en revanche, travaille avec des particuliers, même si l’entreprise a aussi tenté de faire appel en partie aux petits taxis. « Pour faire ce métier, c’est-à-dire conduire un taxi, il faut avoir un agrément. C’est un secteur très réglementé. De plus, l’État a mis en place un système d’autorisation des applications mobiles. Pourtant, Careem travaille avec des voitures de tourisme sans agrément », ar- gumente Hicham Amadi, Président du Conseil d’Administration de Heetch Maroc. Pour Hicham Amadi, l’objectif de la plainte est aussi de pousser à la réfl exion sur la mise en place d’un modèle de développement pour le secteur au Maroc. « Il y a 75 000 agréments pour 90 000 chauff eurs, qui ont des familles à charge. Il n’est pas possible de simplement augmenter le nombre d’agréments, car cela diviserait le revenu des chauff eurs, qui gagnent environ 170 dirhams nets par jour. L’État a- t-il conscience de la précarité de ce secteur ? », lance Hicham Amadi, qui considère que Careem aggrave cette précarité. Le Conseil de la Concurrence, réactivé grâce à la nomination de nou- veaux membres en décembre dernier, peut prononcer des sanctions contre des entreprises « pour mettre fi n aux pratiques anticoncur- rentielles ». Elles peuvent atteindre au maximum 10 % du chiffre d’aff aires mondial de la société. Careem est aujourd’hui disponible dans les villes de Rabat, Salé, Tanger et Casablanca. Bien implantée dans les pays arabes, la plate- forme a longtemps défi é Uber jusqu’à ce que le géant américain la rachète en février dernier. Paradoxalement, Uber avait annoncé la « suspension » de son service au Maroc en février 2018 en raison de « l’incertitude réglementaire actuelle ». L’entreprise émirienne, confrontée à cette même incertitude et à des ten- sions avec les chauff eurs de taxi, avait décidé en juillet dernier de nouer une alliance avec deux syndicats, l’Union Nationale des Taxis (UNT) et le Syndicat Démocratique des Transports (SDT). Comme l’avait révélé Conjoncture en septembre 2018, l’UNT s’était retiré de l’accord. Du côté du SDT, l’accord est toujours en vigueur, mais bat de l’aile. « Honnêtement, la mise en place de l’accord a posé problème parmi nos chauff eurs. Beaucoup n’ont pas fait d’eff ort en ce qui concerne l’état de la voiture, de la tenue, de la limitation du ra- colage... », indique Hamid Belattar, Coordinateur National du SDT. Selon lui, seuls 30 à 35 chauff eurs de son syndicat sont partenaires de Careem, contre 100 à 120 au début. Careem n’a pas répondu aux sollicitations de Conjoncture. Il n’a donc pas été possible de recueillir la réaction de l’entreprise et, notamment, de vérifi er si elle est titulaire d’une autorisation de tra- uploads/Finance/ 1015-juin-2019-e-commerce1.pdf
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- Publié le Fev 18, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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