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Publicité Publicité Publicité Gourcuff dévoile ses 23 guerriers pour la CANP .23 ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6794 MARDI 16 DÉCEMBRE 2014 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 Marche des étudiants à BéjaïaP .7 ILS RÉITÈRENT LEURS REVENDICATIONS APRÈS LA CHUTE DU PRIX DU PÉTROLE Babès préconise de repenser les subventions et les investissements LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Spectaculaire prise d’otages en AustralieP .28 L’AUTEUR SE RÉCLAMAIT DE L’ÉTAT ISLAMIQUE Ghoul : “Le dossier est bien pris en charge”P .6 AVION D'AIR ALGÉRIE BLOQUÉ À BRUXELLES Finances : la cote d'alerte LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE D'ALGÉRIE AVERTIT Université : trois regards, un constat P .4 KHAOULA TALEB IBRAHIMI, FATMA OUSSEDIK ET LOUISA DRIS-AÏT-HAMADOUCHE HIER AU FORUM DE “LIBERTÉ” La marche des chômeurs de nouveau réprimée à Ouargla P .7 DEUX PERSONNES ARRÊTÉES PUIS RELÂCHÉES P .2/3 F.3442 APS AFP Zehani/Liberté Mardi 16 décembre 2014 2 LIBERTE L’actualité en question APRÈS LA CHUTE DU PRIX DU PÉTROLE Babès préconise de repenser les subventions et les investissements Pour lui, les subventions accordées aujourd’hui indistinctement devraient être plus ciblées pour bénéficier uniquement aux franges nécessiteuses de la société. De même que certains projets d’infrastructures doivent être abandonnés. L a dégringolade du prix du pétrole, qui fait réagir de plus en plus spécialistes et observateurs, ne préoccu- pe pas moins le Conseil national économique et social (Cnes) de Mohamed Sghir Babès. Lors d’un point de presse tenu, hier, en marge d’une rencontre internationa- le sous le thème : “Les mécanismes ins- titutionnels pour le suivi de l’équité so- ciale et l’amélioration des politiques pu- bliques”, co-organisée avec l’Unicef, à Alger, M. Babès a reconnu que la chute du prix du pétrole risque de se répercuter “négativement” sur le déve- loppement de l’Algérie dont l’écono- mie est basée à 98% sur la rente pétro- lière. “La chute du prix du pétrole risque d’engendrer des effets négatifs et/ou inhibiteurs sur notre économie, donc sur le développement du pays”, a souligné le président de cette institu- tion consultative, non sans insister sur la nécessité d’œuvrer désormais à re- penser l’économie nationale en procé- dant à sa diversification et de booster la production des biens, des services et de la valeur ajoutée, de façon à ne plus dépendre exclusivement des hydrocar- bures. “Si la crise (chute du prix du pé- trole, ndlr) venait à persister, il est évi- dent que nous devons revoir notre po- litique dépensière et, pourquoi pas, commencer par revoir les subventions de l’État aux produits de consomma- tion, tels que le lait, la semoule et bien d’autres produits”, a suggéré le prési- dent du Cnes, pour qui cette subven- tion doit se faire de manière ciblée. Il s’explique : “On ne peut pas continuer à subventionner autant de produits sa- chant que cette subvention ne sert pas forcément les citoyens ; elle encourage plutôt le gaspillage et la fuite des pro- duits subventionnés vers les pays voi- sins.” D’où sa recommandation de “cibler des catégories à subvention- ner”. Rappelant les politiques sociales “extrêmement poussées” menées, de- puis l’Indépendance, par les gouverne- ments successifs, M. Babès avertit que la période de la “manne financière n’est pas éternelle” et que “le temps est venu pour aller vers une vraie économie diversifiée”. “Nous suivons avec atten- tion tout ce qui se passe sur le marché du pétrole”, a ajouté le président du Cnes, insinuant sur la nécessité de pen- ser, désormais, à freiner les investisse- ments, notamment dans les infra- structures de base, dont les coûts sont souvent trop élevés et sans retour sur investissement. Paradoxalement, M. Babès juge que “si la situation se dé- grade, on sera davantage acculé à mettre l’accent sur la nécessité d’équi- té sociale”. Il explique que la diversifi- cation de l’économie permettra la création d’emplois et la fondation d’une économie basée sur le savoir et la connaissance, laquelle engendrera inévitablement l’équité sociale. Comment éliminer les iniquités so- ciales ? Quels mécanismes institu- tionnels faudrait-il mettre en place à même de permettre le suivi et l’amé- lioration des politiques publiques de- vant prendre en charge les inégalités au sein de la société ? Quelles stratégies faudrait-il adopter pour accroître le dé- veloppement économique et social du pays ? Ce sont autant de questions auxquelles tenteront, d’ailleurs, de ré- pondre les invités du Cnes à l’occasion de ce symposium international qui s’étale sur deux jours (hier et aujour- d’hui, ndlr). En quête de mécanismes institution- nels devant œuvrer à l’élimination des inégalités sociales, M. Babès comp- te s’inspirer de l’expérience de certains pays de la région Mena et d’Amérique latine, notamment le Mexique avec qui une “convention de partenariat” est d’ores et déjà annoncée. FARID ABDELADIM L e consultant économique, Abderrahmane Benkhalfa, estime que la baisse actuelle des prix du pétrole constitue un signal fort, voi- re un avertissement pour entamer les réformes structurelles de la deuxième génération que compte réaliser le gouvernement. La situation économique qui prévaut dans le pays actuelle- ment nécessite la relance des réformes et la ra- tionalisation dans les dépenses publiques. Il se- rait plus judicieux, suggère-t-il, de revoir, dès à présent, les caractéristiques de la loi de finances 2016 en ce qui concerne notamment les grands projets. Ces derniers ont besoin, selon lui, de ma- turation avant leur mise en œuvre. L’ex-délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) a, au cours de son passage hier sur les ondes de la radio Chaî- ne I, mis l’accent sur l’impérative révision de la politique sociale ou ce qui est appelé politique des subventions devenue trop coûteuse d’autant plus qu’elle représente, affirme-t-il, 21% du pro- duit intérieur brut (PIB). L’activité économique a besoin, constate-t-il, de dynamisme alors que les opérateurs économiques nationaux et étran- gers doivent se substituer à l’État en matière d’in- vestissements. “Il faut mettre en place de nouvelles mesures en matière d’investissement, de mouve- ment des capitaux et il est impératif de dynami- ser le tissu économique du pays”, propose M. Ben- khalfa. À la question ayant trait aux prix du pé- trole sur le marché international, l’expert avoue qu’ils obéissent en ce moment à des considéra- tions politiques et géostratégiques. “Les cours ac- tuels n’ont aucun lien avec l’économie”, relève-t- il. À l’instar des autres spécialistes, il pense que la dégringolade des cours du pétrole ne met pas en danger l’Algérie à court terme. La solution pour parer à un éventuel choc à l’avenir, c’est de diversifier l’économie nationale et de l’extirper des hydrocarbures. “Laisser les recettes du FRR aux générations futures…” Abderrahmane Benkhalfa fait partie de ceux qui refusent de puiser dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) pendant ces périodes de crise. “Il est préférable de laisser ces recettes pour les géné- rations futures et de les utiliser durant les périodes des vaches maigres”, souligne-t-il. “Il est également primordial de réviser à la hausse le prix de réfé- rence fiscal avec lequel est établi le budget de l’É- tat à travers les lois de finances de 37 dollars à 50 dollars le baril de pétrole”, avoue l’économis- te. Pour ce dernier, le rapport de la Banque d’Algérie sur les tendances financières et écono- miques du pays, présenté devant les députés, peut servir à la fois, observe-t-il, d’avertissement et de catalyseur pour la mise en application des ré- formes économiques. L’Algérie vit, remarque-t- il, une étape où elle doit réussir à attirer les in- vestissements directs étrangers (IDE). Et si les en- treprises qui investissent en Algérie optent pour une extension de leurs activités vers l’étranger, les projets envisagés, insiste M. Benkhalfa, doi- vent au préalable créer de la richesse localement et ne doivent aucunement servir d’instrument pour la fuite de capitaux. B. K. ABDERRAHMANE BENKHALFA À PROPOS DE LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE “Un avertissement pour entamer les réformes économiques” APS Mohamed Sghir Babès, hier, en marge de la rencontre du Cnes. “L es réserves de changes actuelles permettent à l'Al- gérie de faire face aux chocs sur la ba- lance des paiements extérieurs à court terme mais cette ca- pacité à résister aux chocs se dissipera vite si les cours du pétrole restent à des niveaux bas pendant longtemps”, a averti hier le gouverneur de la Banque d’Algérie, lors de la présentation du rapport portant sur les évolutions éco- nomiques et financières de l’année 2013 et le 1er semestre 2014 à l’As- semblée populaire nationale. Dans sa note de conjoncture sur les tendances monétaires et financières au 1er semestre 2014, la Banque d’Algérie avait indiqué que la hausse des im- portations de biens conjuguée au recul des exportations en la matière a induit une contraction de l’excédent com- mercial de la balance des paiements. Ce dernier est passé de 3,667 milliards de dollars au 1er semestre 2013 à 2,756 mil- liards de dollars au 1er semestre 2014. Outre la contraction du solde de la ba- lance commerciale de 911 millions de dollars, le uploads/Finance/ 6-6794-ecdff347-pdf.pdf
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- Publié le Dec 01, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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