QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6917 DI
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6917 DIMANCHE 10 MAI 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 Accord de paix : la rencontre de la dernière chance ? P .15 UNE RÉUNION DE L’ONU AVEC LES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD PRÉVUE CES JOURS-CI À ALGER LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Objectif : se prémunir contre la “fièvre” du marché ! P .7 D’IMPORTANTS STOCKS DE PRODUITS ALIMENTAIRES CONSTITUÉS EN PRÉVISION DU RAMADHAN Zehani Arch Publicité SEULE Mme NADIA LABIDI A OSÉ SAISIR LA JUSTICE POUR DIFFAMATION Le gouvernement ordonne une enquête g P .4 FUITE DES CAPITAUX ET RAPATRIEMENT DE L’ARGENT DE LA GARANTIE La JSK et le MCA loin d tirés d'affaire ! P .19 CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 DE FOOTBALL AF F.1190 Pression sur les ministres Corruption Benyounès : “Mes prédécesseurs ont attribué 890 agréments” P .6 IMPORTATIONS DES BOISSONS ALCOOLISÉES R E P O R T A G E Art, lettres, cinéma et Marlboro du bled D. R. Dimanche 10 mai 2015 2 LIBERTE L’actualité en question “N ous n’avons pas le temps de polémiquer”, a ré- pondu, hier, le prési- dent du Forum des chefs d’entrepri- se, Ali Haddad, aux journalistes qui tentaient d’obtenir sa réponse aux critiques adressées à son encontre par la Confédération générale des en- trepreneurs algériens (CGEA) et la secrétaire générale du Parti des tra- vailleurs, Louisa Hanoune. “Je n’aime pas polémiquer”, a insis- té M. Haddad en marge de la céré- monie de lancement de l’étude sur le label “Origine Algérie Garantie”, organisée à l’hôtel El-Aurassi à Al- ger. Le président du FCE a, cepen- dant, tenu à rétablir sa vérité. “Je suis Algérien et musulman. Je ne pourrai jamais insulter une femme ou un homme, quelle que soit son origine. Je suis un père de famille. Je sais ce que c'est le respect de l’autre”, a-t-il affir- mé. Pour M. Haddad, le FCE n’a jamais cherché le leadership, indiquant avoir organisé la première ren- contre avec le patronat, avant d’être reçu par les ministres et de recevoir les ambassadeurs. Le président du FCE soutient que son association en- tretient “de bonnes relations” avec les autres organisations patronales. “Maintenant, s’il y a une association qui n’est pas contente de ce que nous faisons, elle est libre”, a-t-il indiqué. M. Haddad a indiqué que son orga- nisation ne regarde pas ce que font les autres. “Nous exécutons notre programme. Nous travaillons pour faire passer la part de l’industrie de 5% actuellement à 15% du produit intérieur brut. C’est notre cheval de bataille. On ne s’arrête pas. Dimanche, une déléga- tion du FCE se déplacera au Qatar”, a-t-il expliqué, relevant “la situation dramatique dans laquelle se trouve l’Algérie”, notamment avec la chute des prix du pétrole de 120 dollars à 60 dollars. M. Haddad a insisté sur la mobilisation du FCE pour le dé- veloppement “de l’entreprise algérien- ne et du produit algérien”, allusion faite aux attaques de la secrétaire générale du Parti des travailleurs. “Nous créons des postes d’emploi chaque jour. Nous sommes des opérateurs sincères et travailleurs. Celui qui a quelque chose à redire n’a qu’à aller à la justice. Les portes sont ouvertes et ils les connaissent mieux que nous”, a lancé le président du FCE. M. R. LE PRÉSIDENT DU FCE RÉPOND À SES DÉTRACTEURS “Nous n’avons pas le temps de polémiquer” L e premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, a estimé, hier, à Kherrata, que la crise que traverse l’Algérie actuellement est une crise de régime et pas celle d’une personne, faisant al- lusion, en termes à peine voilés, aux critiques essuyées par le président de la République. “La crise est une crise de régime et pas d’une per- sonne et la maladie est celle d’un régime et pas celle d’une personne”, a-t-il déclaré lors d’un meeting populaire animé à la salle des fêtes de la localité, à l’occasion du 70e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945. Pour M. Nebbou, le régime, ignorant toutes les menaces qui planent sur le pays, “fixe des lignes rouges et se soucie seulement de ses intérêts, même si cela peut mener à l’anarchie”. Autre cible du premier secrétaire du FFS : les partis regroupés au sein de la CLTD lesquels n’adhèrent pas à la proposition du plus vieux parti d’opposition. “Le seul souci d’une partie de l’opposition est l’élection présidentielle an- ticipée et une commission indépendante pour l’organisation des élections comme si le problè- me résidait dans une seule personne”, dira-t-il. Revenant sur les difficultés rencontrées par son parti pour la concrétisation de son projet de consensus national et le retard mis pour l’or- ganisation de la conférence du consensus, l’ora- teur assurera qu’en dépit du refus des uns, des hésitations des autres et des lignes rouges fixées par certains, “le FFS poursuivra ses efforts pour convaincre les uns et les autres et pour lever les lignes rouges fixées”. Puisque, selon lui, “la ques- tion n’est pas celle de l’avenir d’un parti mais celle de l’avenir de l’Algérie et de son existen- ce”. Abordant la commémoration des mas- sacres du 8 Mai 1945, le premier secrétaire du FFS a rappelé qu’en dépit de la demande in- sistante de son parti pour la reconnaissance du statut de martyrs aux victimes de ces événe- ments, les autorités s’entêtent dans leur refus. “53 ans après l’Indépendance, le régime a refu- sé de leur reconnaître la qualité de martyrs en rejetant la proposition de loi du FFS, adressée au bureau de l’APN, laquelle place les martyrs de 1945 au même niveau que ceux de la pério- de 54-62”, a-t-il dit. “Bouzid Saâl et les 45 000 victimes de ces événement ne sont-ils pas des martyrs ?”, s’est-il interrogé. De son côté, Ali Laskri, membre du présidium du FFS, a estimé, dans son intervention, que “la France doit reconnaître ses crimes en Algé- rie”. Selon lui, les “les archives doivent être rou- vertes des deux côtés de la Méditerranée pour que les nouvelles générations apprennent ce qui s’est passé”. Abordant la feuille de route du FFS pour le consensus, l’orateur a indiqué que son parti va continuer sur la même voie. À ceux qui prédisent un échec de la dé- marche, M. Laskri dira : “Nous n’avons pas échoué, c’est le régime qui a échoué.” Il plaide- ra pour un changement sans violence. “Nous voulons notre printemps”, a-t-il martelé. HAKIM KABIR MOHAMED NEBBOU À KHERRATA “C’est une crise de régime et pas d’une personne” C e qui relevait de l’inconce- vable, il y a à peine un mois, tend à devenir le feuilleton politique de ce printemps. Il s’agit évidemment des ma- nœuvres en cours pour des- tituer Abdelkader Bensalah de la direction du RND et de rendre les commandes au titulai- re du poste pendant presque vingt ans, Ahmed Ouyahia. Pas moins de 304 sur les 360 membres du Conseil national, instance souveraine entre deux congrès, ont signé la pétition réclamant le départ de l’actuel SG du Rassemblement. La contestation a gagné aussi le Parlement et le gouvernement. Tous les députés et 34 sénateurs sur 42, ainsi que pratiquement tous les mi- nistres en poste ont émargé pour le retour d’Ouyahia. Selon notre source, d’anciens membres du gouvernement et cadres in- fluents du parti, à l’instar de Chérif Rahmani, n’ont pas été encore approchés pour les inci- ter à rejoindre le front anti-Bensalah. Bien en- tendu, ce dernier ne compte pas abdiquer sans livrer bataille, même s’il affirme à découvert qu’il mettra l’intérêt du parti au-dessus de ses ambitions personnelles. Ses partisans, bien qu’en minorité pour l’heure, s’attellent à remo- biliser les troupes et à renverser la tendance. Ils utilisent, dans leur démarche, un argument imparable : Bensalah a le soutien de la prési- dence de la République et demeure, en consé- quence, inébranlable à son poste à la tête du Rassemblement. Ses détracteurs ne désar- ment pas pour autant. Ils lui donnent un dé- lai pour présenter sa démission. Le cas échéant, ils actionneront la machine de la destitution. Dans cette optique, les deux tiers des membres du Conseil national (le quorum est largement atteint par les contestataires) ont toute latitu- de de convoquer une session extraordinaire de l’instance et de rendre effectifs les changements souhaités à la direction du Rassemblement. Sinon, ils pourraient attendre la tenue de la ses- sion ordinaire du CN, prévue le 10 juin pro- chain, pour passer à l’acte. Quoi qu’il en soit, le sort d’Abdelkader Bensalah semble bel et bien scellé. Il reste juste à adopter la procédure qui impac- tera le moins possible la stabilité du parti. Pour rappel, il est reproché au patron du RND son impassibilité dans la gestion des affaires du par- ti. Il faut dire que Bensalah n’est pas vraiment parvenu à chasser l’ombre d’Ahmed Ouyahia, qui a démissionné précipitamment du secré- tariat général du RND en janvier 2013. Quelques mois plus tard, au congrès du par- ti, c’est Bensalah qui uploads/Finance/ 6-6917-bbf058ba-pdf.pdf
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- Publié le Apv 16, 2021
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