Supplément Sport LA JSK, LE MCA ET L’ESS DONNENT LE TON Le mercato s’emballe dé

Supplément Sport LA JSK, LE MCA ET L’ESS DONNENT LE TON Le mercato s’emballe déjà ! P .13 à 17 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7251 LUNDI 6 JUIN 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Billel Zehani/Liberté Pourquoi le saccage des bustes des Bouguermouh ? P .24 OUZELLAGUEN PÉTITION D’“EL KHABAR” Cri des hommes libres pour défendre l’Algérie des libertés P .8 ALORS QUE L’ÂGE LÉGAL EST MAINTENU À 60 ANS Ouyahia crie au complot et prend la défense de Benghabrit P .6 CIBLANT LE COURANT CONSERVATEUR ET LES ISLAMISTES “Je me mets au-dessus de tout opportunisme politique malsain” P .6 ABDERREZAK MAKRI TACLE SOUFIANE DJILALI ET S’EXPLIQUE Marche contre l’insécurité à Tizi Ouzou P .24 À L’INITIATIVE DES REPRÉSENTANTS DES COMITÉS DE VILLAGE D’OUACIF KHALFA MAMERI DÉDICACE SON DERNIER LIVRE “KRIM BELKACEM” À TIZI OUZOU “Nous avons une dette de reconnaissance envers ceux qui ont libéré l’Algérie” P .9 Bouterfa : “Le recours à l’endettement extérieur est inévitable” P .7 BESOINS DE FINANCEMENT DE SONELGAZ Retraite anticipée C’est fini! K. Tighilt/Liberté BENGHABRIT DEVRAIT LE CONFIRMER AUJOURD’HUI Une 2e session du bac le 14 juin P .4 AF AF P .3 L D’I ’I ’I ’INF F NF NF N ORMATION 37 RU AF AF AF F AF AF AF F AF Lundi 6 juin 2016 2 LIBERTE L’actualité en question L e domaine minier national n’a pas encore livré tous ses secrets. En un mot, il reste beaucoup de pétro- le et de gaz à découvrir, l’Algérie restant sous-explorée. Telle est la conclusion principale de la ren- contre organisée par l’Agence nationale de va- lorisation des hydrocarbures (Alnaft) sur l’ac- tivité prospection dans le secteur des hydro- carbures. En effet, le potentiel en hydrocarbures des bassins du sud-ouest du pays s’avère très important. Les bassins de Timimoun et de Reg- gane uniquement recèlent des ressources considérables : 1 230 tcf (1tcf : 28 milliards de mètres cubes) e 1 milliard de barils de pétro- le, 8 découvertes, pour le premier, 1 412 TCF e 14 milliards de barils de pétrole, 20 décou- vertes pour le second. En supposant qu’un volume compris entre 2 et 5% de ces ressources est découvert, une moyenne avancée par plusieurs spécialistes, entre 1 000 et 2 000 milliards de mètres cubes de gaz, 500 millions de barils à 1 milliard de barils de pétrole en termes de réserves en pla- ce pourraient être mises au jour uniquement pour ces deux bassins. Mais pour arriver à ce résultat, un gros travail de prospection et d’exploration reste à effec- tuer dans ces zones. Autre difficulté, cette ré- gion du sud-ouest, à 70% sous-explorée, si elle présente un haut potentiel en hydrocarbures, ces ressources sont néanmoins essentiellement constituées de gaz de schiste, de pétrole de schiste, de gaz et de pétrole compacts. Ce qui pose un sérieux problème de rentabilité dans le contexte actuel de baisse des prix du pétrole. Découverte de gaz à Tiaret Quant au nord du pays, il est comme le sud- ouest du pays sous-exploré. Il présente égale- ment un potentiel intéressant même s’il semble de moindre importance que les ressources des bassins de Timimoun et de Reggane. Mais la découverte récente par Sonatrach de gaz à Tia- ret (débit de plus de 1 000 mètres cubes/heu- re) relance l’intérêt pour les bassins du nord du pays où l’effort de prospection et d’explo- ration effectué par Sonatrach reste timide, l’es- sentiel des investissements se concentrant au sud-est et au sud-ouest du pays. Ces gros efforts de prospection et d’explora- tion ne peuvent porter leurs fruits rapidement sans l’implication des compagnies internatio- nales qui disposent des technologies adé- quates pour découvrir et extraire ces res- sources non conventionnelles. Or, dans le débat, les représentants des com- pagnies internationales présents tels que ceux de Total, Repsol, Anadarko, vivement intéres- sés s’attendent à des assouplissements, des in- citations plus adéquates pour pouvoir, éven- tuellement, s’engager dans des travaux de prospection. Le président d’Alnaft, Sid-Ali Be- tata, a rappelé que son agence est ouverte à toutes les propositions des compagnies en vue d’améliorer le cadre réglementaire ou contrac- tuel qui régit le secteur des hydrocarbures. Ces dernières, dans une situation d’expectative, veulent des dispositions réglementaires qui améliorent la rentabilité des projets et la flui- dité dans la prise de décision. Considérant le cadre réglementaire actuel pas suffisamment attractif, d’où le report de l’appel d’offres en matière d’exploration pré- vu pour le premier semestre 2016, ces compa- gnies sont, néanmoins, en situation de veille, sachant que le domaine minier national recè- le des opportunités à saisir, pour peu que soit améliorée son attractivité et qu’outre une hausse des prix du pétrole prévisible à moyen long terme, l’environnement politique et sé- curitaire en Algérie soit plus favorable. K. REMOUCHE CONCLUSIONS DE L’ALNAFT À PROPOS DE LA PROSPECTION DE NOUVELLES RESSOURCES D’HYDROCARBURES “Il y a encore beaucoup de pétrole et de gaz à découvrir” Le potentiel en hydrocarbures des bassins du sud-ouest du pays s’avère très important. AF Publicité D. R. Le potentiel algérien en pétrole et en gaz reste important. Lundi 6 juin 2016 3 LIBERTE L’actualité en question ALORS QUE L’ÂGE LÉGAL EST MAINTENU À 60 ANS Retraite anticipée : c’est fini ! Selon les membres de la tripartite, les conditions financières actuelles du pays ne permettent plus de maintenir ce dispositif mis en place en 1997, dans le cadre de l’ajustement structurel imposé par le FMI. L e départ à la retraite sans condition d’âge, c’est fini. La décision a été en- térinée, hier, par la tri- partite organisée à la ré- sidence d’État “Djenane El-Mithak” à Alger. “Il y a eu un ac- cord avec tous les concernés pour amender l’ordonnance n°97-13 du 13 mai 1997”, a annoncé le Premier mi- nistre à la fin des travaux de la tri- patite. Si le départ à la retraite sans condition d’âge se conjugue désor- mais au passé, l’âge légal de la retraite ne change pas. Il est maintenu à 60 ans. L’ordonnance n°97-13 du 13 mai 1997, instituant le départ à la re- traite sans condition d’âge, a été pro- mulguée “dans une conjoncture par- ticulière de mise en œuvre du pro- gramme d’ajustement structurel, à titre transitoire, pour atténuer les ef- fets induits par les fermetures d’en- treprises et les compressions d’effec- tifs”. Les participants à la tripartite, et afin de préserver et consolider le dispositif de retraite, considèrent que “les conditions actuelles ne per- mettent plus le maintien de ce dis- positif”. À l’unanimité, ils ont admis que son maintien “entraîne des conséquences dommageables aussi bien aux équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite (CNR) qu’à l’outil de production qui enre- gistre chaque année d’importantes dé- perditions au niveau de ses ressources humaines, notamment les plus qua- lifiées dans un dispositif qui s’est avéré souvent inégalitaire”. Selon certaines sources, pas moins de 400 000 travailleurs ont bénéficié de ce dispositif depuis sa mise en pla- ce, pour une enveloppe de 360 mil- liards de dinars. Les participants à la tripartite ont, de ce fait, exprimé leur totale adhésion à l’abrogation des textes relatifs au départ à la retraite sans condition d’âge. “Un groupe de travail sous l’égide du gouvernement veillera à la mise en œuvre de cette re- commandation, afin de sauvegarder les équilibres financiers de la Caisse nationale de retraite”, souligne le communiqué de la tripartite. Le Premier ministre a annoncé la cou- leur dès l’ouverture de la rencontre en évoquant “les aménagements lé- gislatifs à engager en matière de droit du travail et de retraite”. Il s’agit, a-t-il a indiqué, de “garantir à tous les travailleurs les mêmes droits sociaux, sans privilèges indus ni exception dérogatoire, afin d’as- surer la pérennité du système natio- nal de retraite basé essentiellement sur l’intergénérationnelle”. Un nouveau modèle de croissance en maturation “Le gouvernement a inscrit l’objectif de porter les recettes des exportations hors hydrocarbures à 9% des re- cettes des exportations globales d’ici à la fin de l’année. C’est possible”, a indiqué le Premier ministre en évo- quant le nouveau modèle de crois- sance. Le gouvernement a souligné que “le développement économique et social, qui s’est consolidé et intensi- fié durant les dernières années, dé- pendait largement des hydrocar- bures, de la dépense publique et du rôle de l’État en tant que premier in- vestisseur et plus important em- ployeur”. Mais ce modèle de déve- loppement, avec la baisse des prix du pétrole, n’est plus soutenable. Du coup, le gouvernement veut aller vers un modèle de croissance plus in- tensive. Dans son intervention à l'ouverture de la tripartite, M. Sellal a précisé que ce nouveau modèle de croissance économique “déploie une approche claire et consensuelle” jusqu'à 2019 avec des perspectives à l'horizon 2030. Ledit modèle de croissance in- tègre “un cadrage budgétaire, sur le court et moyen terme, réaménagé en fonction des éléments factuels de conjoncture tout en maintenant uploads/Finance/ 6-7251-d0826473-pdf.pdf

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  • Publié le Nov 07, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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