La réforme du bac et les retraites au menuP .4 BENGHABRIT RENCONTRERA DEMAIN LE

La réforme du bac et les retraites au menuP .4 BENGHABRIT RENCONTRERA DEMAIN LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7323 MERCREDI 31 AOÛT 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER D. R. L’Algérie a atteint le “Pic-Oil” de son gisement pétrolier P .7 SELADJI CHAKIB, CHERCHEUR EN ÉNERGIE THERMIQUE La facture d’importation des céréales a baissé de 28,5% P .7 DURANT LES SEPT PREMIERS MOIS DE 2016 COMMUNICATION DE HAMOU AMIROUCHE AU COLLOQUE SUR LE CONGRÈS DE LA SOUMMAM (26 AOÛT 2016) Ramdane Abane, le rassembleur L’ÉCRIVAIN SERA INHUMÉ À MARSEILLE Nabil Farès tire sa révérence P .11 MÉDÉA Quelles opportunités d’investissement dans l’agriculture pour les jeunes ? P .8 PROCÈS EN APPEL DE SLIMANE BOUHAFS À SÉTIF Le procureur demande la confirmation de la première peine P .2 ISMAÏL BENACER “Fier de porter le maillot de l’équipe d’Algérie” P .13 APRÈS LES DERNIÈRES PLUIES DILUVIENNES Tamanrasset de nouveau dans la boue P .6 Au rythme des retards, des arrêts des travaux... P .6 PROJET DE DÉDOUBLEMENT DE LA VOIE ENTRE BOUIRA ET SOUR EL-GHOZLAINE P .3 P .15 D. R. D. R. EN RAISON DES DIFFICULTÉS FINANCIÈRES DES COLLECTIVITÉS LOCALES Chantiers : le gouvernement autorise les retards lture nes ? P .8 A près un long entracte estival, sa dernière sortie sur le terrain re- monte au 23 juin dernier avec la visite effectuée alors dans la wilaya de Tiaret, le Premier mi- nistre, Abdelmalek Sellal, re- prend ses sorties sur le terrain. Il se rend au- jourd’hui dans la wilaya de Saïda pour une vi- site d’inspection. Une visite du chef de l’Exé- cutif qui intervient à la veille d’une rentrée qui s’annonce plutôt bouillonnante aussi bien sur les plans social et économique que sur le plan politique. Sur le plan social, le contexte actuel est marqué par des tensions que couvent plusieurs secteurs, notamment ceux de l’édu- cation et de la santé, où des signes de mécon- tentement sont d’ores et déjà manifestes. Le pouvoir d’achat des Algériens, laminé par une inflation de plus en plus galopante, consti- tue l’autre facteur qui pourrait à tout moment provoquer l’embrasement du front social. Économiquement, la situation est tout simple- ment inédite avec la crise qui s’est installée de- puis quelques mois déjà, avec le déclin des re- cettes pétrolières sur lesquelles repose le PIB national. Sur le plan politique, la situation est loin d’être rassurante. Au-delà de l’éternel bras de fer entre le pouvoir et l’opposition, des conflits seraient nés au sein même de l’Exécu- tif et des formations politiques qui lui sont ac- quises, voire d’autres organisations appendices du pouvoir. Ces conflits, qui s’inscriraient dans le sillage de “la guerre de succession” engagée depuis quelque temps entre les clans du pou- voir, semblent s’exacerber davantage à l’ap- proche des échéances électorales dont les lé- gislatives prévues pour mai 2017. Des conflits maintes fois exprimés en effet, y compris par des ministres en exercice, tantôt par des accu- sations adressées à leurs prédécesseurs, tantôt par des fléchettes décochées à l’adresse même de leurs actuels collègues au sein du gouver- nement. Les exemples sont légion. C’est dire que la rentrée sociale et politique s’annonce plutôt chargée pour le gouverne- ment. Ainsi, M. Sellal aura la lourde mission de désamorcer tous ces conflits et surtout de tenter de rassurer les citoyens, notamment à la veille de la rentrée scolaire coïncidant avec une rentrée scolaire et un “Aïd coûteux” pour les ménages. Comme à chaque fois, l’offre de logements sociaux locatifs constitue l’éternel argument que réitérera M. Sellal à l’occasion de cette visite à Saïda où il procédera d’ailleurs à la pause de la première pierre pour la réali- sation d’un projet de “4 900” logements. M. Sel- lal ne manquera pas de tenter de convaincre, par ailleurs, sur les opportunités économiques du pays, non sans mettre en avant, comme à l’accoutumée, l’engagement de l’État à accom- pagner les investissements dans l’optique de construire une économie diversifiée. En résu- mé, le Premier ministre jouera la carte de l’apaisement à la veille de cette rentrée socia- le qui, pour le moins qu’on puisse dire, se pré- sente sous les auspices d’une crise multidimen- sionnelle. FARID ABDELADIM Mercredi 31 août 2016 2 LIBERTE L’actualité en question LE PREMIER MINISTRE SE REND AUJOURD’HUI EN VISITE DE TRAVAIL À SAÏDA Quelle recette de Sellal pour la rentrée ? Les rentrées sociale et politique s’annoncent plutôt chargées pour le gouvernement. Ainsi, M. Sellal aura la lourde mission de désamorcer tous ces conflits et surtout de tenter de rassurer les citoyens, notamment à la veille d’une rentrée scolaire coïncidant avec un “Aïd coûteux” pour les ménages. Publicité PROCÈS EN APPEL DE SLIMANE BOUHAFS À SÉTIF Le procureur demande la confirmation de la première peine n Le procès en appel de Slimane Bouhafs a eu lieu, hier, à la cour de Sétif, sans aucun incident. Accusé d’avoir porté atteinte aux préceptes de l'islam et propos indécents envers le Prophète (QSSSL), à travers des écrits et des photos partagés sur les réseaux sociaux avec des centaines d’activistes, notamment d’Algérie et de Tunisie, un Algérien de confession chrétienne depuis 2002, originaire de Bousselam dans la daïra de Bouandès, au nord de la wilaya de Sétif, a comparu, hier matin, devant la cour de Sétif. À l’issue des plaidoiries, le procureur de la République a demandé que la première condamnation, prononcée par le tribunal de Béni Ourtilène, le 7 août dernier, soit confirmée. Cinq ans de prison ferme assortie de 100 000 DA d’amende. Le verdict sera connu mardi prochain. Lors du procès, le mis en cause est revenu sur une partie de ses déclarations et a essayé de nier toutes les accusations retenues contre lui, indiquant qu’il n'était pas l’auteur des écrits et qu’il n’a fait que les partager sur les réseaux sociaux. De son côté, Me Kourta Yahia, l'un des trois avocats de l’accusé, a demandé à la cour de limiter la condamnation à une amende. Rappelons que Slimane Bouhafs, dont les proches qualifient l’affaire de “délit d’opinion et de liberté d’expression”, a été arrêté et incarcéré à Sétif à la fin du mois de juillet dernier, avant de comparaître devant le tribunal de Béni Ourtilène. Étant un farouche opposant au pouvoir, ses proches estiment que la peine a été très lourde, car il ne faisait qu’étaler ses opinions sur les pages facebook qu’il gérait. F. SENOUSSAOUI F.828 Mercredi 31 août 2016 3 LIBERTE L’actualité en question EN RAISON DES DIFFICULTÉS FINANCIÈRES DES COLLECTIVITÉS LOCALES Chantiers : le gouvernement autorise les retards Aucune révision des prix ni augmentation des prix unitaires du marché ne doivent être appliquées ou prévues pour ce prolongement des délais de réalisation limité entre six et douze mois. L e g o u v e r n e m e n t , confronté à la disette fi- nancière, se montre in- dulgent avec les entre- prises publiques qui au- raient du mal à réaliser les projets qui leur sont confiés dans les délais contractuels. Dans une récente instruction adressée aux membres du gouvernement et aux walis, et portant sur les délais de réa- lisation des projets dans le secteur du bâtiment et des travaux publics et hydrauliques, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a demandé aux concernés d’autoriser les maîtres d’ouvrage de prendre leurs disposi- tions indispensables en concertation avec les entreprises de réalisation en vue de prolonger les délais de réali- sation pour éviter à celles-ci des pénalités de retard. “Des chefs d’entreprise m’ont saisi pour faire part de leurs difficultés de trésorerie suite au retard enregistré par les maîtres d’ouvrage d’honorer leurs factures suite à la situation fi- nancière que traverse le pays. Ce qui a induit des difficultés pour réunir les crédits de paiements nécessaires”, affirme le document signé par le chef du gouvernement. Et d’ajouter : “Cette situation a mis les entreprises de réalisation concernées dans des dif- ficultés financières qui ne leur per- mettent pas de faire face à leurs en- gagements et, de ce fait, elles ne peu- vent appliquer les dispositions prévues par le code des marchés dans les dé- lais réglementaires prévus dans les contrats d’engagement. Une telle si- tuation risque de mettre les tra- vailleurs de ces entreprises en chô- mage”, ajoute M. Sellal. Le Premier ministre demande aux ministres et aux walis de faire en sor- te que les délais de réalisation soient prolongés de 6 à 12 mois, suivant un protocole d’accord qui devra être si- gné entre le maître d’ouvrage et l’entreprise concernée conformé- ment au décret 247-15 du 16 sep- tembre 2015 portant code des mar- chés publics et cela dans l’intérêt des deux parties. “Il y a lieu de prendre en compte les spécificités et l’impor- tance de chaque projet ainsi que la nature des travaux à engager et les montants des crédits de paiement né- cessaires”, ajoute l’instruction qui précise qu’aucune révision des uploads/Finance/ 6-7323-2987a9c0-pdf 1 .pdf

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  • Publié le Mai 31, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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