Reporting comptable et financier des sociétés Comprendre, interpréter et analys

Reporting comptable et financier des sociétés Comprendre, interpréter et analyser l’information Sophie Carrière Rigard-Cerison Rémi Janin L M D +  Enseignement à distance • Applications • Cas • QCM •  Corrigés en version numérique Normes IAS/IFRS Reporting comptable et financier des sociétés 1 I Georges AKERLOF (1940- ). Né dans le Connecticut, Georges Akerlof est docteur en sciences économiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Professeur à Berkeley, le prix Nobel d’économie lui a été décerné en 2001, en compagnie de Joseph Stiglitz et Michael Spence pour ses travaux sur l’asymétrie d’information et la « sélection adverse ». 2 I Oliver E. WILLIAMSON (1932- ). Né dans le Wisconsin, Oliver E. Williamson est docteur de l’Université Carnegie-Mellon. Professeur à Berkeley, il est le fondateur de la « nouvelle économie institutionnelle », où un rôle central est attribué au concept de coût de transac- tion, développé dans un article célèbre du prix Nobel 1991, Ronald Coase. Photo : © http://groups.haas.berkeley.edu/bpp/oew/ 3 I Maurice ALLAIS (1911- ). Né à Paris, Maurice Allais est sorti major de l’École poly- technique en 1933. Il a obtenu le prix Nobel d’économie en 1988. Ses travaux ont eu une influence déterminante après-guerre sur les ingénieurs-économistes français (L’Économie pure (1943) et Économie et intérêt (1947)) mais une part significative de sa réputation internationale est due aussi au « paradoxe d’Allais », remise en cause de la théorie face au risque de von Neumann et Morgenstern. 4 I Joseph STIGLITZ (1943- ). Né dans l’Indiana, Joseph Stiglitz est, à 26 ans, profes- seur à l’Université de Yale. La thèse de cet ancien étudiant du Massachusetts Institue of Technology (MIT), portant sur le rationnement du crédit, est célèbre dans le monde universitaire. J. Stiglitz développera par la suite ses analyses sur l’imperfection de l’information et ses conséquences sur le fonctionnement des marchés. Chef de file des nouveaux keynésiens, il a obtenu le prix Nobel d’économie en 2001 (en même temps que G. Akerlof et M. Spence). 5 I Robert LUCAS (1937- ). Né dans l’État de Washington, Robert Lucas enseigne depuis 1965 à l’Université de Chicago. Principal représentant de la «nouvelle macroéconomie classique », le prix Nobel d’économie lui a été décerné en 1995 pour ses travaux sur les anticipa- tions rationnelles et leurs conséquences quant à la stabilité des modèles économétriques (Lucas’s critique) et aux limites des interventions publiques (impotence result). Photo : © Université de Chicago 6 I Kenneth Joseph ARROW (1921- ). Né à New-York, Kenneth J. Arrow s’oriente en 1941 vers l’économie à l’Université de Columbia. Il est connu pour sa démonstration de l’existence d’un équilibre général de concurrence, ses travaux sur le risque et son « théorème d’impossibilité » (agrégation ‘impossible’ des préférences individuelles en une fonction satisfaisante de choix collectif). Il a obtenu le prix Nobel d’économie en 1972, avec John Hicks. 7 I Paul KRUGMAN (1953- ). Né à New-York, Paul Krugman est diplômé du Massachusetts Institue of Technology (MIT), université où il enseigne ainsi qu’à Yale, Stanford et Princeton. Ce nouveau keynésien, défenseur du libre-échange tempéré et spécialiste de l’économie internationale, s’appuie sur l’analyse de la concurrence imparfaite pour rectifier certaines des conclusions de l’analyse néoclassique. 8 I Milton FRIEDMAN (1912 – 2006). Né à Brooklyn, Milton Friedman a enseigné à l’Univer- sité de Chicago, de 1946 à 1977. Il a été le pape du retour au libre marché, de la dérégle- mentation et de l’abandon de la politique budgétaire au profit de la politique monétaire. Chef de file d’une véritable contre-révolution keynésienne dès les années 50, il a vu ses idées triompher dans les années 70 et a reçu le prix Nobel en 1976. 9 I Barry EICHENGREEN (1952- ). Né en Californie, Barry Eichengreen a fait des études d’économie et d’histoire à l’Université de Yale et enseigne aujourd’hui à l’Université de Berkeley. Il a notamment fait des propositions pour construire une architecture financière internationale et une architecture financière européenne. Photo : © 2008 Robert Houser Source : « L’essentiel de l’économie », in Alternatives économiques, Hors série pratique n° 21, novembre 2005. 6 4 3 2 9 1 8 7 5 Reporting comptable et financier des sociétés Comprendre, interpréter et analyser l’information Sophie Carrière Rigard-Cerison Rémi Janin Ouvertures économiques Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web: www.deboecksuperieur.com © De Boeck Supérieur s.a., 2015 Fond Jean Pâques, 4 – 1348 Louvain-la-Neuve Tous droits réservés pour tous pays.  Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit. Imprimé en Belgique  Dépôt légal : Bibliothèque nationale, Paris : novembre 2015 ISSN 2034-5070 Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2015/0074/220 ISBN 978-2-8041-9386-7 Introduction générale L’information comptable est un des principaux moyens dont dispose l’entreprise pour communiquer sur sa santé financière, et dont disposent les utilisateurs pour s’assurer qu’une entreprise est non seulement profitable et rentable, mais aussi saine financière- ment. Du point de vue de l’entreprise elle-­ même, celle-­ ci est tenue, pour des raisons juridiques et fiscales, d’établir et de publier des comptes. Mais au-­ delà de ces obli- gations, la comptabilité constitue un socle sur lequel se fondent de nombreuses ana- lyses et décisions de gestion. Du point de vue de l’utilisateur, une telle information est pertinente dans de nombreuses situations. Lors d’un premier recrutement, il peut être intéressant d’étudier la santé de l’entreprise. Lors de transactions avec des clients ou des fournisseurs, il faudra s’assurer qu’ils seront en mesure de collaborer efficacement et durablement. Lorsqu’un dirigeant jugera les actions menées par ses collaborateurs en se basant sur des chiffres comptables, il est important que ces derniers soient en mesure de comprendre ces chiffres. Lors d’une création d’entreprise, même s’il est recommandé de faire appel à un expert-­ comptable, il est important de bien comprendre et de bien retranscrire les diverses transactions. Lors d’une demande d’emprunt, la banque ana- lysera les documents comptables de l’entreprise. Ces quelques cas de figure soulignent bien qu’il est difficile et sans doute risqué de rester étranger au langage comptable. Cependant, avant d’être en mesure d’analyser l’information produite en termes de per- formances, il convient d’être capable de lire et de comprendre les documents ­ comptables. La première partie de cet ouvrage est donc consacrée à la lecture et la compréhen- sion des comptes individuels, mais également des comptes de groupes. Le contenu des documents, bilan et compte de résultat sont détaillés ainsi que les logiques comptables sous-­ jacentes et la réglementation en vigueur. La deuxième partie détaille l’analyse des documents comptables. L’étude du compte de résultat permet d’analyser la création de valeur de l’entreprise et d’apprécier son niveau de risque opérationnel. L’étude du bilan permet d’analyser les équilibres financiers et par là même la solvabilité de l’entreprise. Le tout afin de déterminer les points forts et les points faibles de l’entreprise, d’appré- cier sa santé financière en diagnostiquant ses symptômes (indicateurs) pour pouvoir si nécessaire proposer les solutions à mettre en œuvre. De plus, dans une économie mon- dialisée, il est impossible de ne pas s’attarder sur les aspects internationaux de la com- munication financière, c’est pourquoi cet ouvrage se termine par un chapitre consacré aux normes comptables internationales (IFRS) et leur impact sur l’analyse des comptes. Cet ouvrage a donc pour objectif principal de rendre accessible le contenu du repor- ting comptable et financier des sociétés à un public de non-­ spécialistes comme, par VI Reporting comptable et financier des sociétés exemple, les étudiants en BTS ou en IUT de gestion, en Licence et Master d’économie, ou encore toute personne qui souhaite atteindre un niveau de maîtrise suffisant de l’information comptable et financière produite par les sociétés pour pouvoir apprécier en autonomie leurs performances et perspectives financières. Il privilégie donc les élé- ments essentiels de lecture, de compréhension et d’analyse des documents comptables et financiers. PARTIE 1 LIRE ET COMPRENDRE LES COMPTES Chapitre 1. Les comptes des sociétés individuelles 3 Chapitre 2. La lecture du bilan et du compte de résultat 37 Chapitre 3. Les comptes de groupes 65 2 Reporting comptable et financier des sociétés Un préalable incontournable pour mener une analyse financière pertinente à partir des documents comptables publiés par l’entreprise est une bonne compréhension de leur contenu et des mécanismes qui gouvernent leur construction. Alors seulement, l’uti- lisateur est en mesure de réaliser une première lecture de ces comptes lui permettant d’apprécier les principales caractéristiques économiques de l’entreprise : l’entreprise est-­ elle bénéficiaire, son chiffre d’affaires a-­ t‑il augmenté, a-­ t‑elle des difficultés de trésorerie… ? Le chapitre 1 présente donc la logique et l’articulation des deux principaux documents comptables que sont le bilan et le compte de résultat. Le contenu de ces documents y est détaillé ainsi que les bases méthodologiques et réglementaires qui régissent leur construction. Dans le chapitre 2, nous proposons trois exemples qui mettent en exergue uploads/Finance/ analyse-du-bilan-et-cpc.pdf

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  • Publié le Fev 18, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 9.6424MB