Thème I : ANALYSE FINANCIERE (WENDLING) Lecture commerciale, juridique, économi

Thème I : ANALYSE FINANCIERE (WENDLING) Lecture commerciale, juridique, économique, marketing, financière du compte de résultat. Chapitre 1 : Gestion de stock 3 lectures pour le stock : Economiquement, Commercialement, Fiscalement. 1-Lecture économique Pour la lecture économique il faut tenir compte de la nature d’activité de l’entreprise (commerciale ou industrielle). A- L’entreprise commerciale Elle achète des Marchandises (607) et elle vend des marchandises (707). Aucune transformation du bien, nous sommes dans l’activité de négoce, la marge est financière donc comptablement elle n’apparaît pas. B- Entreprise industrielle Les flux sont beaucoup + complexes. A la clôture du bilan, il peut rester des biens (713). Le principe financier : Produit – charges = Bénéfice  L’entreprise paye de l’impôt. Le compte 713 gonfle le produit donc va gonfler l’imposition, pourtant économiquement, les en-cours, les semi-fini et les produits intermédiaires sont assimilés à des charges.  Réponse fiscale : pour éviter le blocage de production ces comptes sont des produits et doivent donc inciter les entreprises à transformer le plus rapidement possible les biens. C’est aussi pour éviter que les Entreprises gonflent exagérément leurs charges et profiter de l’effet réducteur d’impôt. - 1 - Achat de Mat. 1ères (601) Achats autres Approvisionnement (602) En-cours Produits intermédiaires Semi-finis Vente de produits finis (701) 2-Lecture commerciale Stock final = Stock initial +achats fait en cours d’année – ventes Stockage = stock final>stock initial gonflement Déstockage = stock final < stock initial diminution. Financièrement : achat – variation de stock = coût d’achat des marchandises vendues Ventes + Production stockée = Production de l’exercice. Problématique commerciale par rapport à ce postulat financier, quel est l’implication du stockage et du déstockage sur le coût d’achat et la production de l’exercice. 1 ère hypothèse : le déstockage  le coût d’achat. Démonstration mathématique (-par -= +) Démonstration commerciale : pour éviter la rupture de stock l’entreprise est obligée de se réapprovisionner donc augmentation du coût d’achat. 2 ème hypothèse : 1 stockage  le coût d’achat d’1 entreprise. Mathématiquement (+ par -=-). Commerciale : pour éviter le surstockage qui engendre 1 surcroît, l’entreprise ne va pas se réapprovisionner, elle va même procéder à des opérations commerciales. 3éme hypothèse : 1 déstockage réduit la production de l’exercice. Mathématiquement (- par +=-). Commerciale : vente activité commerciale, CA de l’entreprise. Production de l’exercice = potentiel de vente. 1 déstockage  le potentiel de vente. Car la production de l’exercice  . 4ème hypothèse : Le stockage  la production de l’exercice. Mathématiquement ( + par + = +). Commercialement : 1 stockage  la production de l’exercice car il  le potentiel de vente. 3- Lecture juridique et fiscale du stock La lecture juridique intègre la notion de provision. Provision : intègre la notion de dépréciation. Il y a 2 stocks : Stock comptable : stock théorique = stock final(SF). o (SI+achats-ventes) Inventaire : stock réel (on va pouvoir visualiser la démarque inconnue, vol ; casse, déchet, erreur de saisie informatique, rebus). 1ère hypothèse : stock réel >Stock comptable = 1 seul hypothèse, c’est 1 erreur de saisie. - 2 - 2ème hypothèse : SR < SC =on peut justifier 1 dépréciation donc provision (681) compte de charge. Particularité de ce compte 681, c’est 1 compte de charges fictives, il n’y a pas de sortie de trésorerie, contrairement aux charges réelles de l’entreprise ( ex : achatchèque, salaire chèque). L’intérêt de ce compte est que le compte de provision a 1'effet réducteur d’impôt. 4-Conclusion sur ce chapitre Quels sont les stocks que l’on peut provisionner ? Définition : Seuls les stocks qui contribuent directement à la production ou à la vente peuvent faire l’objet d’1 provision. 601 : matière 1ères, 602 : autre approvisionnement, 607 marchandises ( contribués directement à la vente, on peut provisionner). Le compte de résultat. Charges d’exploitations Produits d’exploitation 601 : Achat de matières 1ères 602 : Achats autres approvisionnement 603 : variation de stock 605 : Achats de matériel et fournitures 607 : Achat de Marchandises 681 : DAP 609 : RRR obtenus sur vente 701 : Ventes de produits finis 713 : Production stockée 707 :Vente de marchandises 781 : Reprise amortissement, provision 709 : RRR accordées sur ventes Chapitre 2 : Lecture commerciale de la facture La facturation est une lecture commerciale. Il faut distinguer 2 types de réductions : En effet les réductions à caractère commerciale : remise, rabais, ristourne. Les réductions à caractère financier : l’escompte. Distinction entre réduction commerciale à caractère habituelle et à caractère exceptionnel. Remise habituelle, rabais, ristourne  exceptionnel. - 3 - La remise : c’est 1 barème qui est souvent fixé à l’avance entre le client et le fournisseur. C’est 1 contrat synallagmatique (réciproquement). Il se fixe souvent en fonction d’1 volume. L’implication comptable : la remise va toujours figurer sur la facture, mais elle ne se comptabilise jamais. Elle n’apparaît pas dans le compte 609,709. Les ventes ou achats se visualisent comptablement à partir du montant net commercial Le rabais traduit 1 défaut de conformité (marchandises avariées, qui ne correspond pas à la commande). 1°- soit un retour de Marchandise= annulation des écritures comptables = pas utilisation des comptes 609,709. 2°- Soit non retour des marchandises = on utilise des comptes 609,709. 609 : le client utilise ce compte 709 : Fournisseur utilise ce compte. La ristourne est une remise exceptionnelle = ex : sur le CA de l’année, on utilise systématique les comptes 609,709. Conclusion Les comptes 609 et 709 ne s’utilisent que pour la ristourne et le rabais mais uniquement en cas de non-retour. La visualisation comptable, c’est l’avoir = avoir sur facture. Il se calcul sur le HT et surtout pas sur le montant brut. Les comptes 609 et 709 sont des comptes négatifs. 609 = le montant des achats 709=  le montant des ventes. Chapitre 3 : L’analyse des modes de financement 1-La lecture est financière. Crédit-bail Emprunt bancaire Charge (compte de résultat) Locataire Intérêt  redevance Dette (bilan positif) Propriétaire Intérêt sur emprunt Propriétaire : Dans le cadre d’un emprunt on est propriétaire, ce qui implique que l’investissement figure dans le bilan en immobilisation corporelle.On peut amortir le bien ce qui  les impôts. Amortissement : dotation amortissement et provision =charge fictive qui a 1 effet réducteur d’impôt. Locataire : On paye 1 redevance, on ne peut alors pas bénéficier de l’amortissement ce qui n’a pas d’effet réducteur d’impôt. Le crédit-bail est cependant, 1 charge qui gonfle les frais généraux et donc l’entreprise fera des bénéfices. Que ce soit 1 crédit-bail ou 1 emprunt bancaire on paye 1 intérêt, mais la visualisation n’est pas la même. Pour l’emprunt bancaire, l’intérêt se visualise sur 1 tableau d’annuité, mais la particularité est que l’intérêt se calcul toujours sur ce qui reste à rembourser. - 4 - Pour le crédit-bail, la majoration est intégrée dans la redevance. Tous les mois, on paye la même chose. Il n’y a pas de visualisation comptable  l’intérêt est dans la redevance, il est intégré directement. L’intérêt sur emprunt se visualise à travers le compte 66 = charges d’intérêts. Spécificités du crédit-bail : A tout moment on peut racheter 1 crédit-bail = avantage A ce moment, l’entreprise devient proriétaire = avantage le bien devient 1 investissement et il s’amortit, mais elle ne peut faire que de l’amortissement linéaire, car considérer comme bien d’occasion (amortissement linéaire est – avantageux que l’amortissement dégressif). Il peut faire un dépôt de garantie qui est le dépôt de cautionnement... Cela veut dire que le dépôt de garantie est remboursé soit lors du rachat, soit lors du paiement de la dernière redevance. On utilise sur 1 compte 275 = dépôt et cautionnement et il est en immobilisation financière en actif du bilan. Chapitre 4 : Les prestations connexes (comptes 61 à 62) Définition du PDG : ce sont des frais généraux. Définition du commerciale : c’est tout ce qui est lié à la sous-traitance. Ce sont les consommations de l’exercice en provenance des tiers. Définition du comptable : ce sont les charges externes. Définition du financier : il parle de services extérieurs, il appelle ce la aussi les consommations intermédiaires. 613 : location mobilières ou immobilières qu’il ne faut pas confronter avec le crédit-bail. 615 : Entretien et réparation = sa lecture est fiscale. Il permet de faire la différence entre achat et investissement. Achat= charge = compte 605=achat de fournitures pas provisionné = pas de réduction d’impôt. Il y a une barrière fiscale entre achat et investissement= le bien doit être > à 2500.00F (H.T.) 1 bien devient un investissement si > = 2500.00FF (H.T), Le compte 615 est géré par la même barrière fiscale. Ex : réparation d’une voiture de société. 1°) remplacement d’1 moteur = + de 2500 F =investissement = amortissement. 2°) remplacement de 4 pneus = 6000 F HT = achat de fourniture puisque 1 pneu =1500 F= on regarde le prix unitaire HT = pas d’amortissement. Main-d’œuvre - 5 - -Pour les pneus, on va utiliser le compte 615 = entretien et réparation car achat de uploads/Finance/ analyse-financiere 12 .pdf

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  • Publié le Jan 20, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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