Le secteur des assurances occupe une place prépondérante dans toutes les économ

Le secteur des assurances occupe une place prépondérante dans toutes les économies modernes où le secteur de services connait une évolution croissante, notamment au Maroc on constate de plus en plus un accroissement et un développement de l´activité avec une contribution de près de 3% au PIB, ce qui l´octroi la deuxième place sur le continent africain. De ce part il est en perpétuel mutation afin de faire face aux changements, de s´adapter aux nouvelles tendances pour répondre au mieux aux nouveaux besoins et attentes de la demande et surtout demeurer compétitif. Ainsi suite á la complexité du secteur des assurances au Maroc, dans notre étude nous débuterons avec une définition claire et succincte de la notion de l´assurance, pour enchainer ensuite avec l´historique et l´évolution du secteur en jaillissant la lumière sur la genèse de celui-ci. Par ailleurs en deuxième lieux nous analyserons le cadre réglementaire de l´activité au travers ses institutions de régulations et les retombés du code de 2001 régissant l´assurance et la libéralisation des services financiers au Maroc. Toujours dans le cadre du développement de la thématique nous distinguerons les différents types d´assurance, ce qui nous amènera á évoquer les différents acteurs et parties prenantes qui commercialisent ou travaillent sur la conception et l´élaboration des produits d´assurance, sans pour autant oublié de mettre l´accent sur la structure et l´organisation du domaine, de même que l´aspect financier que cela représente. Cependant nous expliciterons les deux notions voisines cohabitant avec l´assurance á savoir, la banque assurance qui est en véritable expansion et la réassurance, avec leurs caractéristiques et leurs spécificités. Enfin nous conclurons avec l´exemple du baromètre AXA de la retraite qui demeure une exclusivité, alors dans cette rubrique on fera une petite présentation des repères chronologiques, avec des chiffres clés, de même que les actions initiées par le groupe auprès de la société civile marocaine avec un cap sur le développement durable. En somme c´est á la lueur de ces différents points que s´articulera notre étude pour une meilleur appréhension du secteur des assurances au Maroc. Définition du concept : « L'assurance est une opération par laquelle une partie l'assuré se fait promettre, moyennant une rémunération (prime ou cotisation), une prestation par une autre partie l'assureur – en cas de survenance d'un sinistre. » Encyclopedia Universalis. Ainsi « une partie (l’assureur) s’engage à délivrer, dans le cadre réglementaire d’un contrat, une prestation en cas de réalisation d’un risque à une autre partie (l’assuré), moyennant le paiement d’une prime ou cotisation ». Le marché marocain est le deuxième d’Afrique, après celui de l’Afrique du Sud, Avec une contribution de 3% au PIB. Il englobe : Dix compagnies (de forme juridique S.A.), Trois mutuelles, trois sociétés d’assistance, une société d’assurance-crédit et une société publique de réassurance. Comme tout secteur il fait également face á des défis de libéralisation, de concentration, de l ´assurance maladie obligatoire et de l´essor de la bancassurance. Pour l´établissement de la situation du marché des assurances sur le plan universel on se focalise sur trois éléments majeurs pour une évaluation pertinente des opérations, il s’agit du volume des primes émises, de la densité de l'assurance et du taux de pénétration. Dans le cadre du volume des primes émises, le marché mondial est conquis majoritairement par les Etats-Unis (35,4%,), le Japon (20,6%) et le Royaume-Uni (et 9,7%).Ainsi la triade (Amérique du nord, Europe et Asie) dispose de plus de 95%de primes émises, avec une valeur de (2338.757 M$US). Pour ce qui concerne la densité, elle comptabilise la somme des dépenses d´assurance des habitants /an, ici nous distinguons : La Suisse (4.153,9 $US), le Japon (3.973,3 $US), Royaume-Uni (3.759,2 $US) et les Etats-Unis (3.152,1 $US). Enfin le Taux de pénétration met en exherbe la contribution du secteur au PIB. Ici figure l'Afrique du Sud avec (16,86%) en 2000, le Royaume-Uni (15,78%), la Corée du Sud (13,05%), la Suisse (12,42%) et le Japon (10,92%). Le Maroc arrive en 45ème position. Section 1 – L’existence de l’assurance : L’existence de l’assurance est un phénomène relativement récent, inconnu dans l’Antiquité et au Moyen Âge (le prêt à la grosse aventure est avant tout une opération de spéculation sur les chances d’arrivée à bon port d’une marchandise embarquée sur un navire). Aussi convient-il d’en retracer la genèse tout en examinant comment elle s’est peu à peu insérée dans le tissu socio-économique. § 1 – Genèse de l’assurance L’essor de l’assurance ne date guère que de la fin de l’Ancien Régime. On retiendra quelques grandes dates. 1686 : Fondation de la Compagnie générale pour les assurances maritimes en France – 1786 : première compagnie d’assurance incendie (Compagnie royale d’assurances) – 1818: Compagnie générale d’assurances – 1819: Le Phénix – 1820: Compagnies royales – 1829 : l’Union, le Soleil. Certaines de ces  compagnies, à travers des regroupements, existent encore aujourd’hui sous d’autres dénominations. Ainsi l’Union fut-elle l’ancêtre de l’UAP avant de l’être, pour partie, d’AXA. Plusieurs facteurs ont influé de manière déterminante sur son apparition, avant qu’elle ne se développe au fil du temps. I – Les facteurs économiques A – Transformation des conditions économiques générales Le passage d’une économie exclusivement agricole à une économie diversifiée (artisanat, industrie, commerce) multiplie les rapports humains et les causes de dommages. L’importance de l’argent dans les relations économiques favorise l’idée de réparation pécuniaire du dommage. B – Développement des échanges internationaux Le succès des grandes foires et la multiplication des expéditions outre-mer font prendre conscience de la nécessité de garantir les marchandises et les navires contre les aléas du transport. II – Les facteurs sociaux A – Urbanisation Elle entraîne une concentration de population dans les villes et l’apparition de nouveaux types d’habitation (maisons de rapport à plusieurs étages) propres à la propagation des fléaux comme la peste et l’incendie (grand incendie de Londres en 1666). B – Organisation corporatiste des divers métiers Elle favorise la solidarité des groupes professionnels dont les membres se doivent assistance mutuelle dans le malheur. § 2 – Insertion de l’assurance dans le tissu socio-économique I – En tant que mécanisme de protection A – Assurance, assistance et solidarité Caractéristiques : alors que l’assurance s’efforce de maîtriser à l’avance les conséquences  possibles des événements, sans faire appel a posteriori à la générosité, au sens classique, l’assistance permet de venir au secours des victimes après la réalisation du dommage. À l’époque moderne, il est fréquemment fait appel à la solidarité, dite «nationale», lorsque l’assurance se révèle incapable, pour une raison ou pour une autre, d’assumer les conséquences de certains risques. Cela donne souvent naissance à des « fonds», dans la perspective de la survenance d’événements futurs (v. p. 50).   B – Assurance, épargne et prévoyance Caractéristiques : épargne et prévoyance permettent de se prémunir spontanément et par ses propres moyens contre les conséquences d’événements malheureux. L’efficacité du procédé dépend essentiellement des capacités financières de l’intéressé, alors que l’assurance fait appel aux capacités de la collectivité des assurés tout entière. En dépit de son infériorité apparente, l’épargne gagne parfois à se combiner avec l’assurance (technique de la franchise, par ex.). Elle en est d’ailleurs un des éléments dans certaines assurances (assurances sur la vie, retraites complémentaires). II – En tant qu’institution A – Assurance et institutions financières Caractéristiques: l’assureur draine une partie de l’épargne nationale et participe par ses placements à la vie financière nationale et internationale. Il appartient à ce titre à la catégorie des investisseurs institutionnels. La spécificité de l’assurance par rapport à l’activité des banques et établissements de crédit n’en est pas moins évidente : elle est liée à l’originalité même de l’opération  d’assurance. Évolution : il existe cependant, depuis plusieurs d’années, un mouvement de rapprochement entre les deux secteurs. À l’origine, les banques accomplissaient des opérations bancaires, et les assureurs, des opérations d’assurance. Ce rapprochement a pris plusieurs formes. Ainsi des banques ont créé des sociétés d’assurances ou pris le contrôle de sociétés existantes. Inversement, des entreprises d’assurances ont pris des participations dans le capital de banques. En fait, les formes du rapprochement sont plus complexes. Le phénomène le plus évident, à proprement parler la « bancassurance », est celui   de la distribution de produits d’assurance par les banques à leurs guichets (assurance sur la vie, assurance-emprunteur, assurances de dommages). B – Assurance et institutions de prévoyance 1. Sécurité sociale Caractéristique: technique très voisine de l’assurance, elle en diffère profondément sur le plan économique. Aux impératifs d’équilibre financier, on tend à substituer des considérations socio-politiques. Selon l’article L. 111-1 du Code de la sécurité sociale,  « la sécurité sociale est fondée sur le principe de solidarité nationale. Elle assure, pour  toute personne travaillant ou résidant en France de façon stable et régulière, la cou- verture des charges de maladie, de maternité et de paternité ainsi que des charges de famille. Elle garantit les travailleurs contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leurs revenus. Cette garantie s’exerce par l’affiliation des intéressés à un ou plusieurs régimes obligatoires (…) ». 2. Organismes spécifiques de la protection sociale uploads/Finance/ assurance-reassurance-copie 1 .pdf

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  • Publié le Oct 30, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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