DONNÉES CLÉS - 204 600 actifs dans l’assurance - dont 138 200 salariés dans des
DONNÉES CLÉS - 204 600 actifs dans l’assurance - dont 138 200 salariés dans des sociétés - 7 millions de Français assurés auprès d’une mutuelle. (Source : FFSA) FICHES LIÉES Les études de commerce et de gestion n° 2.33 Les métiers de la banque n° 2.351 Les études de droit n° 2.512 Des métiers qui assurent dans tous les sens du terme Méconnue, l’assurance souffre d’une image de marque parfois rébarba- tive. Non seulement elle affiche une belle santé économique, mais elle recrute à tous les niveaux ! Dans le secteur de l’assurance la France fait d’ailleurs partie des leaders mondiaux. XA, Groupama, AGF, MMA, MAAF, MACIF, MAIF… Tout le monde connaît les sociétés d’assurance via leurs spots publicitaires, car aujourd’hui presque tout s’assure : du petit doigt du violoniste au lan- cement d’un satellite, en passant par les assurances aux personnes (comme l’assurance-vie) ou la multitude des assurances dommages. Mais quid de leurs perspectives d’embauche ? L’assurance recrute Non seulement ce secteur est en pleine effervescence, mais il doit faire face à une grave hémorragie liée aux départs des papy-boomers. Près de 39 000 profession- nels des assurances devraient partir en retraite d’ici à dix ans ! Résultat, les com- pagnies engagent tous les ans entre 10 et 14 000 personnes, un volume qui devrait même s’amplifier dans les années à venir. Et il y en a pour tous les goûts, du com- mercial à la gestion de contrats en passant par l’informatique. Pour la relation client Concurrence accrue, internationalisation, diversification des produits obligent les sociétés d’assurance à renforcer leurs contacts avec la clientèle. Résultat, les agen- ces d’accueil et les plates-formes téléphoniques se multiplient, ainsi que les besoins en professionnels. Environ la moitié des recrutements concernent donc la fonction commerciale pour des postes de chargés de clientèle, conseillers en assurance- finance, téléconseillers, agents généraux. Les qualifications en 2 ans d’études après le bac (BTS, DUT…) sont désormais le seuil d’entrée minimal dans le secteur. Des métiers pour tous Mais l’assurance a également besoin de professionnels de la gestion (suivi des contrats, indemnisation, expertise, gestion actif-passif), ainsi que de la conception des produits (chargés d’études, créateurs de nouveaux contrats, analystes de risques). Les métiers du marketing devraient progresser, concurrence oblige, tout comme les métiers de l’actuariat : les sociétés proposent des produits type assu- rance vie (placements, retraites…) imposant de calculer des probabilités de réali- sation du risque. Sans oublier les métiers supports, comme l’audit ou encore l’in- formatique. Les métiers de l’assurance Sommaire > Métiers et débouchés p. 2 > Études et diplômes p. 5 > Formation continue p. 10 > Carnet d’adresses p. 12 … 1/16 Études Métiers Emploi Formation Société Loisirs Vacances Étranger Sports 2.36 - Février 2007 VOUS N’Y AVEZ PEUT-ÊTRE PAS PENSÉ Les métiers supports Informatique et télécommunica- tions ; comptabilité, contrôle de gestion, organisation et audit interne ; études et conseil ; res- sources humaines ; communica- tion… Selon la FFSA, ils représen- tent près d’un tiers des emplois et des recrutements des sociétés d’assurances ! Sommaire > Métiers et débouchés > Études et diplômes > Formation continue > Carnet d’adresses 2/16 Les métiers de l’assurance 2007 2.36 - Février 2007 Le monde de l’assurance Produits, métiers et techniques des assurances ont considérablement évolué ces der- nières années. Les frontières avec certaines activités bancaires et de la finance sont désormais devenues floues. Les compagnies d’assurance garantissent avant tout contre les risques mais elles offrent, de plus en plus, placements et produits d’épargne. Si le secteur se porte bien, les assurances doivent toutefois faire face à une concurrence sévère, liée d’une part aux compagnies étrangères qui commencent à pénétrer le marché français et d’autre part aux banques qui se sont mises à vendre des contrats d’as- surances, de même que la Banque postale et les caisses d’épargne. On estime ainsi à environ 40 000 le nombre de personnes vendant de l’assurance en dehors des compagnies d’assurances ! Voir listes 1, 2 du carnet d’adresses. Le marché de l’assurance Plus de 500 sociétés françaises et étrangères se partagent le marché de l’assu- rance. On distingue trois types d’entreprises : • Les sociétés anonymes privées qui détiennent environ 70 % du marché de l’assurance-vie et 40 % des assurances dommages. Le numéro un est AXA (résultat de la fusion AXA-UAP) avec 25 000 salariés. On peut aussi citer les AGF, GROUPAMA, Générali France… • Les sociétés nationales comme la CNP, spécialisée dans l’assurance-vie et l’épargne retraite. Dans ce dernier domaine elle est leader. • Les sociétés mutuelles comme la MAIF, la MACIF…, qui ont acquis une part dominante du marché des assurances dommages de particuliers dans l’assu- rance auto et dans le secteur de l’habitation. Par ailleurs, les sociétés étrangères implantées en France sous forme de succur- sales et de filiales représentent un peu plus de 20 % du marché. Une variété de produits Le produit le plus répandu concerne les assurances de personnes, qui couvrent les risques liés à la vie humaine et se déclinent selon trois principes : • L’assurance-vie, destinée à verser un capital aux ayants droits de l’assuré en cas de décès de celui-ci ou à verser un capital à l’assuré s’il est encore en vie à une date préalablement établie par le contrat. • La capitalisation, forme d’épargne et souvent mode de financement complé- mentaire des retraites. • Les compléments d’assurance maladie que l’on appelle « mutuelles ». Quant aux assurances dommages, elles recouvrent les assurances incendies, accidents et risques divers encourus pendant l’exercice d’une activité spécifique dans la vie privée ou professionnelle, mais aussi l’assurance automobile, l’assu- rance contre le vol, la responsabilité civile, les risques professionnels. Enfin, la réassurance est « l’assurance des assureurs ». Elle est le fruit de l’énor- mité des sommes en jeu. Elle prend en charge tout ou partie des risques sous- crits par un autre assureur et augmente ainsi les possibilités de souscription. Elle Métiers et débouchés … EN SAVOIR PLUS Les chargés d’assistance Une jambe cassée à la suite d’une chute de ski ? Un problème de moteur sur une petite route tchèque ? Le premier réflexe est d’appeler un chargé d’assistance, qui sera capable d’organiser rapa- triement, dépannage, réparation, et ce, même si vous êtes au fond du désert de Gobi. Un métier méconnu mais indispensable. Et qui recrute ! Mondial assistance, France secours, Axa assistance… embauchent des permanents, mais également des saisonniers pour les pics d’activité de l’été. Et ce, dès les mois de mars-avril ! … 3/16 2.36 - Février 2007 permet une répartition des risques entre sociétés d’assurances au plan national et mondial. Les métiers De la conception des contrats à leur vente et à leur gestion se dessine un patchwork de métiers. Courtier, agent, analyste, inspecteur, des métiers qui assurent et se sont diversi- fiés en une véritable chaîne. Les métiers commerciaux Près de la moitié des emplois sont consacrés à la commercialisation des produits d’assurance. Certains sont salariés d’une compagnie d’assurances, d’autres tra- vaillent en indépendants. ➔Le chargé de clientèle Dans un point de vente d’une société d’assurances, il s’occupe principalement de la commercialisation des contrats, le plus souvent auprès des particuliers. Il peut être spécialisé ou généraliste. S’il travaille au sein d’une plate-forme télé- phonique, on l’appelle téléconseiller. Formation : BTS management des unités commerciales, BTS négociation et relation client, DUT techniques de commer- cialisation. ➔Le conseiller en assurance-finance Il a pour mission de prospecter de nouveaux clients au sein d’un secteur géogra- phique donné et de les convaincre de souscrire de nouvelles assurances. Il évalue leurs besoins, les conseille et leur vend les produits les plus adaptés à leur situation. Formation : BTS management des unités commerciales, BTS négociation et relation client, DUT techniques de commercialisation, diplôme d’IUP ou d’école de commerce. ➔L’inspecteur commercial Responsable d’un secteur commercial ou géographique, il encadre tout le réseau de commerciaux. À lui de les recruter, de suivre leurs résultats, de développer le chiffre d’affaires. S’il est responsable d’un site, on l’appelle animateur de point de vente. Formation : bac + 2 avec expérience professionnelle ou bac + 5 (master pro, école de commerce, école d’assurance). ➔L’agent général d’assurances Mandaté par une société d’assurances mais travailleur indépendant, il est chargé principalement de la vente puis de la gestion de contrats. À lui de suivre sa clien- tèle et de lui proposer les produits les plus adaptés à l’évolution de ses besoins. Il est rémunéré à la commission et peut animer une équipe de collaborateurs. Formation : pas de profil type mais un BTS assurance ou un diplôme d’une école spécialisée (comme ENASS) assortis d’une expérience professionnelle sont les bienvenus. ➔Le courtier d’assurances Travailleur indépendant, il est mandaté par ses clients, particuliers ou entre- prises, auprès des sociétés d’assurances pour dénicher et négocier les contrats les plus avantageux. Il conseille ses clients en fonction de leurs profils et des FILIÈRES COUSINES Le risk-manager Ce spécialiste ne travaille pas au sein d’une société d’assurances mais il conseille la direction géné- rale d’une entreprise. Il évalue les risques, définit et met uploads/Finance/ assurance-relation-client.pdf
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- Publié le Mar 13, 2022
- Catégorie Business / Finance
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