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1 w w w. a u j o u r d h u i . m a N°0000 • Lundi 01 Septembre 2011 Réalisé par Kawtar Tali %JSFDUFVSEFMBQVCMJDBUJPO4BE#FONBOTPVS 2VPUJEJFOEŇJOGPSNBUJPOH¥O¥SBMFŎ èmeBOO¥FŎ/lŎ-VOEJNBJŎ3BNBEBOŎ1SJY%) © D.R. Au-delà de la providence, le digital un modèle viable ? &RQÀQHPHQWDFWLYLWpV jGLVWDQFHWpOpWUDYDLO« OHQXPpULTXHSOXVTX·XQ SODQ%GHFLUFRQVWDQFH L’appropriation de l’outil numérique en ce temps de crise est l’alternative la plus appropriée pour maintenir l’activité en marche. La crise sanitaire actuelle a contribué à une prise de conscience col- lective quant à l’importance d’amorcer une véritable révolution numérique. Tous les intervenants ont mesuré l’im- pératif de mettre en place un écosys- tème numérique plus inclusif. En effet, le Covid-19 a révélé plus que jamais l’im- portance de la digitalisation dans notre société. Les exigences de confinement et de distanciation sociale ont propulsé en avant le rôle de l’outil numérique sur tous les niveaux. Un virage décisif s’opère actuellement aussi bien sur le plan économique que social. Une transi- tion qui tourne aujourd’hui autour de la digitalisation. Tous les secteurs sont désormais directement concernés par la montée de la vague digitale. Administrations publiques, institutions financières, ins- tances sociales, éducatives et médicales n’ont plus le choix. Le passage au numé- rique s’impose de lui-même. Le digital s’est érigé en ce temps de crise comme levier de développement économique et d’inclusion sociale et offre de nouvelles opportunités d’employabilité à l’instar une rupture avec les dispositifs passés devrait être incessamment actualisée pour prendre en considération les nou- veaux impératifs du post-Covid. L’Agence de développement digitale, instance chargée de l’implémentation de la stra- tégie digitale, a proposé en décembre dernier des orientations à suivre en matière de développement du digital pour les cinq prochaines années à venir. L’ambition étant de transformer les inte- ractions avec l’administration publique à travers une digitalisation de bout en bout des parcours citoyen/entreprise. L’ADD aspire également à ériger le Maroc en tant que hub digital et technologique de référence au niveau africain et l’installa- tion de plus de 2.500 startups au cours des cinq prochaines années. En termes de formation, l’agence table sur une nouvelle génération de 50.000 jeunes talents employables et le développe- ment d’initiatives spécifiques dans des secteurs tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et l’artisanat. L’atteinte de ces objectifs reste tributaire de la réus- site de la transformation digitale de l’administration marocaine, du dévelop- pement accéléré de l’économie digitale au Maroc, de l’inclusion sociale et de la mise en place d’un environnement régle- mentaire approprié. de l’entrepreneuriat digital qui gagne du terrain propulsant à l’horizon des profils et un savoir-faire innovants. Il faut dire que le Maroc a toujours placé la donne numérique au cœur de ses priorités. Une poussée de la numérisation s’est façonnée ces dernières années ouvrant ainsi la voie à de nouveaux usages. Citons à cet effet le mobile paiement qui marque ses débuts au Maroc. Toute- fois, la mosaïque de l’offre reste incom- plète. D’ailleurs, la situation actuelle a permis d’identifier les principaux retards accusés en termes de digitalisation. Pour ne citer que la dématérialisation des ser- vices publics. Le défi de la digitalisation consiste principalement à répondre aux besoins des citoyens en mettant à leur disposition des services flexibles et efficaces. L’instauration de l’adminis- tration numérique répond pleinement à cet objectif. D’autres paramètres sont également à prendre en considération, notamment la migration vers des tran- sactions financières dématérialisées, le renforcement de la sécurité numérique et le respect des données personnelles. Les grands changements qui s’opèrent aujourd’hui ouvrent le débat quant à une éventuelle révision de la stratégie digitale. Cette feuille de route qui promet Le défi de la digitalisation consiste principalement à répondre aux besoins des citoyens en mettant à leur disposition des services flexibles et efficaces. L’instauration de l’administration numérique répond pleinement à cet objectif. 10 Elle s’érige en tant que levier économique et d’inclusion sociale Digitalisation, la bouée de sauvetage en ce temps de Covid © D.R. w w w. a u j o u r d h u i . m a /lŎ-VOEJNBJ 2 Mobile paiement, contactless, e-paiement Covid-19, une aubaine pour le cashless ? Hygiène et paiement en espèce ne vont pas de pair en ce temps de coronavirus. La manipulation des billets de banque et pièces de monnaie semblerait être une source de transmission du virus. Un réel enjeu sanitaire s’impose, aujourd’hui, lais- sant pousser la réflexion sur le risque de circulation du cash en ce temps de crise sanitaire et la nécessité d’une migration vers le cashless. Si certains pays ont réussi le pari de la dématérialisation des paiements, l’Afrique est loin de relever ce défi, encore plus pour le Maroc où le cash fait partie intégrante de la culture de consommation. Certes, l’implémentation des services digitaux s’accélère au vu de la situation actuelle mais un énorme gap est à fran- chir pour orienter l’ensemble des tran- sactions vers les canaux digitaux. Bien que la taux de bancarisation se consolide, le recours au cash est indispensable pour les Marocains. Au Maroc seulement 12% des cartes sont utilisées pour des paie- ments alors que 88% d’usage sont orien- tées «retrait». Si l’on se réfère aux statis- tiques de l’activité monétique du premier trimestre 2020, le retrait effectué par les cartes marocaines affiche une pro- gression de 8% comparé aux trois pre- miers mois de l’année. On relève donc la réalisation de 77 millions d’opérations à fin mars, soit des retraits avoisinant les 73 milliards de dirhams. Alors que dans le monde, les instances financières discutent de la probabilité d’une mon- naie digitale, le Maroc franchit à peine le seuil du mobile paiement. L’usage est à son stade embryonnaire mais promet de grandes perspectives en termes de réduction de la circulation du cash dont le coût est relativement important pour l’économie nationale. Toutefois, le m-paie- ment n’est pas l’unique solution pour passer à «zéro cash». Les experts sont unanimes sur la néces- sité de développer un mix de moyen de paiement qui offre à tout un chacun l’ex- périence de paiement qui répond à la fois à ses besoins et à ses contraintes. Pour atteindre cet objectif, il faudrait réunir tous les ingrédients qui favoriseraient cette transition. Car la migration vers le cashless est tributaire d’une refonte pro- fonde de l’écosystème existant avec une forte implication de l’ensemble des par- ties prenantes, en l’occurrence adminis- tration publique, institutions financières, établissements de paiement, opérateurs téléphoniques et donneurs d’ordre. C’est d’ailleurs autour de cette approche parti- cipative que le Maroc a bâti sa stratégie d’inclusion financière. forcement des infrastructures de paie- ment avec la mise en place d’un “switch national de paiement ainsi que vers la sécurisation des opérations effectués via ce canal. Le plafond des opérations «contactless» se consolide Les dispositions de l’état d’urgence sani- taire et les exigences de distanciation sociale ont poussé les acteurs financiers à réadapter les outils de travail. L’idée étant de favoriser les échanges en réduisant le risque de contamination. Parmi les mesures prises, on note l’augmentation du plafond des opérations “contactless” (sans contact). Ce travail amorcé par Visa en collaboration avec les différentes banques de la place et partenaires a permis de mettre en œuvre une nouvelle limite sans code PIN. On observe dans ce sens une augmentation de 74% par rap- port au seuil initialement fixé. Ainsi, le pla- fond est désormais défini à 400 dirhams. A cet effet, l’augmentation du plafond du service de paiement facile Visa à 400 dirhams accorde aux consommateurs la possibilité de payer simplement et en toute sécurité des achats plus importants sans avoir à saisir de code PIN. Se réfé- rant à Visa, la technologie sans contact constitue le moyen le plus rapide, le plus pratique et le plus sûr de payer, tant pour les consommateurs que pour les com- merçants, en permettant des paiements par simple «Tap to Pay». Le Maroc dispose aujourd’hui d’une vision prometteuse qui tend à renforcer l’inclusion financière de la population en intégrant plus de 60% de Marocains non bancarisés. Le lancement de solutions de paiement mobile vient appuyer ce dispo- sitif. Objectif à atteindre : 6 millions de Marocains devraient être intégrés dans le circuit financier à l’horizon 2024. m-paiement : un lancement dynamisé par le Covid-19 Lancé en 2018, ce n’est que ces der- niers mois que l’opérationnalisation des solutions dédiées au mobile paiement commence à se faire sentir. Le contexte actuel est venu dynamiser ce lancement du fait que les exigences de la situation sanitaire favorisent une dématérialisation des démarches. En témoignent les spots publicitaires des différents opérateurs qui vantent non seulement les mérites de leurs solutions mais également l’in- térêt du mobile paiement en termes de flexibilité, d’optimisation de temps et de coûts. Le concept du mobile paiement fait du téléphone un terminal de paiement électronique à travers des transactions liant le client au commerçant ou bien le commerçant à son fournisseur. Plusieurs transactions sont possibles via ce canal. Citons à cet effet le transfert d’argent, le paiement de commerçants, le paiement de facture ainsi que le retrait et le dépôts d’espèce. Les efforts consentis dans ce sens convergent uploads/Finance/ aujourd-x27-hui-le-maroc-spe-cial-digital-4649.pdf
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- Publié le Aoû 22, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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