- GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - ISRP 2 2002-2003
- GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - ISRP 2 2002-2003 PRATIQUE DU BILAN PSYCHOMOTEUR METHODE SOUBIRAN 1 - GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - E E EX X XA A AM M ME E EN N N D D DU U U T T TO O ON N NU U US S S - fait partie de l’examen neuromoteur - tonus : état de tension permanente des muscles , involontaire - de fond - d’action - de posture - à la naissance : hypotonie axiale et hypertonie des fléchisseurs (jusqu’à 3 mois) - à 3 mois : disparition des réflexes archaïques et début de la motricité volontaire Le tonus axial augmente et le tonus périphérique diminue. - le tonus de fond s’étudie grâce à l’extensibilité et au ballant. - syncinésies : mouvements involontaires dans une partie du corps quand, dans l’autre hémicorps s’exerce un mouvement volontaire, réflexe. Elles renseignent sur le degré de maturation neuromotrice de l’individu et sur son tonus induit. Après 8 ans, elles commencent à disparaître. A 12 ans, elles doivent disparaître, surtout les syncinésies tonico-cinétiques (sinon troubles neuromoteurs) Les syncinésies de diffusion tonique durent par contre toute la vie : elles sont plus ou moins importantes suivant l’âge, les personne... - Paratonies : - de fond : freinage lors d’une mobilisation passive - d’action : blocage dans l’action 1. LE BALLANT ¾ Ballant naturel à la marche On demande au patient de marcher, on observe le ballant des bras. Il peut y avoir une différence entre bras droit et bras gauche ce qui peut donner une idée de la latéralité du sujet. Il arrive que le ballant ne soit pas observable, il faut alors prendre en compte les réactions de prestance du sujet. ¾ Epreuve statique Le psychomotricien se place derrière le patient, il pose ses mains bien à plat entre le cou et les épaules du patient. Il exerce alors des petites poussées de droite à gauche, puis s’arrête brutalement. On observe alors les bras du sujet ainsi que le ballant de tout le membre supérieur. ¾ Ballant au niveau des avant-bras On soulève le bras du patient, on le soutient afin de laisser le coude libre. On exerce une poussée au niveau de l’avant bras vers le corps du sujet ; d’un côté puis de l’autre. On regarde de quel côté le bras se balance le plus longtemps. ¾ Ballant des mains On bloque le coude et l’épaule du sujet et on balance légèrement la main. Il est plus difficile d’observer une différence des deux côtés au niveau des extrémités. ¾ Ballant des membres inférieurs Le sujet s’appuie, sur le côté, contre un mur, un pied surélevé de manière à laisser une jambe libre. On peut alors observer le ballant de la hanche. 2 - GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - ¾ Ballant des jambes Le sujet est assis sur une table, les jambes pendantes en laissant bien dégagé le creux poplité. On exerce une poussée sur les jambes et on regarde laquelle se balance le plus longtemps. Le ballant renseigne sur la maturité neurologique de sujet et sur les dominances toniques (latéralité neurologique et latéralité d’équipement). 2. L’EXTENSIBILITE ⇒ Etude de la laxité ligamentaire par l’ouverture et la fermeture des angles d’articulation. C’est un examen comparatif (de deux hémicorps). ¾ Tête On observe la facilité de tourner la tête à fond, d’un côté, de l’autre, en haut, en arrière, en avant, en bas. ¾ Epreuve du foulard (épaule) On prend le coude du patient dans la main, on amène sa main jusqu’à son épaule et on observe jusqu’où les doigts arrivent dans le dos. ¾ Coude Le sujet est bras tendus, en avant, les paumes vers le ciel et on ramène l’avant bras sur le bras. ¾ Poignet « col de cygne » Le sujet lève l’avant bras et positionne son poignet en extension, en flexion, en adduction et en abduction tout en bloquant le coude. ¾ Hanche Le sujet s’allonge en DD, on regarde l’angle maximum de flexion de la cuisse sur le bassin. ¾ Genoux Le sujet est allongé en DD et on soulève sa jambe au niveau de la cheville. ¾ Cheville Le sujet est allongé en DD, on compare la flexion et l’extension des chevilles. ¾ Autre Le sujet est en DV, on place le talon jusqu’à la fesse et on regarde la distance fesse-talon pour les deux côté. 3. EXAMEN DU TONUS INDUIT Syncinésies tonico-cinétiques : d’imitation de mouvement Syncinésies de diffusion tonique : raidissement généralisé du à une diffusion du tonus dans une autre partie du corps, dans le membre opposé ou dans une autre partie (face, lèvres, langue, orteils...). Elles persistent tout au long de la vie. Ex : mouvements de la langue quand on écrit, bouche ouverte quand on se maquille... 3 - GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - ¾ Epreuves d’adiadococinésies Mouvement des marionnettes, bras fléchis, coudes relâchés. D’abord des deux mains en allant de plus en plus vite jusqu’à le faire le plus vite possible : on peut ainsi voir la qualité de l’encorbeillement et la fatigabilité. Si cela est impossible, c’est qu’il y a un défaut de maturation neuromotrice. Si le mouvement est possible, on regarde s’il se fait aisément ou s’il demande au sujet un gros effort. Refaire ce mouvement mais d’une seule main avec l’autre bras le long du corps. On regarde quelle est la main choisie et on peut observer des syncinésie tonico-cinétiques ou de diffusion tonique dans l’autre main. On regarde la qualité du mouvement pour voir avec quelle main c’est le plus facile. (La main dominée appelle la main dominante.) Cette épreuve peut se faire les bras tendus : c’est le serment de Colin. ¾ On demande au sujet de se mettre debout, pieds joints et d’écarter les pointes des pieds (essuie-glace). On peut observer le mouvement qui se diffuse au niveau des mains. ¾ Syncinésies axiales On demande au sujet d’ouvrir la bouche et de balancer la langue de droite à gauche. On voit si le mouvement est possible ou non. ¾ Syncinésies orochirales On demande au sujet d’ouvrir la bouche. On peut observer un accompagnement des mains. Ces épreuves permettent de mettre en évidence un rapport entre la latéralité d’utilisation et la latéralité tonique périphérique et entre la latéralité axiale et la latéralité gestuelle. 4. PARATONIES ¾ Epreuve des bras tendus On demande au sujet de tendre les bras jusqu’au bout des doigts et, au signal, de tout relâcher (de faire les bras tous mous). On observe le maintien de la tension et la qualité du relâchement. On peut voir un relâchement en deux temps, un freinage. ¾ Epreuve de la chute du bras Le sujet est debout, on amène son bras à la verticale, en haut, et on le lâche. On observe le relâchement du bras ou l’opposition ou la conservation d’attitude. ¾ Détente spontanée En DD, le sujet se détend, on lui fait une mobilisation passive du bras, de la jambe... On regarde le degré de relâchement des membres. Il peut y avoir des réactions de sursaut, de blocage, de facilitation... Cotation des paratonies : 1) Réaction de prestance 2) Blocage plus important, les résistances sont importantes, mais ne sont pas constantes (le relâchement est possible). 3) Blocage irréductible, on parle de paratonie vraie. 4 - GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - ¾ Le sujet est en position assise, on lui prend les avants bras dans nos mains et on fait des petites poussées en lui demandant de se relâcher. On observe ainsi la capacité d’auto commande du sujet. 5 - GEOPSY.COM - Psychologie interculturelle et Psychothérapie - C C CO O OO O OR R RD D DI I IN N NA A AT T TI I IO O ON N N- - -D D DI I IS S SS S SO O OC C CI I IA A AT T TI I IO O ON N NS S S 1. LES COORDINATIONS Les coordinations ne s’apprennent pas, elles font partie du développement neuromoteur et neuropsychique de l’enfant. Elles permettent de faire accomplir à son corps un mouvement harmonieux avec une amplitude harmonieuse et ceci avec un minimum d’effort mais un maximum d’efficacité, le tout est dirigé vers un but. Elles comportent aussi la faculté de mettre en action plusieurs muscles, de les grouper pour accomplir un mouvement. Ceci nécessite la contraction des muscles synergiques et le relâchement des antagonistes. Cela suppose la possibilité de régulation segmentaire. Il existe différentes formes de coordinations : - coordinations dynamiques générales - coordinations larges - coordinations fines - coordination oculo-manuelle a) Coordinations dynamiques générales Marche, course, saut, équilibre statique et dynamique. • Marche Elle s’observe dès l’arrivée du patient : sa façon de marcher, sa démarche naturelle, s’il y a un ballant des membres supérieurs, le déroulement du pied, comment le sujet attaque son pas, si les appuis plantaires sont sur le bord externe ou sur le bord interne du pied. Quand on demande au sujet de marcher, il sait uploads/Finance/ bilan-psychomoteur.pdf
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- Publié le Apv 17, 2021
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