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BUSINESS & ENTREPRENEURSHIP DOSSIER RESSOURCE Le contenu de ce manuel de formation sur Business & entreprneurship, ainsi que toute copie, restent la propriété exclusive de Synapse Center, qui se réserve la qualité d’auteur et le droit de propriété conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. SUPPORT L’IDEE/OPPORTUNITE : LA RACINE DU PROJET page 4 i. L’IDEE OU L’OPPORTUNITE (OCCASION D’AFFAIRES) : RECHERCHE, GENERATION... L’identification d’une bonne opportunité, l’exploiter et en tirer profit, représente tout l’art d’entreprendre. Certaines activités professionnelles sont propices à la création de nouvelles entreprises : la recherche et développement (en ce qui concerne les idées innovantes) et le marketing (pour ce qui est des projets qui cherchent à combler des besoins insatisfaits ou mal satisfaits sur le marché). Qu’elle soit Innovante ou classique, il faut que l’idée ait un marché pour qu’on puisse la qualifier de vraie opportunité. Elle doit répondre donc à un besoin du marché : elle a pour fondement la création de valeur pour le consommateur, c’est à dire un vrai “plus” pour ce dernier au niveau de l’un ou plusieurs des aspects suivants : produit/service, qualité, délais, prix... 1. LES SOURCES D’IDEES Les sources d’idées sont multiples : • • Les raisons d’insatisfaction des consommateurs, • • Les produits et les services offerts par les sociétés existantes, • • Les intervenants dans les différents réseaux de distribution (grossistes, détaillants, agents indépendants et représentants) etc. • • L’évolution de la technologie constitue également une source d’idées pour les projets innovateurs à dominante technologique. • • La consultation d’organismes publics d’incitation aux investissements tels que : ° ° L’Agence de Promotion des Investissements (API), ° ° Chambre de Commerce et d’Industrie ° ° etc. • • Etc. 2. LA VALIDATION DE L’IDEE DE CREATION D’ENTREPRISE Il s’agit de s’interroger sur le degré de réalisme de(s) idée(s) générées. Une façon de le faire consiste, tout d’abord, à préciser l’idée. Il s’agit de répondre aux questions suivantes : • • Quels services ou produits produire et commercialiser ? • • Pour quels profils de clients ? • • Pour desservir quels besoins ? • • Quels « plus » vous apporterez par rapport à vos clients ? Nous proposons un guide excellent de l’Agence française Pour la Création d’Entreprise (APCE) : « Valider son idée de création d’entreprises », qui est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.apce.com/upload/ fichiers/etapes/Valider_son_idee2.rtf. Ce guide permet de donner une démarche permettant de mobiliser quelques investigations concernant le degré de validité et de réalisme de l’idée de création d’entreprise. Voir aussi le site de l’APCE : Rubrique : Toutes les étapes de création, thématique de l’idée... http://www.apce.com. page 5 3. La Pertinence de votre idée de création d’entreprise ? Avant d’engager du temps et de l’argent dans le montage de votre projet, vous devez commencer par vérifier la pertinence de votre idée. Cela suppose de prendre le temps de mener quelques investigations. En vous appuyant sur les éléments tangibles recueillis et sur de fortes probabilités, vous serez ainsi en mesure : • • de déterminer les risques et les conditions de réussite de votre projet, • • le cas échéant, de corriger votre idée de départ, • • de conclure ou non que votre idée est réaliste et que vous êtes bien « l’homme de la situation ». NB : Ne négligez pas cette réflexion. En effet, l’enjeu personnel que représente une création d’entreprise, mérite d’y consacrer de nombreuses heures. Pour vous aider dans cette démarche, vous pouvez contacter aussi des agences de promotion à la création d’entreprise comme l’Agence Française Pour la Création d’Entreprise qui propose une méthode par étapes. N’hésitez surtout pas à revenir sur chacune d’entre elles afin d’enrichir progressivement votre réflexion. 4. Détermination des composantes de votre idée (votre offre : produit/service) Cette étape, qui peut vous paraître évidente, est en fait capitale. Toute la préparation de votre projet en découle. Par exemple dire « je voudrais ouvrir une boutique de vêtements » n’est pas suffisant. Cette idée peut en effet s’envisager sous différentes formes et pour différents types de publics, engendrant des contraintes spécifiques à chaque cas et nécessitant des moyens en partie différents. Dés lors que le projet consiste à réaliser des prestations de services ou présente une certaine originalité (par exemple : offre nouvelle, transposition d’un produit ou d’un service sur un autre marché ou un autre canal de distribution, etc.) cet exercice peut devenir délicat. Vous aurez, très certainement, à revenir plusieurs fois sur cette définition. Les différents aspects de l’idée indiqués ci-dessous doivent vous aider à détecter les facteurs clés de votre projet. ii. Validation du produit/ service : 1. Quels services ou biens, très précisément, souhaiteriez-vous produire ou fabriquer ? (s’il y a lieu) Par exemple, concevoir des modèles de vêtements, ou bien créer des collections et vendre des vêtements dont vous ferez totalement sous-traiter la fabrication... L’importance des moyens à mettre en œuvre et les risques encourus sont très différents entre le premier cas – activité de styliste – et le second, qui implique une logistique, la mise en place d’une force de vente et peut-être la création d’une griffe. 2. Quel produit ou quel service serait réellement vendu ? Par exemple, ce ne sera peut-être pas le bien que vous fabriquerez, mais simplement son droit d’usage, ou encore son droit de reproduction... page 6 3. A quel besoin répond précisément le bien ou la prestation ? Quelle est son utilité ? C’est un point capital : il peut y avoir un écart important entre ce que l’on croit que les autres ont besoin et ce qu’ils ressentent ou attendent vraiment. Est-ce un besoin déjà largement exprimé ou constaté ou seulement latent ? Dans un projet proposant un ensemble de prestations, il y a souvent un problème de lisibilité pour les acheteurs potentiels. 4. Quel serait le mode d’utilisation du bien ou du service ? Pour préciser ce point, essayez de vous mettre mentalement à la place de l’acheteur potentiel. (Rien n’interdit de demander cet exercice également à des parents ou à des amis). 5. Comment serait-il vendu ? En boutique : l’élément majeur sera l’emplacement. Grâce à une force de ventes : il faut avoir à l’esprit que recruter un ou des commerciaux présente des risques importants, en termes de temps et d’argent s’ils ne font pas l’affaire. Par ailleurs, il n’est pas facile d’animer une force de ventes. Grâce à des prescripteurs : un savoir-faire particulier est souvent nécessaire pour cultiver des relations avec les prescripteurs. Un commissionnement doit peut-être être envisagé. Par correspondance : cela induit le coût de réalisation d’un catalogue et une logistique de marketing direct... 6. S’il y a lieu, quel est le caractère novateur de votre produit/service ? En général, une amélioration est plus facilement adoptée par le marché qu’une innovation radicale, susceptible de changer les habitudes. Une innovation de rupture devant s’intégrer dans d’autres équipements, dans une chaîne de production, rend son adoption encore plus difficile. 7. Quels sont les points forts de votre produit/service : Performances attendues, avantage concurrentiel... Par exemple : la démonstration probante d’un prototype ; la détention d’un droit d’exploitation exclusif ou d’une technologie protégée ; une réputation acquise par ailleurs et favorable à l’activité envisagée ; une notoriété dans le milieu visé ; etc. 8. Quels sont ses points faibles : Eléments de vulnérabilité actuels ou prévisibles. Par exemple : un vide juridique qui pourrait prochainement être comblé défavorablement ; un procédé nouveau susceptible d’être copié très facilement sans pouvoir prétendre à une protection juridique ; ne pas être du “sérail “ alors que votre futur marché est une chasse gardée ou un milieu très fermé ; un concept est souvent imitable ; etc. Composantes de votre idée : ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………... page 7 III. Délimitation du marché visé a priori A ce stade, il ne s’agit pas d’avoir des certitudes - l’étude de marché, que vous effectuerez plus tard, confirmera ou infirmera vos intuitions - mais de préciser, en fonction d’éléments plus ou moins tangibles, quelles cibles de clientèles vous viseriez de prime abord. * Quelle est la nature du marché visé ? Un marché peut être : • • Local : ce sera le cas si vous ouvrez un point de vente de proximité. • • Régional : ce sera le cas, par exemple, si vous faites de la vente par prospection aux • • entreprises. • • National, voire international, (un marché très vaste nécessite des moyens souvent difficiles à réunir...). • • Diffus : ce sera le cas si votre clientèle vient de partout (ex. : spectacles, tourisme, ..). • • Permanent ou saisonnier (un marché saisonnier présente souvent des risques de • • vulnérabilité, ou pose des problèmes spécifiques de Besoin en Fonds de Roulement,...). • • L’activité peut être sédentaire ou ambulante (vendre sur des marchés forains nécessitera de s’inquiéter de la qualité de chaque emplacement...). • • Etc. * Quelle clientèle pensez-vous pouvoir toucher ? Par exemple : Les particuliers en activité ? Les retraités ? Les uploads/Finance/ business-amp-entrepreneurship-dossier-ressource-pdf.pdf

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  • Publié le Mai 31, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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