HPE Chap 3 : La « révolution marginaliste » et la « théorie néo-classique » L'é
HPE Chap 3 : La « révolution marginaliste » et la « théorie néo-classique » L'école néoclassique naît de la « révolution marginaliste » (idée que la valeur économique résulte de « l'utilité marginale ») dans les années 1870. Les premiers néoclassiques sont un groupe d’économistes (svt mathématiciens) né dans les années 1870 => après les classiques. Ils s’intéressent à la fç dt les individus et les stés utilisent leurs ressources rares pr satisfaire au mieux leurs besoins. Sln eux, l’institution la plus efficace pr l’allocation des ress est la libre ccrrence sur les marchés via les ajustements de prix relatifs (laisser faire la « main- invisible »). Même si les néoclassiques ne s’opposent pas aux classiques et se mettent dans leur filiation, ils marquent une réelle rupture dans la pensée économique. Tt d’abord, l’époque n’est plus la même : o Au temps des classiques, la pop quitte les campagnes pour rejoindre les villes. Le consommateur est pauvre et gagne tout juste de quoi survivre. La loi de Say explique qu’il n’y a pas besoin de s’intéresser aux débouchés. Le producteur est roi. o Au temps des néoclassiques, le consommateur s’est enrichi. Il peut maintenant choisir. C’est lui qui prend le pouvoir. Face à lui, le producteur produit tant que ses coûts sont inférieurs à ses recettes. Ensuite, l’utilité va remplacer la qtt de t.i. pr expliquer le prix : pr les néo, ce n’est pas le travail qui est à l’origine du prix. Au contraire, le producteur mobilise du travail parce qu’il sait qu’il va pouvoir vendre le bien à un certain prix. La valeur (le prix) vient donc avant la mobilisation du travail « Le travaille gouverne l’offre, l’offre règle les besoins, les besoins déterminent la valeur. » (Jevons) la valeur d’un bien dépend de son utilité future ⇒ rejet de la théorie objective de la valeur travail pour une théorie subjective de la valeur utilité. Les néo disent de ne pas raisonner sur le niveau de l’utilité (U) que procure un bien, mais sur son utilité marginale (Um) ⇒ théorie de la « valeur utilité marginale ». Walras ajoutera la rareté à l’utilité, pr former un prix (valeur d’échange) « La rareté est la cause de la valeur d’échange » (Walras). Ex : l’air est extrêmement utile mais très abondant => son prix est nul. Sln Marshall : la valeur subjective d’un bien dépend à la fois de l’utilité marginale (courbe de demande) et des coûts de production (courbe d’offre). Metaphore des « deux lames du ciseau » Marshall propose une synthèse entre la théorie classique (la valeur repose sur le coût de production, notamment en travail) et la théorie walrassienne (la valeur dépend de l’utilité marginale). Le coût (qui définit l’offre) et l’utilité (qui définit la demande) st ainsi les « 2 lames du ciseau » permettant de définir la valeur d’un bien. Crb de demande décroissante en raison de l’hypothèse d’utilité marginale décroissante (voir Le marginalisme néoclassique). Crb d’offre croissante en raison d’une hypothèse de coût marginal croissant. 1 HPE Le marginalisme néoclassique Pour les néo, on peut quantifier l’utilité d’un bien : plus on consomme d’unité d’un bien, moins on retire de plaisir à la consommation d’une unité supp de ce bien th de l’utilité marginale reposant sur l’hyp de satiété (ou saturation) « plus on mange, moins on a faim » (Walras). Ex : Si je vais au cinéma voir un très bon film, je donnerai un 10/10 à ma satisfaction d’être allé au cinéma. Si j’y retourne le lendemain, ma satisfaction aura diminuée. Mais si j’y vais tous les jours l’expérience deviendra de moins en moins satisfaisante. L’utilité marginale (Um) d’un bien mesure la satisfaction retirée de la consommation d’une unité supp de ce bien. Elle décroît avec l’↗ de la quantité totale consommée => l’Um est décroissante (une des lois les plus importantes de l’éco néo). Pour qu’un consommateur achète, il faut UM > déplaisir de payer. De même, l’entreprise produit tant que profit > coûts de la prod. Chq unité produite a un coût marginal croissant (*loi des rdmts décroissants) => l’entr s’arrête de prod quand coût marginal = prix (profit max) SINON coût marginal > prix => profit < coûts. * Loi des rdmts décroissants : Ricardo a appliqué ce concept à l'agriculture en affirmant que plus des terres sont exploitées pour faire face à l'accroissement de la population, moins elles seront fertiles et les rendements diminueront => l'exploitation des ress est rentable pour un petit nombre de personnes mais lorsque la population ↗ et nécessite l'exploitation d'autres ressources, celles-ci sont moins productives. Cette th rejoint celle de Malthus qui soutient que la hausse de la population engendre la réduction des ressources disponibles. Mathématiquement : Um = U’ (dérivée de l’utilité totale). Um d’un bien X pr chq unité de monnaie dépensée = Um( X) prix(X ) Soit un bien 1 et un bien 2 : - si Um1 p1 > Um2 p2 , l’agent a intérêt à acheter le bien 1 et vendre le bien 2 ; - si Um1 p1 < Um2 p2 , l’agent a intérêt à acheter le bien 2 et vendre le bien 1 ; - si Um1 p1 = Um2 p2 , l’agent est à l’équilibre. => condition d’équilibre donnée par l’égalisation des utilités marginales pondérées par les prix => l’ajustement des prix sur le marché permet de converger vers cette condition d’équilibre. ATT : Um décroissante ne signifie pas qu’elle est forcément négative. En eft, elle reste GENERALEMENT positive mais est de plus en plus faible. Certains biens ou certaines activités peuvent avoir une utilité négative (st inutiles) : on parle de désutilité. 2 HPE Certains biens sont utiles mais des effets de saturations peuvent entraîner une utilité marginale négative au-delà de certaines quantités consommées (ex : overdose de médicaments). Les néoclassiques et le marché Pour les classiques marché = lieu de concurrence pour la prod (les offreurs). Pour les néo marché = lieu de concurrence entre offreurs et demandeurs => le marché conduit à un équilibre => face à toute crise il faut donc laisser faire le marché. Hyp : les marchés st en concurrence parfaite ⇒ les agents sont price-takers (aucun agent ne peut fixer le prix du bien qu’il achète ou qu’il vend). Les néoclassiques, le marché du travail et le chômage Pour les classiques les travailleurs st en concurrence les uns avec les autres. Ils “offrent” leur travail et acceptent des salaires de plus en plus bas qui finissent par correspondre au minimum vital. Pour les néo marché du travail = marché comme les autres concurrence entre offreurs et demandeurs de travail => ici aussi, le marché conduit à un équilibre. S’il y a du chô, c’est que le prix du travail (salaire et charges) est trop élevé => en cas de chô, le marché dt entrainer une ↘ du salaire pr permettre l’embauche de ceux dont la productivité marginale est la plus faible. Th de l’équilibre général Hyp : - March´es concurrentiels => les agents (consommateurs et producteurs) st pice taker. - Agents rationels => les conso cherchent à maximiser leur utilité individuelle sous leur contrainte budgétaire et les entr maximisent leurs profits. * Théorie de l'équilibre général (ou th Walrasienne des march´es) : tous les prix s’ajustent sur tous les march´es afin d’´equilibrer l’offre et la demande agr´eg´ees de chaque bien on recherche l’équilibre concurrentiel (ou équilibre walrasien) SOIT le prix permettant d’égaliser (équilibrer) offre et dmd. *étudie l'allocation des ress dans le cadre d'une économie de marché où règne la concurrence parfaite. Equilibre général concurrentiel ou équilibre walrasien = ensbl de prix (un prix par bien) tq à ces prix il y a égalité entre l’OG et la DG de chq bien, les offres et les demandes émanant 3 HPE d'individus (ménages, entreprises) qui adoptent un comportement de « preneurs de prix » => système de prix réalisant l’équilibre entre offre et dmd sur tous les marchés. Pour Walras comme pour Jevons, un individu consomme un bien tant que l'acquisition d'une unité supplémentaire lui donne une satisfaction supérieure au désagrément que représente le débours nécessaire à cette acquisition, débours égal au prix unitaire du bien. => le conso arrête ses achats quand satisfaction = désagrément qd Um = prix. La loi de Walras implique que pour une demande excessive positive sur un marché, il y aura une demande excessive négative sur d'autres marchés => une demande excessive sur un marché implique que sur un autre marché, la demande est insuffisante un excès de demande sur un marché correspond nécessairement à un excès d’offre sur un autre marché. L’EGC permet d’équilibrer tous les marchés (marché des biens, marché du travail et marché financier – ou des fonds prétables) grâce à l’ajustement des prix relatifs => disparition des excès d’offre et de demande. Enfin, Walras, conscient de l'absence du temps dans sa théorie, essaie de définir comment la société parvient à cet équilibre uploads/Finance/ chap-3.pdf
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- Publié le Mai 05, 2021
- Catégorie Business / Finance
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