EC 2 portant sur les mesures des inégalités Sujet 2 : Après avoir présenté le d
EC 2 portant sur les mesures des inégalités Sujet 2 : Après avoir présenté le document, vous mettrez en évidence les évolutions des inégalités de revenu disponible depuis 2005 Source : Les revenus et le patrimoine des ménages - Insee Références - Édition 2014 - juillet 2014 Ce document est un tableau à double entrée qui présente les évolutions du revenu disponible des ménages et des inégalités entre 2005 et 2011. I est tiré de plusieurs sources qui sont l'INSEE, le CNAV , le CNAF , le CCMSA , la DGFIP et enfin des enquêtes des revenus fiscaux et sociaux (ces sources sont fiables). Ce tableau nous présente les évolutions des coefficients de dispersion et les indices de gini (indice de de concentration) du revenu disponible des ménages. Tout d'abord on peut constater que le revenu disponible médian augmente faiblement de 2005 à 2009 ( il est passé de 28 830 a 29 800 euros : + 1000 euros soit 3.3% ) et a baissé légèrement depuis (crise économique ). Cependant le revenu disponible moyen lui ne subit pas de baisse avant 2010 ( il passe de 34 440 a 35 960 euros soit une hausse de 4.5% ) et on observe une très légère baisse l'année qui suit . Ces indicateurs de revenu disponible permettent de voir une certaine croissance économique et les effets de la crise de 2008. Les indicateurs de dispersion nous montrent que les inégalités sont stables avant la crise de 2008 : l’écart interdécile du revenu disponible est de 4.6 mais elles se creusent de plus en plus à partir de 2009 le rapport interdécile du revenu disponible des ménages augmente de 0.2 points entre 2009 et 2011. Le rapport intercentile qui est une mesure encore plus précise car elle rassemble les individus en de plus petits groupes, nous montre une évolution de 0.6 points ( il passe de 5,7 à 6 .3 ) entre 2005 et 2011 , les inégalités de revenu disponible se creusent donc . Enfin , l'indice de Gini , qui est un indicateur de concentration , se rapproche de 1 , il passe de 0 ,340 en 2005 à 0,362 en 2011 donc il augmente de 6 % , il ne baisse jamais dans cette période et s’accroît avec la crise . En conclusion nous pouvons dire que les indices de dispersion et de concentration nous montrent que les inégalités augmentent de plus surtout depuis l’entrée en crise. Sujet 6: Après avoir présenté le document, vous présenterez les relations entre niveau de vie du foyer et taux de départ en vacances Source : Sandra Hoibian Jörg Müller, Vacances 2014 : L’ÉCLAIRCIE Étude réalisée à la demande de la DGE, Credoc janvier 2015 Présentation du document : C’est un Graphique en baton qui croise le Niveau de viedu foyer avec le taux de départs en vacances.Sa source est fiable Sandra Hoibian Jörg Müller, Vacances 2014 : L’ÉCLAIRCIE pour le CREDOC Il vise à discuter l’existence d’une relation de corrélation entre le niveau de vie en juin 2013 ( Bas revenu , classe moyenne inferieure ) et le taux de départ en vacances pour ces différentes catégories : En 2013, plus le niveau de vie est bas plus le taux de départ en vacances est faible : les hauts revenus ont deux fois plus de chances de partir en vacances que les bas revenus Ainsi 6 ménages à bas revenu sur 10 ne partent pas en vacances c’est le cas seulement de 2 ménages à haut revenus sur 10. Si l’on analyse maintenant l'évolution taux departs en vacances entre 2013 et 2014 , on constate que pour tous les milieux excepté pour les classe moyennes supérieures ils ont augmenté Mais si toutes les catégories ou presque ont vu leur taux augmenté , les inégalités se creusent (Bas revenu , classe moyenne inferieure les écarts passent de 1,18 → 1,25 ) ( classes moyennes inferieures , haut revenu les écarts passent de 1,7 → 1,72 ) (bas revenu , haut revenu les écarts passent de 2,10 -->2,15 ) Conclusion non seulement les écarts de taux de départ étaient forts en 2013 mais ils se sont accrus assez fortement sur une courte période (un an) Sujet 11 : Après avoir présenté le document, vous mettrez en évidence les relations entre logement et scolarisation La précarité des conditions de logement explique que, dans certains cas, il n’y a pas ou plus de fréquentation scolaire. Certaines familles pauvres déménagent souvent et les enfants doivent retrouver de nouveaux repères. En Ile-de-France, l’enquête du SAMU social de Paris déjà citée montre que les familles sans logement déménagent deux fois par an en moyenne et précise que, « début 2013, 10,2% des enfants sans logement âgés de 6 à 12 ans ne sont pas scolarisés. Cette valeur atteint même trois points de plus pour les enfants habitant en hôtel social. Tous ces enfants déclarent vouloir retourner à l’école. A titre de comparaison, on estime qu’environ 1% des enfants sont exclus de l’enseignement primaire en France (Unesco, 2014). Au final, l’absence de scolarisation d’une partie importante des enfants de 6 à 12 ans sans logement semble donc être le résultat de quatre variables interdépendantes : des déménagements trop fréquents qui compliquent les démarches d’inscription (quatre familles sur dix donnent cette explication) ; des difficultés linguistiques et la non connaissance des démarches d’inscription (c’est l’explication fournie par deux parents sur cinq et un enfant sur dix) ; des difficultés d’inscription liées à l’absence de domiciliation (près d’un quart des familles avancent cette explication, notamment celles qui vivaient dans un campement avant d’être prises en charge) ; enfin, le refus de certaines communes d’accueillir les enfants (explication avancée par une famille sur dix). Notons à cet égard que dans un cas sur cinq, les enfants non scolarisés ne savent pas pourquoi ils ne vont pas à l’école ». Source : J .P.Delaye ,Grande pauvreté et réussite scolaire , MEN, mai 2015 Ce document est une étude réalisée par JP Delaye pour le ministère de l’éducation nationale dont le but est de vérifier l’existence d’une relation de corrélation et/ou de causalité entre la grande pauvreté, l’absence de logements fixes et la probabilité de ne pas être scolarisé JP Delaye commence par constater que l’absence de scolarisation en France est très peu probable puisqu «on estime qu’environ 1% des enfants sont exclus de l’enseignement primaire en France (Unesco, 2014) » Pourtant certaines catégories d’enfants ont une probabilité non négligeable d’être exclus de l’école : « début 2013, 10,2% des enfants sans logement âgés de 6 à 12 ans ne sont pas scolarisés. Cette valeur atteint même trois points de plus pour les enfants habitant en hôtel social » c’est-à-dire un risque 10 fois plus fort que pour les enfants de leur catégorie d’âge. On pourrait penser que cela résulte d’une fuite des enfants devant l’école (des décrocheurs). Mais au contraire JP Delaye écrit « T ous ces enfants déclarent vouloir retourner à l’école » D’ailleurs « dans un cas sur cinq, les enfants non scolarisés ne savent pas pourquoi ils ne vont pas à l’école ». Comment expliquer cette situation. Nous passons alors de la corrélation à la causalité . JP Delaye donne 4 déterminants interdépendants dont les effets se cumulent : 1. « des déménagements trop fréquents qui compliquent les démarches d’inscription quatre familles sur dix donnent cette explication ». On sait que une partie des familles ont d’énormes difficultés à accéder à un logement stable 2. « des difficultés linguistiques et la non connaissance des démarches d’inscription (c’est l’explication fournie par deux parents sur cinq et un enfant sur dix). Les parents immigrés et ou en situation illégale éprouvent des difficultés à comprendre les démarches administratives , ce qui nécessiteraient des traducteurs 3. « des difficultés d’inscription liées à l’absence de domiciliation (près d’un quart des familles avancent cette explication, notamment celles qui vivaient dans un campement avant d’être prises en charge) » : l’inscription nécessite une domiciliation (carte scolaire) l’absence de domicile reconnu par les mairies entrave l’inscription des enfants . 4. Enfin un cas moins fréquent puis qu’il ne concerne qu’une famille sur 1O est : « le refus de certaines communes d’accueillir les enfants » Conclusion : l’intégration des enfants passe par l’école , or une partie non négligeable d’entre eux est exclu durablement de l’école alors qu’en théorie l’école laïque en France est gratuite et obligatoire. On peut alors parler de reproduction des inégalités car ceux sont les familles les plus fragiles (pauvreté économique et sociale) dont les enfants ont la plus forte probabilité d’être exclus de l’école ce qui se traduira par une forte probabilité d’échec scolaire(d’autant plus forte que l’exclusion de l’école a lieu lors des premiers apprentissages scolaires dits fondamentaux. uploads/Finance/ corrige-ec2-2-6-et-11.pdf
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- Publié le Jul 04, 2022
- Catégorie Business / Finance
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