Questions à choix multiple Répondez aux questions suivantes par vrai ou faux et

Questions à choix multiple Répondez aux questions suivantes par vrai ou faux et justifiez votre réponse chaque fois que c’est nécessaire. 1) Bien faire la distinction entre taux à court terme et taux à long terme : a. Les taux courts sont notamment un moyen de relancer ou de freiner la croissance lorsqu’ils sont poussés à la baisse ou à la hausse. b. Les taux longs se réfèrent, eux, à la rémunération de l’argent sur des périodes plus étendues. Généralement, plus l’échéance de remboursement est lointaine, plus ils sont élevés, car ils doivent couvrir le risque pris sur la durée. c. Si les taux courts dépendent des politiques monétaires, les longs réagissent à la santé de l’économie et aux attentes inflationnistes. d. Les mouvements de taux n’intéressent que les économistes ou les cambistes. 2) La structure des rendements selon l'échéance est obtenue en représentant dans un espace échéance / rendement des obligations ayant les mêmes caractéristiques : a. Même émetteur et donc même risque de défaut, b. Nécessairement même taux de coupons, c. Mêmes clauses … , sauf en ce qui a trait à leur échéance. 3) La structure des rendements est établie pour des obligations émises par : a. Le même émetteur, qu’il soit public ou privé ; b. Le même émetteur quelle que soit sa taille ; c. Des émetteurs différents 4) Les taux à terme (implicites) découlent : a. Uniquement de la structure à terme des taux comptants ; b. Uniquement de la structure à terme des taux futurs ; c. Des deux structures à terme des taux à la fois. 5) Les taux à terme permettent de fixer aujourd’hui un taux prévalent pour un emprunt dans le futur : a. Pour une courte durée b. Pour une longue durée c. Pour n’importe quelle durée, tout dépend du continuum de taux au comptant disponibles 6) Les anticipations des intervenants sur le marché révèlent si la courbe des taux est : a. Ascendante, une hausse des taux à court terme est prévue. Ceci explique la détention d’obligations à court terme malgré la rémunération supérieure des obligations à long terme ; b. Inversée, une baisse de taux à court terme est prévue, d’où la détention de titres à court terme à cause de leur rémunération plus élevée ; c. Plate, d’une manière générale, les taux sont très bas et le taux à long terme est inférieur ou égal au taux à court terme, d’où, il y a indifférence entre détenir des obligations à court terme ou à long terme. 7) Si la courbe des taux est non plate, des obligations de même échéance et de nominaux différents : a. Ont toujours des rendements à l’échéance différents ; b. Ont toujours des rendements à l’échéance égaux ; c. Peuvent avoir le même rendement à l’échéance si elles présentent le même niveau de risque. 8) Contrairement à la théorie des marchés segmentés, les autres théories explicatives de la structure par terme des taux d’intérêts s’accordent sur les principes suivants : a. La variation conjointe dans le temps des taux court et long. b. La nature habituellement décroissante de la courbe des taux. c. La structure croissante de la courbe des taux lorsque les taux courts sont bas. 9) La théorie de la structure à terme des taux d'intérêt qui stipule que les taux d’intérêt à long terme sont fonction des taux d’intérêt à court terme anticipés et que ces taux englobent une prime de risque liée à l'incertitude quant aux forces sous-jacentes de l'économie, telles que le taux de croissance de l'économie, l'inflation, etc. est : a) la théorie des anticipations pures. b) la théorie de la prime de liquidité. c) la théorie des habitats préférés. d) la théorie de la segmentation des marchés. 10)Des anticipations conjoncturelles pessimistes annoncent : a. Un aplatissement futur de la courbe des taux ; b. Une pentification à venir de la courbe des taux ; c. Un raidissement à venir de la courbe des taux. 11) Selon la théorie de la prime de la liquidité, si les investisseurs prévoient que les taux d’intérêt à court actuels resteront stables dans l’avenir, on observera alors sur le marché : a. Une structure horizontale des taux d’intérêts selon les échéances ; b. Une structure ascendante des taux d’intérêts selon les échéances ; c. Une structure descendante des taux d’intérêts selon les échéances. 12)Sur la courbe des taux, lequel des taux de rendement reflète-t-il la somme du taux de croissance et celui de l’inflation : a. Le taux de rendement à court terme ; b. Le taux de rendement intermédiaire ; c. Le taux de rendement à long terme. 13)La différence entre les taux d’intérêt à long terme et à court terme a été, de tous les indicateurs avancés, celui qui aide le mieux à prévoir les fluctuations de l’activité économique. a. En règle générale, lorsque les taux d’intérêt à long terme sont plus élevés que ceux à court terme, la production diminue fortement dans l’année qui suit; b. Inversement, lorsque les taux courts se maintiennent au- dessus des taux longs pendant un certain temps, l’activité économique connaît généralement une accélération par la suite. c. Les écarts de taux qui permettent de prévoir le mieux l’évolution de la production concernent le rendement des obligations : i. à plus de dix ans pour ce qui est des échéances longues. ; ii. tant les taux à un mois que ceux à trois mois au chapitre du court terme. 14)La théorie de l’habitat préféré est proche de la théorie de la prime de liquidité. a. La seule différence est qu’elle remplace la prime de liquidité par une prime provenant d’une préférence des investisseurs pour des obligations d’une certaine maturité (leur “habitat préféré”). b. Pour les investisseurs ayant un habitat préféré de court terme, cette prime est, comme la prime de liquidité, et elle est croissante avec la maturité. c. Ces deux théories héritent des propriétés de la théorie des anticipations permettant d’expliquer les faits que les taux d’intérêt pour des obligations différentes varient habituellement ensemble dans le temps et que la courbe des taux est croissante lorsque le taux à court terme est bas et inversement lorsqu’il est élevé. d. Ces deux théories partagent avec la théorie des marchés segmentés l’idée que la courbe des taux est habituellement croissante. 15)Quand une politique monétaire restrictive (hausse des taux courts) est entreprise pour lutter contre des tensions inflationnistes, a. L’activité économique est boostée ; b. Une fois les tensions atténuées, on s’attend à ce que les taux courts baissent de nouveau. c. Le long de la courbe, les taux courts seront élevés (en raison du resserrement initial de la politique monétaire) mais les taux longs qui reflètent davantage les anticipations des taux courts futurs seront plus faibles. 16)En règle générale, on anticipe qu’une augmentation des taux courts : a. Freinera l’activité économique réelle et donc la demande de crédit, b. Exercera une pression à la baisse sur les taux d’intérêt futurs. 17)Une activité freinée : a. Peut être associée à des anticipations d’inflation plus élevée ; b. Fait anticiper une probabilité plus forte de politique monétaire accommodante ; c. Accompagnée d’une politique de taux courts futurs de plus en plus faibles. 18)La diminution de l’écart de rendement entre les obligations à courte et à longue échéances : a. Débute alors que les taux à long terme sont plus faibles que les taux à court terme ; b. Peut se poursuivre mais l’écart des deux taux demeure toujours positif. c. Peut provoquer un inversement de la courbe obligataire ; 19)Le taux à long terme est : a. Le reflet de l’évolution du taux à court présent et des taux à court terme futurs ; b. Influencé par la croissance économique à long terme ; c. L’anticipation du niveau à long terme des taux d’inflation et de la croissance économique ; d. Affecté positivement par le comportement d’institutions financières “agnostiques au rendement” telles que les banques centrales, les compagnies d’assurance ou les banques commerciales », qui contrairement aux investisseurs typiques (environ la moitié des intervenants sur le marché), ils achètent des obligations pour des raisons non économiques (autres que le rendement total), par exemple en raison de règles comptables, d’appariement avec leurs passifs, de capital réglementaire ou de directives internes. 20) La courbe des taux : a. Permet de comparer rapidement les rendements offerts par des obligations de natures et d’échéances différentes. b. Sa forme est influencée par différents facteurs, tels que les taux d’intérêt directeurs, les taux de change etc. c. Sa forme peut servir d’indicateur sur la direction des taux d’intérêt et sur la situation économique en général. 21)Un gestionnaire qui prévoit : a. Une inversion d’une courbe des taux, peut décider de réorienter son portefeuille vers : i. Des obligations à taux longs ; ii. Des obligations à court terme ; b. Une courbe ascendante, peut décider de réorienter son portefeuille vers : i. Des obligations à taux longs ; ii. Des obligations à court terme ; Solutions des QCM 1) Vrai, Vrai, uploads/Finance/ corrige-serie-n0-4.pdf

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  • Publié le Sep 09, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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