SOMMAIRE Lettre du Président 4 Message du Directeur Général 5 Membres du Consei

SOMMAIRE Lettre du Président 4 Message du Directeur Général 5 Membres du Conseil d’Administration 7 Rapport Annuel Activités de Consevation et de Règlement / Livraison 9 Activités du Dépositaire Central / Banque de Règlement 13 Rapport général des Commissaires Aux Comptes 17 Rapport spécial des Commissaires Aux Comptes 21 Etats financiers 25 Résolutions de l’Assemblée Générale Ordinaire du 26 avril 2016 35 Répertoire Sociétés de Gestion et d’Intermédiation 37 Banques Teneurs de Comptes / Conservateurs 38 Emetteurs 39 Rapport annuel 2015 3 LETTRE DU PRESIDENT M. Pierre Atépa GOUDIABY , PCA de la BRVM et du DC/BR « L’émergence en vue ! » Rapport annuel 2015 4 L’économie de l’Afrique subsaharienne a enregistré une croissance de +3,4 % contre 5 % en 2014, due essentiellement aux conséquences négatives de la baisse des cours des produits de base notamment du pétrole brut sur l’économie des principaux pays exportateurs. En revanche, la zone UEMOA continue d’enregistrer de bonnes performances grâce au maintien d’une activité économique soutenue au sein des pays membres. Sur l’ensemble de l’année 2015, l’activité a crû globalement de 6,6 % à l’instar de 2014. Selon le FMI, la croissance de l’économie mondiale est restée ­ languissante, avec une prévision de croissance du PIB en baisse par rapport à celle de l’année précédente à 3,1 % contre 3,4 %, malgré le repli du prix du pétrole, les politiques monétaires accommodantes et la relance des économies avancées. Dans les pays émergents et les pays en développement, qui représentent plus de 70 % de la ­ croissance mondiale, la croissance a ralenti pour la cinquième année consécutive tandis qu’une reprise modeste s’est poursuivie dans les pays avancés. Face à tous ces grands chantiers, je compte sur votre accompagnement pour une bourse plus grande, plus liquide, plus rentable et plus dynamique au service des économies de notre Union. Pierre Atépa GOUDIABY Ces résultats encourageants doivent être renforcés au cours de l’année 2016 et des années qui suivront par la mise en place d’actions stratégiques majeures relatives à la promotion et au développement du marché, au raffermissement des relations avec les partenaires, à l’amélioration du cadre d’exécution des opérations du marché et au renforcement des Systèmes d’Information. Le marché boursier mondial, s’est orienté à la baisse à l’instar de la croissance de l’économie ­ mondiale. Les indices MSCI World, MSCI Emerging Market et MSCI Frontier Market ont affiché sur l’année, des ­ régressions respectives de 2,74 %, 16,96 % et 17,32 %. En Afrique, la quasi-totalité des marchés ­ boursiers a terminé l’année en baisse en raison du ralentissement des économies dû, entre autres, à la baisse du cours du pétrole et du prix des denrées alimentaires, au relèvement du Dollar américain, au ­ ralentissement de l’activité économique des pays émergents comme la Chine et le Brésil. C’est dans ce contexte que la BRVM a affiché une hausse en 2015 et s’est hissée au premier rang des bourses africaines en termes de progression des indices avec un gain de 17,77 % de son Indice BRVM ­ Composite et a également intégré le TOP 5 des bourses africaines les plus prometteuses. En outre, la BRVM a accueilli à sa cote la société TOTAL SENEGAL, le 20 février 2015. D’autres sociétés sont annoncées pour 2016. C’est le cas de BOA Mali. Notre Bourse a ainsi reflété la capacité de résilience, la solidité, la performance et la diversité des économies de l’UEMOA. Rapport annuel 2015 5 MESSAGE DU DIRECTEUR GENERAL La croissance économique mondiale s’est établie autour de 3,1 % en 2015, soit la plus faible perfor- mance annuelle depuis 2009. Elle cache toutefois des évolutions différentes entre les deux blocs, qui pèsent à peu près le même poids selon le Fonds Monétaire. « L’émergence en vue ! » M. Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM et du DC/BR En revanche, les pays avancés, c’est-à-dire les économies de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), paraissent sortir de l’ornière avec une progression de leur PIB de 2 %, soit le niveau le plus haut depuis 2010. La croissance de l’Afrique subsaharienne a ralenti à 3,4 % en 2015, contre 4,6 % l’année précédente. Pour la deuxième année consécutive et pour la ­ troisième fois en quatre ans, l’Afrique francophone subsaharienne a enregistré en 2015 les meilleures performances économiques du Continent. C’est ce qui ressort de l’édition 2016 des «Perspectives ­ Economiques Mondiales», publié par la Banque mondiale. Sur les marchés financiers, on note une évolution en ordre dispersé. L’indice mondial MSCI World a baissé de 4.3 % en 2015. Les indices Dow Jones et S&P 500 ont enregistré en 2015, des baisses respectives de 2,23 % et 0,73 % après six années de progression. Le CAC 40 ­ termine l’année 2015 en hausse de 8,5 % à 4.637,06 points, après une baisse de 0,5 % en 2014. L’indice S&P/ TSX Composite de la Bourse de Toronto s’est inscrit en baisse de 11 % sur l’année 2015. Le DAX allemand a ­ progressé de 9,56 % l’an passé et le MIB italien a gagné 12,7 %. Chers actionnaires, D ’un côté les pays émergents ou en développement continuent de voir leur croissance se réduire pour la cinquième année consécutive, pour revenir à 4 % en 2015, alors qu’elle avait atteint 7,5 % en 2010. En effet, la capitalisation du marché des actions de la BRVM a doublé en quatre ans, passant de 3 177 milliards de FCFA en fin 2011 à 7 500 milliards au 31 décembre 2015 représentant 15 % du PIB de l’UEMOA. Au moment où l’économie chinoise ralentit, l’Afrique francophone subsaharienne se ­ présente donc comme l’un des principaux relais de ­ croissance mondiale, favorisée notamment par sa dynamique démographique la plus importante au monde avec un accroissement moyen de la population de 2,8 % par an. «résilients» (ex : Nigéria, Russie, Brésil, Venezuela, Colombie, etc.). Pour faire face à ce choc, ces pays ont dévalué leur monnaie, diminué leurs dépenses publiques et mené des politiques d’austérité (mesures économiques nécessaires, mais ­ socialement douloureuses et par conséquent politiquement ­ compliquées). En plus des effets négatifs liés à la baisse des prix, s’est ajouté une baisse des volumes liée au ralentissement de la croissance chinoise et qui a ­ entraîné une diminution de la demande de ­ pétrole de ce pays ; le tout-venant peser davantage sur les recettes d’exportations des pays producteurs de ­ pétrole. L’année 2015 a été essentiellement marquée par la décrue des prix du pétrole et des matières premières. Les pays les plus fortement impactés se trouvent parmi les pays émergents. En effet, les pays exportateurs de pétrole ont été fortement pénalisés, a fortiori ceux qui, contrairement à l’Arabie Saoudite qui détient encore des marges de manœuvres en matière de production, sont moins Le Footsie de Londres a perdu 4,9 %, pénalisé par les secteurs de l’énergie et des mines. Le Japon (NIKKEI 225) et l’Indonésie (Jakarta Composite Index) ont Edoh Kossi AMENOUNVE Les produits financiers s’élèvent à 161 millions de FCFA contre 174 millions de FCFA en 2014, soit une baisse de 13 millions de FCFA (-8 %). Cette régression découle essentiellement de la baisse de l’encours des ­ placements. Au total, les produits s’élèvent à 2,437 millions de FCFA au 31 décembre 2015. enregistré des progressions respectives de 9,1 % et 7,4 %. Par ailleurs, la Bourse de Shanghai (Shanghai Stock Index) a affiché une hausse de 9,42 % au titre de l’année 2015, tandis que l’Inde (SENSEX) s’est inscrit en baisse de 5,03 %. Malgré un contexte difficile pour les marchés ­ africains, notamment du fait des prix de matières premières en baisse et de la hausse du dollar US, l’indice S&P Côte d’Ivoire BMI a réalisé le meilleur rendement (+11,8 %) des indices S&P africains, au terme des onze(11) ­ premiers mois de 2015. Les charges d’exploitation s’élèvent à 1,483 ­ milliard de FCFA contre 1,138 milliard de FCFA en 2014, soit une hausse de 345 millions de FCFA (+30 %). Les charges hors dotations aux amortissements et aux provisions connaissent une hausse de 240 millions de FCFA (+21 %). Rapport annuel 2015 6 Au niveau du Marché Financier Régional, l’année 2015 a été marquée par la hausse des principaux ­ indicateurs de la BRVM, confirmant la tendance ­ haussière observée depuis l’année 2012. Par ailleurs, la BRVM est la seule à avoir terminé sur une plus-value positive aussi bien en dollars US ­ (+2,77 %) qu’en monnaie locale, avec une plus-value de 17,77 %, qui a porté sa capitalisation boursière à 7 500 milliards de FCFA (12,38 milliards $) au 31 ­ décembre 2015. Avec cette performance, la BRVM se classe en tête des bourses africaines en termes de progression de son ­ indice général (BRVM Composite). Le Marché Financier Régional a poursuivi sa bonne ­ tenue en 2015 avec des retombées positives au DC/BR. En effet, les produits d’exploitation s’élèvent à 2,277 milliards de FCFA contre 2,200 milliards de FCFA en 2014, soit une hausse de 76 millions de FCFA (+3 %). Cette uploads/Finance/ dcbr-rpport-anuelle-2015.pdf

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  • Publié le Jan 04, 2023
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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