Prof: Mr ZRIBI CHEKER  Classe : 4ièmeE&G Epreuve : Economie Durée : 3 Heures D

Prof: Mr ZRIBI CHEKER  Classe : 4ièmeE&G Epreuve : Economie Durée : 3 Heures Devoir de Synthèse N 3 (NB : tout le calcul doit figurer sur la copie) Partie I (10 points) Question 1) (4points) Soient les données relatives à une économie A : 2000 2008 Importation (en um) 18200 20000 Taux d’ouverture (en %) 54,8 75,5 PIB (en um) 65500 80000 Prix d’une automobile (en um) 3500 5500 Prix d’une tonne de fer (en um) 160 240 Indice des prix d’automobile 100 ? Indice des prix de fer 100 ? Indice des termes de l’échange ? ? Supposons que l’économie A n’exporte qu’un seul produit : l’automobile, et n’importe que le fer. a) Calculez les taux d’effort à l’exportation pour 2000 et 2008. Interprétez les résultats. b) Complétez le tableau puis interprétez l’indice des termes de l’échange pour le pays A. Question 2) (3points) Dans quelle mesure l’excédent et le déficit du solde commercial peuvent-ils être un signe de bonne santé d’une économie ? Question 3) (3points) Analyser l’essor du commerce mondial durant les trente glorieuses. Partie II (10 points) A l’aide de vos connaissances et des documents suivants répondez sous forme d’une dissertation : La multinationalisation est-elle bénéfique seulement pour les pays d’accueil ? Prof: Mr ZRIBI CHEKER  Classe : 4ièmeE&G Epreuve : Economie Durée : 3 Heures Document 1) L’aspect le plus médiatisé, en France notamment, de l’investissement international concerne indiscutablement le problème des délocalisations. Ce phénomène a changé d’ampleur ces toutes dernières années et son importance a fait qu’il est rendu responsable de la réduction du nombre d’emplois industriels, voir de la progression du chômage. A contrario des idées reçues, des études récentes ont pourtant montré les effets bénéfiques des délocalisations sur l’emploi en France. En fait, derrière la définition générale se cache des situations très dissemblables. La fermeture d’un atelier ou d’une usine en France et leur remplacement par d’autres similaires à l’étranger, accompagnés d’une importation de la production ainsi réalisée, n’est que l’aspect fruste du phénomène. Le plus souvent, une délocalisation s’inscrit dans un projet d’entreprise consistant à conquérir de nouveau marché et à répartir différemment le processus de production entre différents sites. La circulation des capitaux entre filiales, le réinvestissement des profits in situ, la coopération scientifique internationale, les accords de sous-traitance sur des produits pouvant faite l’objet de production dans le pays de départ de l’investissement sont autant d’éléments qui brouillent la carte des délocalisations et le débat à leur propos. Les grandes questions de l’économie internationales, Nathan, 2ième édition, 2001, pp132-134 Document 2) Les impacts attendus portent principalement sur une hausse des échanges internationaux, de l’emploi national et des transferts de technologie, et plus largement sur la spécialisation internationales des pays d’accueil. En général, les filiales des multinationales comptent parmi les entreprises les plus exportatrices du pays d’accueil. L’impact sur la spécialisation des pays d’accueil se réalise également au travers des échanges intra firme au sein des multinationales entre les pays d’origine et d’accueil, en raison de la fragmentation de la production mondiale organiser par les entreprises – réseau. Le commerce intra firme est estimé à environ un tiers du commerce mondial. Les différents types d’investissements directs à l’étranger sont susceptibles d’affecter la structure et le volume des échanges des pays d’accueil. Les implantations basées sur la recherche de moindre coût de production peuvent permettre de valoriser les avantages comparatifs déjà existants du pays d’accueil, à savoir l’abondance d’une main d’œuvre bon marché pour des productions de biens banalisés, par exemple. Mais les IDE peuvent également changer la structure des exportations, comme lorsqu’ils sont tournés vers les réexportations. Ils peuvent alors à la fois renforcer les avantages existants et surtout les faire évoluer grâce à l’introduction de nouvelles technologies, l’amélioration des qualifications ou l’accès à des réseaux internationaux d’approvisionnement et de vente que ne peuvent avoir les firmes locales. De nombreux pays émergents, comme la Malaisie, la Thaïlande, le Philippines ou le Mexique commencent à exporter des produits plus intensifs en technologie qu’en main d’œuvre non qualifié du fait de ce phénomène. Jean-Louis Mucchielli, op.cit. uploads/Finance/ devoir-de-synthese-n03-economie-bac-eco-2010-2011-mr-zribi.pdf

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  • Publié le Jul 07, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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