TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT Nom WAYOU NJULON Prénom J. Ygor Master II QSE I

TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT Nom WAYOU NJULON Prénom J. Ygor Master II QSE Intitule définir les abréviations et termes suivant CAF, VAN, TIR, ROI, Actualisation, Capitalisation v La capacité d'autofinancement (ou CAF) Elle désigne l'ensemble des ressources brutes restant à une entreprise à la fin d'un exercice. Elle permet à l'entreprise de se développer en assumant elle-même ses besoins d'investissement, mais peut être également utilisée à des fins d'épargne, de remboursement d'emprunt ou pour rémunérer les actionnaires sous forme de dividendes. La capacité d'autofinancement entre dans le calcul de certains ratios financiers. Elle permet ainsi de connaître la capacité d'une entreprise à rembourser ses dettes (dettes/capacité d'autofinancement) ainsi que son taux de rentabilité (capacité d'autofinancement/chiffre d'affaires). Ø Calcul de la CAF Le calcul le plus simple pour la capacité d'autofinancement est le suivant : CAF = produits encaissables - charges décaissables Il existe deux autres formules pour calculer la capacité d'autofinancement, soit à partir du résultat net, soit à partir de l'excédent brut d'exploitation (EBE) : CAF = résultat de l'exercice + charges calculées – produits calculées + valeur comptable des éléments d'actifs cédés – produits de cession des éléments d'actifs cédés CAF = excédent brut d'exploitation + produits encaissables – charges décaissables Ø Capacité d'autofinancement négative Une capacité d'autofinancement négative signifie que l'entreprise ne génère pas suffisamment de revenus pour couvrir son cycle d'exploitation. Elle doit donc recourir à des financements externes comme des emprunts ou des apports au capital. Une CAF positive veut dire qu'une entreprise réalise des bénéfices d'exploitation et qu'elle peut donc la convertir en trésorerie, investir ou encore payer des dividendes. v La valeur actuelle nette (ou VAN) La valeur actuelle nette est une mesure de rentabilité d'un investissement. Celle-ci est calculée comme la somme des flux de trésorerie engendrés par cette opération, chacun étant actualisé de façon à réduire son importance dans cette somme à mesure de son éloignement dans le temps. La valeur actuelle nette ou VAN désigne un flux de trésorerie actualisé qui représente l'enrichissement supplémentaire d'un investissement comparé à ce qui avait été exigé comme étant le minimum à réaliser pour les investisseurs. Ces flux comprennent notamment les flux d'exploitation, les flux d'investissement et les flux opérationnels. De son côté, l'actualisation permet de déterminer la valeur d'une somme d'argent à une date antérieure. La valeur actuelle nette permet ainsi de définir si un investissement va s'avérer rentable ou non et surtout s'il va pouvoir répondre aux attentes de rendement fixées par les apporteurs de capitaux. Elle permet ainsi de faire un choix entre plusieurs projets en retenant celui qui créera le plus de valeur. La valeur actuelle nette demeure cependant un outil d'évaluation qui repose sur des informations comptables difficilement prévisibles et qui requiert donc des capacités d'anticipation, notamment de prévision du taux d'actualisation. En effet, l'entreprise doit être capable de prévoir les ventes et les charges liées au projet. Ø Calcul de la valeur actuelle nette Sachant que CF correspond aux flux de trésorerie et cmpc au coût moyen pondéré du capital, le calcul de la valeur actuelle nette est le suivant : VAN =∑CF/ (1 + cmpc) n- Investissement L'investissement est rentable lorsque la valeur actualisée des recettes prévues est supérieure au montant des capitaux investis, la valeur actuelle nette est alors positive. Si la valeur actuelle nette est négative, cela signifie que l'investissement ou le projet n'est pas suffisamment rentable. v Le taux de rentabilité interne (TRI) Le taux de rentabilité interne (TRI) est un indicateur important qui permet de mesurer la pertinence d'un projet. Son principe est simple : il prend en compte tous les flux (achats, ventes, revenus, frais, fiscalité...) et ramène tout sur un rendement annuel. Cela permet ainsi de comparer des projets qui au départ n'ont pas grand-chose en commun. C'est un indicateur qui est donc avant tout financier, une aide à la décision avant tout investissement. Il est généralement complété par une prime de risque, par rapport à un placement totalement sécuritaire. Prenons l'exemple d'un investisseur qui hésite entre l'immobilier et les emprunts d'Etat. Dans le premier cas, il peut bénéficier d'un effet de levier lié au crédit, de loyers, mais cela impliquera également des charges, des impôts, et une incertitude sur le prix de vente futur, en fonction du marché. Dans le second cas, il bénéficie d'un placement sans risque à durée déterminée. Si le TRI du projet immobilier ressort à 4,60 % et que le TRI de l'investissement en titres d'Etat ressort à 4,20 %, l'investisseur devra décider si la différence de 0,40 % justifie la prise de risque liée au marché immobilier. Ø Calcul du TRI (taux de rentabilité interne) De façon simple, le TRI se calcule en prenant en compte les flux entrants, les flux sortants, le tout ramené sur une année. L'objectif est d'aboutir à un taux annuel. Sachant que t correspond au nombre d'années, le calcul est donc : TRI = (flux entrants / flux sortants) ^ [(1 / t) - 1] v Le retour sur investissement (ROI) Le retour sur investissement (abrégé en ROI) est un indicateur économique qui désigne la rentabilité d’un capital investi dans le cadre d’une unité économique (c’est-à-dire une entreprise). Dans le modèle Du Pont, cet indicateur est calculé en faisant le produit de la marge d’exploitation et de la rotation du capital. Parmi les autres désignations du ROI, on parle aussi de rendement ou de taux de rendement Au sens du modèle économique DuPont, le ROI sert d’indicateur pour mesurer le succès d’une entreprise au regard de l’investissement total en capital. Cette valeur est une réponse à la question de performance du capital investi sur une période comptable donnée. En principe, le ROI peut servir d’indicateur dans toutes les situations où vous souhaitez exprimer le succès d’une opération sous la forme du retour par rapport à un capital investi. On l’utilise par exemple pour : · Évaluer des investissements immobiliers · Comparer des projets d’investissements · Analyser les différents secteurs d’une entreprise Ø Calcul du ROI ROI = (Bénéfice\ capital global) * 100 v Le taux d'actualisation Il permet d'évaluer la rentabilité d'un projet d'investissement. Investir reste depuis toujours une des décisions les plus importantes au cours de la vie d'une entreprise. Cette décision implique non seulement un coût important pour l'entreprise mais aussi des conséquences stratégiques qui l’engagent sur le long terme. C'est la raison pour laquelle le choix de l'investissement devrait faire l'objet d'une étude approfondie. Le taux d'actualisation ou coût de capital est un taux qui correspond à la rentabilité attendue par l'ensemble des apporteurs de fonds de l'entreprise (les actionnaires et les créanciers), il est appelé également coût moyen pondéré du capital (CMPC). En matière d'investissement, le taux d'actualisation est l'un des paramètres essentiels du calcul de la VAN. Il permet d'actualiser les flux futurs de trésorerie à générer par un projet d'investissement afin d'évaluer sa rentabilité en tenant compte de la valeur de l'argent dans le temps. Il permet également d'arbitrer entre les différents projets d'investissement potentiels pour l'entreprise (projet d'investissement ayant un flux de trésorerie différent, une valeur actuelle nette différente, etc.). Ø calcul du taux d'actualisation Le taux d'actualisation peut être calculé par différentes méthodes (méthode directe, méthode indirecte, méthode actuarielle) et sous différentes hypothèses. Définir un taux d'actualisation : la méthode indirecte Parmi les principales méthodes classiques qui permettent de calculer le taux d'actualisation, nous citons la méthode dite indirecte, cette méthode repose sur plusieurs hypothèses : · le projet d'investissement est financé de la même manière que l'entreprise, même structure financière (capitaux propres et dettes financières) et pendant toute la durée du projet d'investissement ; · la classe de risque de l'entreprise est stable et similaire à celle du projet d'investissement. Le taux d'actualisation ou coût de capital (CMPC) connu en anglais sous le nom de Weighted Average Cost of Capital ou (WACC) pour une entreprise est une rentabilité moyenne qui correspond selon ce modèle à la valeur de marché de ses capitaux propres pondérée par le taux de rentabilité exigé par les actionnaires (si l'entreprise est cotée), majoré de la valeur du marché de ses dettes financières nettes pondérée par le coût de la dette (si l'entreprise est endettée). Coût moyen pondéré du capital (CMPC) = [(Kcp × (Vcp / Vcp + Vd)] + [(Kd × (1 - i) × (Vd / Vcp + Vd)] Avec Kcp : correspond au coût des capitaux propres, autrement dit le taux de retour sur investissement attendu par les actionnaires de l'entreprise, ce dernier est calculé à partir du Modèle d'Évaluation des Actifs Financiers (MEDAF). Vcp : valeur du marché des capitaux propres (entreprise cotée). Kd: coût de la dette. Vd : valeur des dettes financières nettes (entreprise endettée). i : taux d'IS. Le coût des capitaux propres est estimé à partir d'un taux sans risque auquel on ajoute une prime de risque (incertitudes liées aux revenus futurs) de marché multipliée par le Bêta de l'action de l'entreprise. Il peut être calculé par la relation MEDAF suivante : Coût des capitaux propres = Rf + uploads/Finance/ devoir-projet-njulon.pdf

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  • Publié le Jul 24, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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