De nos jours, l’environnement international se caractérise par l’existence d’un
De nos jours, l’environnement international se caractérise par l’existence d’un ensemble de facteurs qui le rendent turbulent, incertain et risqué. La libéralisation des échanges commerciaux (GATT), l’adoption d’un régime de change flottant, les guerres, les crises économiques et politiques, les disparités sociales et culturelles se sont tous des facteurs qui poussent l’entreprise qui compte agir à l’international, pour tirer profit du marché mondial, d’intégrer à sa stratégie une dimension internationale qui prend en considération l’intérêt de la gestion du risque dans l’assurance de la compétitivité et la pérennité de l’entreprise. Ainsi, toute entreprise est confrontée à une panoplie de risques dès lors qu’elle réalise des opérations commerciales à l’international (import-export). Les définitions Le risque de change, 'est-à-dire e risque de perte en capital lié aux variations futures du taux de change, c'est fortement accru avec le flottement des monnaies et le développement des transactions commerciales et financières internationales L’importance du sujet contexte : crise sanitaire et la reforme régime des changes La nouvelle reforme de change(L’élargissement de la bande de fluctuation du dirham de +/-2.5 à +/-5 par rapport a un cous central fixé par la BAM sur la base d’un panier( EUR et USD)) et la crise sanitaire La problématique :le risque de change ,les types ,les facteurs et les instruments de couverture Le plan Une entreprise qui a choisi le développement à l’international doit gérer ces risques en mettant en place une stratégie de couverture permettant de limiter leur impact sur la situation économique et financière de l’entreprise. Développement Le risque de change peut être défini comme étant le risque d'un décaissement plus élevé ou d'une entrée d'argent moindre, dû à l'utilisation d'une monnaie différente de la devise domestique. « Le risque de change est le risque de perte lié aux fluctuations des cours de monnaies », il est supporté par les participants en position de change. Toute fluctuation défavorable des taux de change risque de se répercuter négativement sur les flux futurs espérés par l'acteur en position. En fait, la position (donc le risque de change) peut être générée, soit par une activité commerciale (import/export) avec l'étranger, soit par une activité financière en devises, soit en fin par le développement multinational de l'entreprise. C'est à partir de cela que l'on peut scinder le risque de change en trois types essentiels : 1-Le risque de change de transaction Le risque de change de transaction est un risque qui naît du fait que des coûts ou des cash-flows futurs soient libellés en devises étrangères. En effet, si le cours de la devise change, le montant du cash-flow (ou du décaissement) converti en monnaie nationale ou de compte est affecté par ce changement. Il se décompose en deux éléments selon la nature des transactions réalisées : A- Le risque de change commercial Ce risque est attaché aux opérations d'importation ou d'exportation facturées en devises. L’importateur qui règle en devise craint une hausse de la monnaie étrangère. Symétriquement, l'exportateur sera payé en devises et craint une baisse de cette dernière parrapport à la monnaie nationale. B-Le risque de change financier Ce risque est attaché aux opérations d'emprunt ou de prêt libellées en monnaies étrangères. 2- Le risque de change économique Le risque de change économique correspond aux conséquences des mouvements de change sur la valeur de l'entreprise et sur sa situation par rapport à ses concurrents. Au-delà d'un risque généré par les opérations ponctuelles, la variation des cours de change peut aussi, sur le moyen terme, améliorer ou obérer la position concurrentielle d'une entreprise par rapport à des rivales situées dans d'autres pays : une hausse de monnaie nationale rend les exportations difficiles et favorise les importations. En situation de concurrence cela se traduit par un affaiblissement des marges de l'entreprise. La baisse des marges peut être assimilée à une perte de change. 3-Le risque de change comptable Le risque de change comptable (patrimonial) est concerné par l'impact des taux de change sur la valeur comptable des postes de l'actif et du passif d'une entreprise. Il résulte de la consolidation des états financiers qui impliquent des actifs et des passifs libellés en devises étrangères. Les entreprises multinationales qui détiennent des actifs à long terme à l'étranger (filiales, titres de participations...) sont les plus concernées par le risque de change comptable. Ainsi, une baisse de la monnaie du pays de la filiale fait apparaître un écart négatif de conversion qui vient s'imputer sur les capitaux propres du groupe. L'identification du risque de change Le risque de change ne naît pas seulement au moment où s'effectue une transaction commerciale ou financière libellée en devise étrangère. Appréhender la nature et la date de l'exposition au risque de change n'est pas facile, la date à partir de laquelle l'entreprise se couvre reste quelque peu arbitraire. En effet, l'entreprise pourrait se considérer en risque de change dès la signature du contrat, ou encore avant qu'il y ait un enregistrement comptable. L'entreprise doit tenir compte de l'entrée en risque de change bien avant la connaissance exacte de la teneur du contrat. La gestion du risque peut se réaliser dès l'émission de l'offre ou du catalogue des marchandises proposées dans le cas d'opérations d'exportation, ou de la commande dans le cadre d'activités d'importation. Toutefois, tenir compte du risque de change le plus tôt possible ne signifie pas se couvrir systématiquement, mais gérer activement son risque. La date retenue peut varier d'une entreprise à l'autre ou au sein de la même firme selon que le risque de change est certain ou incertain : A- Certain Un risque de change certain est constaté à la conclusion d'un contrat irrévocable, dans une monnaie autre que la monnaie nationale, fixant le montant et la date de l'opération. Il existe plusieurs situations d'exposition au risque certain : -Lors d'un contrat d’importation : un importateur est en situation de risque certain lorsqu'il y a appréciation de la devise entre la date de conclusion du contrat et celle du règlement. L'importateur, dans ce cas, aura besoin de plus de monnaie nationale à convertir pour se procurer les devises nécessaires. -Lors d'un contrat d'exportation : un exportateur est en situation de risque certain lorsqu'il y a dépréciation de la devise de facturation entre la date de conclusion du contrat et le jour de l'encaissement. L'exportateur recevra, au moment de la conversion, moins de monnaie nationale. -Lors d'un prêt ou emprunt en devises : un emprunteur en devise craint une appréciation de la devise en question car il risque de rembourser un capital (et intérêts), en monnaie nationale, plus important que celui prévu contractuellement. De sa part, le prêteur craint une dépréciation de la devise qui engendrerait un remboursement moindre en monnaie nationale. B-Incertain Un risque incertain est lié aux opérations dont la réalisation est probable. L'entreprise se trouve confrontée au risque incertain lors d'un appel d'offre en monnaie étrangère. En répondant à cet appel d'offre en devise étrangère, l'engagement de réalisation n'est pas irrévocable. L'entreprise est exposée à un risque de change conditionnel : elle ne se retrouvera véritablement en risque que si elle est retenue pour la réalisation de l'engagement. Partie 2 La gestion du risque de change est l’un des problèmes les plus ardus auxquels sont confrontés les responsables financiers des firmes ouvertes à l'international. En effet, le flottement désordonné des monnaies a pour conséquence d'accroître considérablement la difficulté de prévision en matière d'évolution des cours de change, et par conséquent, celle de gestion du risque de change. Le trésorier doit déterminer une stratégie afin de se protéger contre le risque de change. Cette stratégie dépend de plusieurs paramètres dont : -Le degré d'aversion envers le risque ; -Les résultats de la prévision faite par les spécialistes. A partir de ces deux facteurs, on distingue trois stratégies de gestion du risque de change : 1-La non couverture Cette stratégie consiste à laisser la position de change de l'entreprise ouverte sans couverture. Cette alternative peut être adoptée dans l'hypothèse où l'entreprise traite avec des devises stables, ou si elle arrive à reporter la totalité du risque sur son partenaire par une clause dans le contrat. A l'inverse, certaines entreprises y recourent même si la devise est instable, dans le but de réaliser un gain de change. Elle correspond dans ce cas à une attitude spéculative. Dans certains cas aussi, se protéger contre le risque de change peut coûter tellement cher que la protection n'en vaut pas la peine. Cette attitude peut également naître d'une méconnaissance du risque encouru. Ne pas se couvrir contre le risque de change est bien évidemment l'attitude la plus déconseillée, ou à n'appliquer que dans des cas exceptionnels. 2-La couverture systématique Elle consiste à se couvrir automatiquement dès qu'apparaît un engagement ou un avoir en devises, elle permet donc d'éliminer totalement le risque de change dès sa naissance. Cette stratégie est conseillée dans le cas où l'entreprise traiterait avec des clients provenant de pays divers, offrant des devises volatiles. Dans ce cas, les méthodes de couverture telles que la compensation sont impossibles à mettre en place ce qui oblige l'entreprise, si uploads/Finance/ dissertation-abdelkader.pdf
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- Publié le Jul 01, 2021
- Catégorie Business / Finance
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