L’économie monétaire et financier A - Mode de financement : Les sources de fina

L’économie monétaire et financier A - Mode de financement : Les sources de financements Depuis toujours le mode de financement d’une économie attire l’attention de différents économistes, selon Gurley et Shaw on part distingué les agents a capacité de financement et les agents et les agents a besoin de financement, sachant que la transmission des fonds entre eux se fait à travers la finance direct et indirecte, la première se fait à travers les marchés et la deuxième à travers l’intermédiation bancaire d’où l’appellation de l’économie de marché et économie d’endettement. Alors en quoi se caractérise les opérations de la finance directe ? Et indirecte ? C’est ce qu’on va essayer d’analyser en traitant dans un premier point l’économie d’endettement à court et long termes puis l’économie des marchés . I. la finance indirecte, les opérations à court et à long termes : Sachant que les banques sont considérées comme étant des institutions financières ou leurs opérations tourne autour de 3 opérations : • La collecte des fonds. • La distribution des crédits. • Les prises de participations. Les prêts d’exploitation Permettent à l’entreprise de faire face à ses besoins de trésorerie on distingue : L’escompte : définit comme étant une opération financière qui permet d’escompter un effet de commerce auprès de sa banque. Le want : Warrant exprime l’opération de crédit ayant comme support la marchandise donnée en garantie qui est matérialisé en général par un effet de commerce. Le Factoring : c’est une technique de recouvrement des créances mis en œuvre par les entreprises qui a pour but de sous-traité la gestion a une établissement soit affactureur ou factor qui prend en charge le recouvrement des créances dans le cadre d’un contrat en supportant de manière optionnelle les pertes éventuelles sur les débiteurs insolvable le montant avancé et de 75% à 85% des créances cédées. 1. les prêts à court termes : Les crédits n’ayant aucune affectation particulière : • Facilité de caisse: c’est une formule qui permet aux entreprises de faire face à ses gènes de trésorerie de très courte durée elle dépend du chiffre d’affaire ou du secteur d’activité, du cycle d’exploitation et de la situation financière. • Le découvert bancaire: il finance les besoins continus de l’entreprise de plus longue durée et dépend de la situation financière de l’entreprise et de ses besoins. Les crédits ayant une affectation bien déterminée : • Le crédit de campagne: concerne les activités saisonnières ou de problèmes de trésorerie particulière permet de faire face au décalage entre les dépenses et recettes en d’autres termes le compte bancaire est autorisé à être débiteurs pour des mois consécutifs. • Les crédits par signature: ce crédit exprime que la banque se porte garante pour les engagements de l’entreprise sans mettre des fonds à disposition de l’entreprise. 2. les crédits à moyen et long terme : Ce sont des crédits généralement liée à des investissements qui nécessite une durée de financement élevé on en distingue • Crédits jeunes prometteurs : c’est un prêt conjoint entre l’Etat et les établissements de crédit, disponible sous les conditions suivantes : une personne physique de nationalité marocaine entre 20 à 45 ans à la date de demande du crédit, être titulaire d’un diplôme d’études supérieurs. Ce crédit permet de financer 90% du projet décortiqué entre 45% à travers l’Etat pour une durée de 12 ans et 45% par la banque pour une durée de 7 ans • Le crédit de bail : c’est une technique de financement d’une immobilisation par laquelle une banque ou société acquiert un bien pour le louer a une entreprise qui a la possibilité de racheter le bien louer pour une valeur résiduelle, ce n’est pas une vente car l’utilisateur n’est pas propriétaire et ce n’est pas une simple location car le bénéficiaire a la possibilité de rachat comme il n’est pas obligé de l’acquérir. On distingue aussi des prêts à moyen et long termes qui ont pour objet de promouvoir le partenariat entre les sociétés marocaines et européennes tel que : • Les prêts participatifs : c’est une forme de crédits assimilables à des fonds propres destiné à des entreprises industrielles ou commerciales pour renforcer les fonds propres sans modifier le capital social aussi ils ont pour but de redressement ou une restructuration industrielle dans le cas d’une dissolution de l’entreprise leur remboursement ne s’applique qu’âpres un désintéressement total de tous les créanciers. • Le capital risque : cette forme de prêt explique que le banquier n’est plus considéré comme étant un simple pourvoyeur de fonds mais comme un véritable associé elle comporte un risque élevé mais gain significative car il n’est pas rémunéré par un taux d’intérêt mais d’une plus-value à la sortie, on distingue 3 formes : o Capital-risque création: intervention dans une entreprise qui a moins de 3 ans. o Capital-risque développement: intervention dans les entreprises qui ont déjà fait leurs preuves. o Capital-risque transmission: intervention pour la transmission de l’entreprise notamment pour les salariés. II. La finance à travers : économie de marché : 1. le financement des marchés à court terme : le marché monétaire : Le marché monétaire est le marché sur lequel sont offerts et demandés des capitaux à court terme. Suite au décloisonnement du marché monétaire qui vise à rendre ce marché plus large (mise en place du compartiment des titres de créances négociables « TCN »). Grâce à l'ouverture de ce nouveau compartiment de TCN, sans oublier l'ancienne compartiment de l'interbancaire où les investisseurs peuvent effectuer des arbitrages entre des titres de créances négociables. a. Marché interbancaire : • les intervenants : Seules les banques, la CDG, la Caisse Marocaine des Marchés, Dar Addamane, et la caisse centrale de Garantie sont habilitées à intervenir sur le marché interbancaire. • Nature des opérations : On trouve principalement les opérations en blanc c.-à-d les opérations de prêt sans garantie puisque au Maroc les intervenants de ce marché sont connues donc, il n'y a pas un marge de risque, il y a encore les pensions livrés : consiste à prêter des liquidités conte une garantie sous forme des titres de valeurs ou des effets qui garantissent tout simplement le remboursement du prêt (les crédits accordés par BAM). • Intervention de BAM sur l'interbancaire : Le marché interbancaire est devenu le lieu privilégié de la BAM d'exprimer sa politique monétaire. La BAM injecte de la liquidité dans le but de maintenir les taux interbancaire au jour le jour à un niveau proche du principal du taux directeur (2,25%), ou ponctionne de monnaie centrale pour le même but c'est le maintien des taux interbancaire au jour le jour à un niveau proche du principal taux directeur. L'injection de la monnaie est sous forme des avances sur appel d'offre de 7jours a l'initiative de BAM, et il y a encore les avances de 5 jours à l'initiative des banques et puis les avances de 24heures soit à l'initiative des banques ou de BAM, pour ne pas arriver à la fin de journée avec un solde débiteur auprès de la banque centrale (BAM). b. Le marché des titres de créances négociables : Au début de la décennie 80, le marché monétaire contient que le compartiment de l'interbancaire, et dans le cadre du mouvement de libéralisation, de décloisonnement, de désintermédiation, et de déréglementation, s'est progressivement élargi à un autre compartiment celui des TCN bien que le trésor marocain eut accès au marché monétaire dès 1983 à travers l'émission de bons du trésor à un mois. En effet, ce n'est qu'à partir de la moitié de la décennie 90, qu'il est possible de parler de marché des TCN. La possibilité d'émettre des actifs à court terme a été ouverte successivement : • Aux banques: certificats de dépôts. • Aux entreprises: billets de trésorerie. • Au trésor: bons du trésor négociables. • Aux institutions financières spécialisées: bons des IFS. • Aux sociétés financières: bons des SF. 2. Marché à long termes : marché de capitaux : Les marchés financiers, ensemble des lieux où se négocient et s'échangent des capitaux à long terme entre divers intervenants. Dans le vocabulaire courant, l'expression est synonyme de Bourse, ensemble des espaces où se confrontent des offres et des demandes de produits financiers. Au sens strict, le marché financier n'est qu'un compartiment de la Bourse, celui de l'émission des titres nouveaux, appelé « marché primaire ». Ce marché est le plus important pour l'économie dans la mesure où il permet aux entreprises qui le fréquentent de créer des actions ou des obligations afin d'augmenter leur capital ou de financer leurs investissements, et à l'État de lancer des emprunts. Le compartiment appelé « marché secondaire », qui concerne l'échange de titres déjà émis, l'achat et la vente de produits cotés en fonction de l'offre et de la demande, correspondent pour sa part à la notion précise de Bourse. Les marchés primaire et secondaire sont intimement liés car un épargnant ne souhaite acheter des titres sur le premier qu'à la condition de pouvoir les revendre sur le second. Sachant que uploads/Finance/ document-7-1.pdf

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  • Publié le Fev 16, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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