Notions d’allures : La régularité d’allure est le paramètre principal de l’écon
Notions d’allures : La régularité d’allure est le paramètre principal de l’économie de course. Une course à allure constante est moins coûteuse qu’une alternance d’accélérations et de ralentissements. Cette notion repose sur deux principes : courses avec des repères externes (signaux sonores, balises, chrono, tableau de marche, etc.) qui aideront l’élève à se construire des repères internes (appréciation d’une allure sans aucune aide extérieure, auto-évaluation, etc.). Déplacement avec le maximum d’efficacité : plus longtemps et plus vite avec le maximum d’économie en utilisant au mieux son potentiel; Notion de changement d’allures : Dans un premier temps, l’allure régulière est une notion capitale dans la gestion de l’effort. Toutefois, les courses d’endurance, ce sont également le cross et les compétitions. Sans devoir systématiser ces formes de travail, il est utile de confronter l’élève à des situations où la faculté de changer d’allure sera mise en évidence. L’élève peut utiliser cet acquis dans les sports collectifs, il peut s’adapter au profil inégal d’un parcours, il doit pouvoir décrocher un adversaire ou lors d’une épreuve inter-écoles pouvoir effectuer un sprint final, etc. Home L’économie de course : un facteur clé de la performance L’économie de course : un facteur clé de la performance 25 septembre 2013 Pour être plus performant en course à pied, il est possible d’améliorer notre foulée et de jouer sur deux éléments fondamentaux à savoir son efficacité et/ou son économie. D’après les travaux de thèse de Dalleau (1998), il semble que nous choisissons naturellement la fréquence de foulée à une vitesse donnée qui optimise notre rendement et donc notre efficacité énergétique. Autrement dit, nous choisissons naturellement la foulée optimale, c’est-à-dire la foulée à laquelle nous sommes le plus efficace. Ainsi, il est préférable en priorité de s’intéresser non pas à l’optimisation de ce rendement énergétique mais plutôt à la diminution du coût énergétique. Très faible en natation (l’homme n’est pas un animal aquatique), peu élevé en cyclisme (pas de récupération de l’énergie élastique), le rendement mécanique est très fort en course (grande utilisation de l’énergie élastique). Ainsi, l’économie de course représente un paramètre de performance aussi important que la VO2 Max, particulièrement sur des courses moyennes et longues distances. Pour vous donner un ordre d’idée, le coût énergétique peut expliquer 13 % (Di Prampero, 1986) à 20% (Kearney et Van Handel, 1989) de différence de performance en semi-marathon ou marathon. Ainsi, comme un chef d’entreprise cherche à réduire ses charges et ses frais (c’est encore plus le cas en temps de crise), un coureur doit chercher à réduire ses frais énergétiques rendant sa foulée plus économe. Parmi les facteurs influençant le coût énergétique de notre foulée, on retrouve notamment des causes physiologiques. Pendant notre cycle de course (notre foulée), trois phases se succèdent : une phase d’amortissement ou de freinage avec un contact du pied au sol qui se fait classiquement par le talon pendant laquelle nous emmagasinons de l’énergie, une phase de déroulement du pied pendant laquelle le bassin (centre de gravité) passe au-dessus du pied et une phase de poussée avec l’avant du pied où nous utilisons l’énergie emmagasinée pour nous propulser vers l’avant. Une course coûteuse en énergie peut être la conséquence d’une diminution de la capacité de nos muscles à stocker et restituer cette énergie élastique (Cavagna, 1968; Shorten, 1987). Toujours d’un point de vue physiologique, la fatigue musculaire ou encore l’âge peuvent engendrer une altération de l’efficacité en course à pied la rendant moins économe. Un deuxième facteur, biomécanique celui-ci, influence grandement le coût énergétique de notre course. En effet, beaucoup de choses pendant la course peuvent nous coûter cher en énergie et nuire à notre objectif chronométrique : une phase d’amortissement et de freinage trop longue (la réception du talon se fait trop en avant par rapport au bassin), une propulsion trop vers le haut et pas assez vers l’avant (oscillation excessive du centre de gravité), une augmentation du temps d’appui au sol, des mouvements de bras excessifs, un buste trop penché vers l’avant, une flexion plantaire très prononcée en fin de poussée ou encore des modifications volontaires de la longueur de la foulée. Dans le prochain article, nous vous présenterons quelques solutions pour améliorer votre économie de course et comment vous entraîner pour dépenser le moins d’énergie possible à chacune de vos foulées. Les trois facteurs principaux qui déterminent l’économie de course par Daniel Riou, 6 commentaires, 22 janvier 2014 L’économie de course (EC) est généralement définie comme la demande en énergie pour une certaine vitesse et est généralement obtenue en mesurant la consommation d’oxygène à une vitesse donnée. Même en prenant la masse du corps en considération, les coureurs qui ont une meilleure économie de course utilisent moins d’oxygène que ceux qui ont une moins bonne économie de course et ce, pour une même vitesse. Qu’est-ce qui influence donc l’économie de course? Adaptations métaboliques à l’intérieur du muscle, comme l’augmentation du nombre de mitochondries et d’enzymes oxydatives. Habileté à emmagasiner, puis à relâcher de l’énergie élastique dans les muscles et les tendons. Technique de course efficace. Mais comment peut-on avoir un impact positif sur ces facteurs? Pour favoriser les adaptations métaboliques à l’intérieur du muscle, il n’y a pas beaucoup de secrets, il faut s’entraîner. Il semblerait d’ailleurs que l’entraînement en altitude provoquerait plus d’adaptations métaboliques. Pour améliorer la composante élastique du muscle, l’entraînement à vitesse élevée et la pliométrie sont recommandés. (La pliométrie est un ensemble d'exercices de musculation focalisé sur la tonicité des muscles striés squelettiques. Un exercice pliométrique consiste à faire travailler en puissance et explosivité un ou plusieurs muscles du corps, constitué d'un étirement rapide des agonistes, suivi d'une contraction maximale, utilisant principalement le poids du corps comme outil. Le travail est basé sur les rebonds, en particulier les sauts, et concerne à la fois le haut et le bas du corps. Ce travail renforce et améliore les performances en termes de détente coordination et d'explosivité principalement, donc très utile en Hockey sur glace, parcourt, basket-ball, Handball, volley-ball, athlétisme, Gymnastique, patinage artistique, twirling-bâton, badminton, Arts Martiaux Mixes (MMA), Wushu etc. C'est aussi l'un des moyens de développement privilégié de la vitesse: toutes les activités sportives sollicitant une vitesse cyclique ou acyclique importantes sont ainsi concernées.)Ce phénomène se base sur les propriétés neuromusculaires des fibres musculaires et met en jeu la facilitation neuromusculaire proprioceptive) . L'économie de course peut être définie comme la quantité de dioxygène nécessaire au coureur pour déplacer 1kg de son poids corporel sur un km à une vitesse donnée. Par analogie avec une voiture, il s'agit de la consommation au kilomètre d'une voiture à une vitesse donnée. Comme le chef d’entreprise, le coureur à pied doit augmenter sa rentabilité. Pour lui, l’enjeu est d’économiser durant sa course les réserves énergétiques patiemment stockées. Voici les bonnes attitudes à adopter et les exercices à faire pour éviter les déperditions d’énergie. Sur moyenne et longue distance, l’économie de course est un paramètre de performance aussi important que le VO2 max (consommation maximale d’oxygène). Il convient de dépenser le moins d’énergie possible à chacune de nos foulées. Trois phases se succèdent dans la foulée : 1°) une phase d’amortissement avec contact du pied au sol par le talon, durant laquelle nous emmagasinons de l’énergie . 2°) une phase de déroulement du pied durant laquelle le bassin (centre de gravité) passe au-dessus du pied . 3°) une phase de poussée avec l’avant du pied où nous utilisons l’énergie emmagasinée pour nous propulser vers l’avant. Dans le développement de cette foulée, beaucoup de choses peuvent nous coûter cher en énergie et nuire à notre objectif chronométrique : une phase d’amortissement et de freinage trop longue, une propulsion du pied manquant de dynamisme, des mouvements de bras excessifs ou un buste trop penché vers l’avant par exemple. *Il faut améliorer la qualité de votre pied* **L’économie de course peut être optimisée grâce à un entraînement ciblé et une préparation physique spécifique. Pour preuve une intéressante étude finlandaise portant sur un groupe de coureurs ayant derrière eux huit à neuf ans d’entraînement et qui ont réalisé un cycle d’entraînement de neuf semaines comportant des séances d’endurance, de sprints variés (20 à 100 m) et du renforcement musculaire. Ils ont amélioré leur économie de course de plus de 8 % et leurs chronos sur 5km de plus de 3 % sans changement du VO2 max. Une autre expérience a consisté à demander à des coureurs de remplacer deux de leurs footings hebdomadaires par des séances de VMA longue (1000, 2 000 m) ou au seuil (à 85 % de fréquence cardiaque maximale ouFCM), donc des séances plus rapides. Résultat : une meilleure économie de course après seulement six semaines. Ces expériences montrent que pour être plus économe, il faut chercher à améliorer la qualité de son pied, autrement dit à avoir un pied dynamique, fort, rapide au sol. Un pied qui puisse utiliser au maximum l’énergie stockée à chaque foulée. *Des sprints courts pour gagner en détente* **Faire sprinter un coureur de longue distance à l’entraînement peut sembler incongru. Et uploads/Finance/ economie-de-course-bon-sujet.pdf
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- Publié le Dec 15, 2022
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