FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION B.P. : 1365 –YAOUNDE -CAMEROUN T
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION B.P. : 1365 –YAOUNDE -CAMEROUN Tél. : (237) 242 06 26 98/ Fax (237) 242 23 84 28 FACULTY OF ECONOMICSAND MANAGEMENT P.O.Box :1365–YAOUNDE- CAMEROON Tél. : (237) 242 06 26 98/ Fax (237) 242 23 84 28 MASTER PROFESESSIONNEL F I F FINANCE & INGENIERIE FINANCIERE Eléments d’Analyse de Titres Financiers 1. Les actions, les obligations 2. Valeur vénale vs valeur comptable 3. La conceptualisation d’une action 4. Évaluation des capitaux propres 5. Evaluation des actions 6. Evaluation des titres de sociétés non cotées en bourse 7. L’analyste financier Le marché financier constitue un circuit de financement spécialisé : il est un lieu de rencontre entre une offre et une demande de capitaux à long terme dont le support est une valeur mobilière (actions, obligations). Les marchés financiers assurent la fonction économique essentielle de la canalisation des fonds des agents qui ont épargné un surplus aux agents qui ont un besoin de fonds. L’analyse financière participe d’une analyse et d’une interprétation des comptes annuels. Il s’agit d’une étude méthodique de la situation et de l’évolution d’une société sur le plan de sa structure financière et de sa rentabilité, réalisée essentiellement à partir de ses comptes annuels, de toute information utile contenue dans son rapport de gestion et, complémentairement, à partir de contacts directs avec l’entreprise (visites, contacts informels, …). Cette étude concerne tout type de société, cotée ou non. Lorsqu’elle concerne les sociétés cotées et est réalisée dans une perspective de placement, elle va au-delà de l’étude et de l’interprétation des états financiers ; elle est alors qualifiée d’analyse boursière. Au sujet de l’analyse de portefeuille ou analyse d’un portefeuille de valeurs mobilières, elle est réalisée à la demande de son détenteur. Cette étude porte notamment sur sa valeur boursière et le revenu qu’il produit et peut aller jusqu’à l’examen des opportunités de nouvelles allocations des actifs, notamment en matière d’optimalisation de la répartition des risques et d’adéquation des placements aux objectifs particuliers de l’investisseur. Cette prestation est généralement offerte par les intermédiaires habilités (établissements de crédit, sociétés de bourse, sociétés de gestion de portefeuille et de conseil en investissement) dans le cadre de leurs activités de conseil en placements et concerne en général des titres déposés sous dossier ou dont l’investisseur a l’intention d’en confier la gestion discrétionnaire à l’un desdits intermédiaires. S’agissant de l’analyse fondamentale, elle souligne une technique d’analyse boursière qui se fonde sur l’hypothèse d’efficience des marchés boursiers. Elle a pour objectif d’évaluer le cours de l’action, et de prévoir son évolution à long terme, en se basant sur ce que l’on qualifie de « fondamentaux ». Il s’agit à la fois de données internes et de données externes à l’entreprise. Parmi les données internes, on dénombre notamment les éléments ci-après : ratios comptables, bénéfices, dividendes, politique d’investissement, climat social régnant dans la société, activités de recherche et de développement poursuivies, … . Les données externes concernent notamment l’environnement économique (baisse ou hausse des taux d’intérêt, reprise économique, inflation, balance des paiements, situation budgétaire, …), l’analyse du secteur auquel appartient la société considérée, la position concurrentielle de la société, … Relativement à l’analyse technique, c’est une technique d’analyse boursière qui se fonde sur l’hypothèse d’inefficience des marchés boursiers. Elle étudie les mouvements des cours et des volumes, essentiellement sur base de graphiques (graphes linéaires, graphes à bâtonnets, graphes points et figures, chandeliers japonais), dans le but de prévoir leur évolution future, relativement à court terme. L’analyse technique part du constat que l’histoire ayant tendance à 2 se répéter, on peut, sur base de mimétisme, en déduire des comportements « types ». Même si le principe sous-jacent reste identique, plusieurs courants s’affrontent au sein de l’analyse technique : l’analyse traditionnelle, l’analyse moderne et l’analyse philosophique : L’analyse technique traditionnelle (ou chartisme ou analyse graphique) : c’est la plus ancienne et la plus répandue. Elle est à la base de l’analyse technique. Elle repose exclusivement sur l’examen de graphiques en vue d’identifier des configurations « types » traduisant des comportements particuliers. On distingue les figures de renversement de tendance (double creux, double sommet, simple creux, simple sommet, tête et épaules, …) et les figures de continuation de tendance (biseaux, fanions, drapeaux, triangles, tunnels, …). L’analyse technique moderne : elle tire son origine de principes mathématiques et physiques et s’est largement développée avec les progrès de la micro-informatique. Même si la représentation graphique est toujours présente, l’analyse technique moderne exploite la série chronologique des prix. Elle consiste à appliquer des filtres aux séries de façon à dégager, identifier la tendance principale du mouvement et à en éliminer les perturbations « chaotiques » de second ordre. On y retrouve des techniques largement répandues comme les moyennes mobiles et les oscillateurs (Relative Strength Index, On Balance Volume, momentum, stochastique, …). L’analyse technique philosophique : cette troisième branche de l’analyse technique n’existe qu’au travers de différentes techniques, assez marginales (les vagues d’Elliott, la théorie de Gann, …), ayant assuré sa promotion. Elle se base sur l’existence d’un ordre naturel régissant l’univers et pouvant également s’appliquer aux marchés financiers. 1. Les actions, les obligations Il existe une grande diversité de titres financiers qui donnent le droit de percevoir des flux de trésorerie (Cash Flow) selon des modalités propres au titre. Le titre financier sera émis par l’entreprise à un certain prix permettant ainsi de collecter des ressources assurant le financement de l’entreprise. Jusqu’à une époque récente, l’action et l’obligation étaient les deux valeurs mobilières qui matérialisaient les droits acquis par ceux ayant apportés des capitaux à une entreprise. Ces deux titres se distinguent selon leurs caractéristiques économiques et juridiques, leurs rôles dans le financement de l’entreprise et notamment la nature des droits sous-jacents. Les obligations représentent un droit de créance et sont des valeurs dont le revenu (intérêt ou coupon) n’est pas directement lié au bénéfice réalisé. En revanche, en tant que titre de propriété, les actions confèrent à leurs détenteurs la qualité d’associé au sein des entreprises de capitaux, et par suite un droit d’intervention dans la gestion de l’entreprise. Elles confèrent, de surcroît, un droit proportionnel sur les bénéfices réalisés par l’entreprise, sur ses capitaux propres et sur l’actif net de celle-ci en cas de liquidation. Contrairement aux titres de créances (obligations), leur revenu (dividende) est fonction du résultat de l’entreprise et de la décision de l’assemblée générale en matière de distribution des bénéfices ; ce qui lui confère un 3 caractère plus aléatoire. En outre, à l’inverse des obligations, les actions ne sont pas des titres remboursables à une échéance déterminée. En outre, une adjudication (d’obligations) est une technique de placement d’une émission d’obligations selon laquelle les soumissionnaires (aspirants-souscripteurs) proposent soit un prix d’émission, soit un taux d’intérêt. Les propositions sont alors classées suivant les prix ou les taux offerts. Lors de l’émission de titres de la dette publique dans le cas des offres compétitives, il peut arriver que le Trésor fixe un prix plancher (OLO) ou un taux plafond (certificats de trésorerie) et toutes les offres supérieures au prix plancher (OLO) ou inférieures au taux plafond (certificats de trésorerie) sont acceptées au prix ou au taux proposé par les souscripteurs. Il s’agit d’un système d’adjudication à prix ou taux multiple, appelé parfois aussi adjudication au prix demandé ou au prix de soumission ou encore « à l’américaine ». Dans un système d’adjudication à prix ou taux unique, appelé parfois aussi adjudication à prix uniforme ou au prix (ou taux) limite ou encore « à la hollandaise », les offres sont acceptées au prix ou au taux fixé par l’émetteur, ce qui signifie que le prix le plus bas, ou le taux le plus élevé nécessaire pour placer la totalité des titres, devient le prix ou le taux auquel tous les titres sont vendus. Il convient cependant de souligner la confusion qui existe dans l’utilisation de la terminologie selon les sources utilisées. Cependant, une adjudication à l’envers (syn. Rachat par adjudication) relève d’une technique de rachat de titres par l’État selon laquelle les soumissionnaires – détenteurs des titres – proposent des prix de vente. Les offres aux prix les plus bas sont retenues et satisfaites aux prix proposés. La note Aaa/AAA est la plus élevée que puisse obtenir une entité respectivement de la part des agences de notation Moody’s (Aaa) et Standard and Poor’s et Fitch (AAA) à l’occasion d’une émission d’obligations à long terme. En anglais, ce rating s’énonce triple A ; une obligation à laquelle cette note est attribuée est appelée high-grade bond. Dans les économies industrialisées, les obligations émises par l’État sont considérées comme actifs sans risque. En effet, il est impensable que, dans ces pays, un État ne respecte pas ses engagements. Un actif sans risque est un actif financier dont l’émetteur est considéré comme non susceptible de ne pouvoir honorer ses engagements. Une action ancienne (Contr. Action nouvelle) est une action existant déjà au moment du lancement d’une opération sur le capital, telle qu’une augmentation de celui-ci. Elle donne généralement à son détenteur un uploads/Finance/ elements-d-x27-analyse-des-titres-financiers.pdf
Documents similaires
-
12
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 22, 2021
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 0.1753MB