En bref NEXUS 97 10 mars-avril 2015 D epuis la vague de « drones » de fin 2014,
En bref NEXUS 97 10 mars-avril 2015 D epuis la vague de « drones » de fin 2014, avec le survol non élucidé de quinze des dix-neuf centrales nucléaires françaises, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, était resté sur la réserve. Mais le 29 janvier dernier, lors de son point presse hebdomadaire, à Paris, il a fait une déclaration remarquée : « Le survol des zones militaires par des drones est une menace prise au sérieux. Un groupe de travail au sein du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDN) devra permettre de trouver une réponse adaptée à cette menace. » Il a ajouté : « C’est une menace qui grandira. Nous travaillons à de nouvelles mesures, des idées nouvelles pour pouvoir nous protéger. » Pourquoi revenir maintenant sur ces incursions qui, par leur typologie, font penser à celles de phénomènes aérospatiaux non identifiés ? L’actualité de ces dernières semaines remet sur le devant de la scène ces « drovnis », comme certains ufologues les ont baptisés. Pas un drone. Un ovni. Car de quoi parle-t-on ? Ces « drones » ont été photographiés par les autorités, mais les clichés sont classés « confidentiel défense ». Chacun en était donc resté à l’hypothèse de drones non identifiés, jusqu’à ce que le directeur de la centrale du Blayais, en Gironde, lâche un pavé dans la mare en déclarant le 20 janvier : « Ici, on n’a pas vu de drone. On a vu un ovni. » Pascal Pezzani répondait à la question d’un élu relative au survol de la centrale le 13 octobre. Cette déclaration a provoqué un immense malaise dans la sphère officielle du nucléaire et dans la presse locale, via le journal Sud-Ouest qui a relayé l’information : « Depuis que le quotidien a rendu publique la déclaration du directeur de la centrale du Blayais, la rédaction est submergée de messages de conspirationnistes. Ils pensent que les extraterrestres ont débarqué en Gironde. Nous recevons des rapports d’ovnis et toutes sortes de documents dont nous ne faisons rien ». Idem au secrétariat de direction de la centrale, qui reste muet : « On ne peut pas déranger le directeur. » Aurait-il brisé un tabou ? Une source proche, locale, indique qu’en fait, rien de nouveau n’est à signaler par rapport à octobre et que l’on parle bien « d’un objet volant de type aéronef », sans pouvoir faire aucun autre commentaire ! Une autre source souligne qu’« il a bien parlé d’ovni au sujet du phénomène qui a survolé Blayais, ne pensant pas que la presse présente reprendrait la phrase ciblée, face aux chiffres et perspectives techniques, concernant la centrale qu’il a évoquée lors de sa présentation ». Au-dessus de l’Élysée ! Dans le même temps, d’autres témoignages relancent l’affaire. On apprend que, le 20 décembre, un drone a survolé la centrale nucléaire belge de Doel, au nord du pays. Ce survol fait suite à un redémarrage de l’installation après un sabotage et fait écho à la vague française de survols non identifiés. Dans la nuit du 15 janvier, c’est directement l’Élysée qui est survolé « durant quelques secondes ». L’engin s’éloigne au moment où il est repéré par la gendarmerie et la police en charge de la garde présidentielle. L’enquête est ouverte pour « conduite d’un aéronef non conforme aux règles de sécurité ». Le 29 janvier, jour choisi par le ministre de la Défense pour enfin s’exprimer, l’on apprend que le site nucléaire militaire de l’île Longue, à Brest, a été lui aussi survolé par des drones. Le site abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la force de dissuasion française. Les vols se sont produits dans les nuits du 27 et 28 janvier, précise le porte-parole de la préfecture maritime. On apprend que des « moyens militaires et de gendarmerie ont été déployés », sans résultat pour empêcher ces vols. Des radars ad hoc Mi-décembre, le ministère de la Défense dévoile une mesure surprenante, ignorée par la presse : la Direction générale de l’armement commande des systèmes radars de défense aérienne, pour pérenniser et renforcer la surveillance aérienne du territoire ! La DGA a notifié cette acquisition dès le 8 décembre, juste après la vague de drovnis sur la France. Faut-il y voir une conséquence directe ? Certains observateurs pensent que oui ! On apprend que l’un des objectifs concerne « l’amélioration de la couverture radar tant à haute qu’à basse, voire très basse altitude ». On pense ici aux drones qui, depuis octobre, survolent les installations civiles et militaires et bâtiments officiels du pouvoir, indétectables en l’état actuel par les radars militaires, car trop près du sol. Un commandant de gendarmerie proche de l’enquête nous confie : « Dans cette affaire, on est devant du sérieux. La vague de drones ne ressemble à rien de connu jusqu’alors et toutes les hypothèses sont à retenir. » Toutes les hypothèses ? Y compris donc celle des ovnis qui n’a jamais été évoquée par les autorités. Les choses sont tellement préoccupantes que la centrale de Civaux, au sud de Poitiers, où aucun drovni n’a été détecté, met en place des mesures de sécurité en prévention de cette menace nouvelle. D’autres sites font de même un peu partout en France. Les mesures sont tenues secrètes, mais l’on apprend de source ministérielle qu’il s’agit de systèmes de brouillage. Visiblement sans effet, face aux tout récents survols. Systèmes de brouillage Drones ou ovnis ? La question reste en suspens. Elle est sans ambiguïté pour une partie du monde ufologique, qui voit ici une vague ovni de grande amplitude. Survols des centrales Mesures exceptionnelles contre les « drovnis » « Une menace grandissante » contraint la défense nationale à de nouvelles mesures. En bref 11 NEXUS 97 mars-avril 2015 En bref Certains « aéronefs » posent question quant à leur taille et leur forme, comme celui de Golfech, déjà évoqué dans ces pages. Golfech (Tarn-et-Garonne) a été l’un des premiers sites nucléaires français survolés, en octobre, par un appareil allongé de 7 m de long, proche du prototype secret chinois Wu-14. Le Wu-14 est un planeur hypersonique. Il dépasse les 6 150 km/h. La France a-t-elle été survolée par ce missile chinois ? C’est une hypothèse, tout comme celle des ovnis. Pierre Philby Quelque chose à cacher ? Le missile chinois Wu-14 ressemble à l’engin aperçu au-dessus de Golfech (croquis ci-dessous). L e secret qui entoure le dossier ovni ramène souvent les en- quêteurs vers les sphères du pouvoir politique et du monde militaire. Les archives ovnis de l’US Air Force, qui viennent tout récemment d’être déclassifiées, nous prouvent une fois de plus cette collusion entre ovnis et pouvoir. Depuis les années 70, le contribuable américain a réussi à rendre public les archives du FBI, une partie de celles de l’Air Force et de la CIA, touchant de près des rapports officiels ovnis. Un Américain passionné par les extraterrestres et les ovnis, a obtenu plus de 130 000 pages d’archives de l’armée de l’air américaine et de son projet « Blue Book ». Il vient de les publier sur son site*. L’intérêt de cette mise à disposition du public réside dans le fait que l’USAF, étudiant le dossier des soucoupes volantes depuis la fin de la seconde guerre mondiale, affirma en 1985 : « Aucun ovni signalé, analysé et évalué par l’Air Force n’a jamais permis d’identifier une menace pour la sécurité nationale et il n’y a aucun élément qui prouve que ces objets volants non identi- fiés étaient des vaisseaux extraterrestres ». Cette déclaration marque la fin officielle de l’étude ovni américaine de l’armée de l’air de l’Oncle Sam. Les archives mises récemment à jour démontrent que les cas étudiés par les officiels américains présentent un haut degré d’étrangeté et qu’aucune explica- tion rationnelle ne vient étayer ces cas. Ceci va à l’encontre des conclusions du rapport officiel de la commission Condon, qui, en 1968, déclarait que les ovnis n’avaient aucune exis- tence concrète. Les cas publiés par le The black vault représen- tent 12 000 affaires non classées, s’échelonnant entre 1947 et 1969 sur l’ensemble du territoire américain. Cette mise en ligne tombe au moment où le petit-fils d’un capi- taine de l’USAF, rend public, lui aussi, une série de photogra- phies extraordinaires, réalisée par son grand-père aux États- Unis. Le militaire était en base à cette époque au Nouveau Mexique, à Albuquerque. Ces photos ont été prises entre 1961 et 1965 sur support polaroid. On y voit, en plein jour juste au-dessus de la maison du capitaine, un engin en forme de soucoupe volante : disque métallique estimé à cinq mètres de large, surmonté d’un dôme et au-dessous duquel sont visibles des demi-sphères. Rien n’indique qu’il s’agisse de montage. Ces images, si elles sont confirmées, constituent les plus excep- tionnelles photographies d’un engin « non terrestre » photo- graphié à ce jour. Autre indicateur d’une levée du secret, l’interview de Claudie Haigneré, spationaute française, ex-ministre de la Recherche, première femme dans l’espace, médecin uploads/Finance/ en-bref-marielsa-relu13022015.pdf
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- Publié le Apv 12, 2022
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