PHOTO : B. SOUHIL PHOTO : B. SOUHIL ● Le premier responsable du département de

PHOTO : B. SOUHIL PHOTO : B. SOUHIL ● Le premier responsable du département de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, recevra aujourd’hui le dernier groupe de ses partenaires sociaux. Dans cette série de rencontres de concertation, le ministère a recensé toutes les propositions relatives à l’avenir de cette année scolaire exceptionnelle et au déroulement des examens de fin d’année. UN AUDIT POUR ESTIMER LES PERTES D’AIR ALGÉRIE LA COMPAGNIE SÉVÈREMENT IMPACTÉE PAR LA CRISE SANITAIRE VERS L’ANNULATION DES EXAMENS DE 5e ET DU BEM LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION PRÉCONISENT L’ORGANISATION DU BAC EN SEPTEMBRE ■ LIRE L’ARTICLE DE DJAMILA KOURTA EN PAGE 2 LIRE L’ARTICLE DE SAÏD RABIA EN PAGE 6 LIRE LES ARTICLES DE ASMA BERSALI ET NASSIMA OULEBSIR EN PAGE 3 RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES 11, 12, 13 ET 14 SELON UNE ÉTUDE SUR L’EFFET DES MESURES DE PRÉVENTION SUR L’ÉPIDÉMIE DU COVID-19 EN ALGÉRIE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 29 avril 2020 N°9009 - Vingt-huitième année - Prix : Algérie : 30 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com Près de 16 000 cas évités grâce au confi nement LIRE L’ARTICLE DE T. A. S. EN PAGE 19 APRÈS SPORT, MARCA EN PARLE AUSSI LUCA ZIDANE CHEZ LES VERTS Des enseignants racontent leurs expériences en confinement VACANCES PROLONGÉES ET ENSEIGNEMENT À DISTANCE El Watan - Mercredi 29 avril 2020 - 2 L ' A C T U A L I T É AFFAIRE DE L’INCARCÉRATION DU PROCUREUR ADJOINT DU TRIBUNAL DE AÏN M'LILA Le PG d’Oum El Bouaghi répond au syndicat des magistrats U ne étude prédictive sur l’efficacité de la stratégie préventive face au Covid-19 mise en place en Algérie, notamment le confinement total à Blida et partiel dans les autres wilayas du pays, effectuée par Mohamed Hamidouche, un épidémiologiste de l’Ecole Pasteur-CNAM de santé publique de Paris, révèle que ces mesures ont été efficaces face au Covid-19. «La mesure de confinement total de Blida était plus efficace en termes de diminution du nombre de reproductions de base R0, le nombre de cas qu’un malade peut contaminer, par rapport aux autres régions où il y avait un confinement partiel», note l’auteur de l’étude qui précise que «le taux de reproduction est passé de 1,69 à 1,14. Le R0-avant est estimé sur les 42 premiers jours de l'épidémie (du 25 février au 5 avril 2020), et le R0-après est estimé sur 14 jours (du 6 avril au 19 avril 2020)». «Nous pensons que la méthode que nous avons utilisée pour réaliser l'évaluation nous a donné un bon aperçu de l'efficacité de la stratégie préventive, et le nombre reproductif de base R0 est une variable précieuse pour prévoir la propagation du Covid-19.» L ’auteur de l’étude précise que ce calcul est basé «sur des cas cumulés et non sur le nombre de nouveaux cas signalés quotidiennement, il était difficile de le faire en raison de la grande variation du nombre de cas signalés». «Le confinement a permis de réduire la chaîne de contamination de manière significative. Ces chiffres pourraient être contestés par la sous- estimation du nombre réel de cas en raison du faible taux de dépistage du Covid-19 en Algérie», a-t-il souligné tout en précisant que «nos résultats montrent que les mesures préventives qui ont été mises en œuvre, que ce soit le confinement total ou partiel, étaient généralement efficaces. Cependant, le confinement total à Blida était plus efficace en termes de diminution du nombre de reproduction de base à R0-après = 1,14 (valeur p <10-5) que l'enceinte de confinement partielle installée à l'extérieur de Blida, R0- après = 1,3 (valeur p <5 10-4). La différence entre le réel, les cas et les projections que nous avons trouvés restent valables, si nous considérons que seuls les cas symptomatiques sont rapportés, par conséquent, nos projections ne représentent presque que des cas symptomatiques. Nous avons également remarqué que le R0 moyen de la deuxième semaine était le plus élevé à travers le pays et à Blida avec 4,26 (IC à 95% 2,65- 5,88) et 3,28 (IC à 95% 2,28-4,27) respectivement, mais, en dehors de Blida, la valeur la plus élevée de R0 était dans la 4e semaine, elle est égale à 3,2 (IC 95% 2,44-3,95) après avoir été de 1,09 (IC 95% 0,87 - 1,28) la première semaine (Fig.2). Et de signaler que les projections faites montrent que des milliers de cas de Covid-19 ont été évités grâce à la mise en œuvre de la stratégie préventive susmentionnée. Selon les résultats prévisionnels de cette étude, la stratégie préventive mise en œuvre a évité au pays 2993 cas de Covid-19 (1914 au lieu de 4907 cas), et ce, seulement après la première semaine (à partir du 6 avril au 12 avril 2020), sur 14 jours, 15613 infections ont été évitées. «Les cas cumulés réels étaient de 2629 au lieu de 18 242 cas prévus», a précisé M. Hamidouche, ajoutant que pour ce qui est de Blida, qui a connu un confinement total la première semaine, 495 infections ont été évitées (1049 cas ont été prédits, 554 cas ont été signalés) et 1747 cas évités sur deux semaines (669 cas réels au lieu de 2416). Il signale que dans tout le pays, à part Blida, les résultats montrent que nous sommes sortis avec 1633 cas de moins que ce qui était attendu la première semaine (1360 au lieu de 2993 cas) et 7171 cas de moins si l'on ajoute la seconde semaine (1960 plutôt que 10371 cas). Pour ce qui est des décès, M. Hamidouche affirme que le taux est estimé à 13%, mais il manque de nombreuses données épidémiologiques pour prédire le nombre de décès évités. Ces résultats, explique M. Hamidouche, peuvent aboutir à deux situations distinctes, soit l’épidémie sera contrôlée dans les prochaines semaines en réduisant R0 sous 1, en particulier à Blida, ou bien le déplacement de la principale épidémie de Blida vers d'autres villes avec des mesures préventives moins strictes, où l'incidence augmente, comme à Alger, Oran ou Sétif, avec respectivement 460, 168 et 119 cas cumulés au 21 avril 2020, selon le bilan du ministère de la Santé. «Avant la mise en place des mesures de prévention, nous avons constaté, signale M. Hamidouche, que le R0 moyen au cours des 42 premiers jours de l'épidémie était de 2,28 pour toute l’Algérie et R0 après effet des mesures préventives est de 1,25, alors que cette valeur, sans compter Blida, était de 2,18 avant les mesures de prévention.» Il explique que sur la base du R0 trouvé après l'effet de la stratégie préventive, «nous avons pu prédire le pic de la première vague de l'épidémie, représentant le seuil de l'immunité collective (HI). Ce pic a été calculé sur R0 de 1,19 pour l'ensemble du pays, 1,10 pour Blida et 1,22 pour l'ensemble du pays, à l'exception du principal foyer de Blida». «Si les paramètres épidémiques sont maintenus comme les résultats de la semaine dernière, le pic en Algérie sera entièrement atteint à HI = 15,93%, à Blida à HI = 9,57%, et dans tout le pays, sauf Blida, le pic sera atteint à HI = 18,37%. Ces seuils HI que nous avons constatés prédisent un pic épidémique qui sera atteint de fin octobre à début novembre 2020 pour les trois zones», a t-il prédit. A noter que cette étude a été publiée en ligne sur la revue MedRixv, The Reprint Server for Health Sciences le 26 avril dernier en attendant sa publication sur le bulletin de l’OMS. Cette étude est la deuxième recherche consacrée au Covid-19 en Algérie. La première a évalué l’évolution de l’épidémie en cas d’absence de mesures de prévention, notamment le confinement qui avait prédit des chiffres alarmants. Djamila Kourta A près les graves accusations de «pression, abus, sanctions revanchardes et interférences» lancées par le Syndicat des magistrats à l’encontre de la chancellerie, c’est le procureur général d’Oum Bouaghi qui réagit pour apporter des précisions sur l’incarcération du procureur adjoint de Aïn M'lila. Si le syndicat voit cette affaire comme un règlement de comptes pour sanctionner un de ses animateurs, le procureur général évoque «des faits graves» pour lesquels le magistrat est poursuivi. Il se dit «contraint» de rendre publics les détails de l’affaire, après avoir évité toute médiatisation en raison de la «sensibilité» du dossier et du «statut» du mis en cause. Dans un communiqué de trois pages, le procureur général explique que le parquet de Aïn M'lila «a été destinataire d’informations faisant état de la modification illégale de l’acte de naissance de la seconde épouse du procureur adjoint, pour être inscrite au nom de son père adoptif, à travers l’application d’accès aux données de l’état civil du tribunal (…) L ’enquête a montré que la fausse ordonnance de modification de l’acte de naissance a été transmise à la base de données de l’état civil de la commune de Aïn M'lila pour exécution et qu’un acte de naissance avec les nouvelles données a été utilisé dans la procédure de correction, de manière illégale, de l’acte de mariage uploads/Finance/ ench-pdf-nogrp-pdf 1 .pdf

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  • Publié le Dec 26, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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