Question 1 : Explicitez en quoi le contrôle interne du cycle Achat/ Fournisseur

Question 1 : Explicitez en quoi le contrôle interne du cycle Achat/ Fournisseurs puisse contribuer à la protection et la sauvegarde du patrimoine d’une entreprise ? Donner des exemples ? Le contrôle interne parmi ses objectifs c’est de protéger et sauvegarder le patrimoine, autrement dit la préservation des actifs, tout en veillant sur l’amélioration du processus d’achat fournisseur en suivant les points suivants :  Service comptable : En consultant le comptable, pour vérifier est ce que toutes les factures sont comptabilisées correctement.  Service d’achat : En justifiant les achats par des bons de commandes o Les achats répondent à un besoin ; o Ils sont faits au meilleur rapport qualité/ prix et au moment opportun ; o Les réceptions sont contrôlées au niveau des quantités et de la qualité ; o L’enregistrement comptable en stocks se fait dans la bonne période (en particulier lorsqu’il y a décalage entre réception des achats et réception de factures) ; o Les enregistrements comptables de la facture et de son paiement sont corrects. NB. En matière d’achats de services, une des difficultés est liée à la date de « réception » et de « consommation » du service. En effet, l’imputation en charges ou en charges comptabilisées d’avance à l’actif a un impact direct sur le résultat de la période. Dans l’audit des achats, l’auditeur doit vérifier ce qui apparaît dans les comptes mais aussi et surtout ce qui ne figure pas dans les comptes, car il s’agit là de charges et de dettes non comptabilisées. C’est pourquoi l’ensemble des phases est particulièrement important dans ce cycle.  La phase de préparation Lors de la phase de préparation, l’auditeur prend connaissance des éléments lui permettant de comprendre la fonction, en cherchant les montants concernés, et en étudiant : o L’environnement externe (il peut exister des contraintes réglementaires, législatives ou fiscales, dont l’auditeur doit tenir compte dans ses travaux et son évaluation des risques dont l’auditeur doit tenir compte) ; o L’environnement interne (La connaissance de l’environnement interne permet à l’auditeur de comprendre le processus d’achat, depuis le mode d’initiation des commandes jusqu’à la prise en compte des paiements, en passant par les méthodes comptables utilisées).  La phase préliminaire Lors de cette phase et selon les conclusions de la phase de préparation, l’auditeur analyse l’ensemble des systèmes, méthodes et procédures liés aux achats. Les étapes à examiner sont les suivantes : o Etablissement de l’appel d’offres. o Lancement de l’appel d’offres. o Négociations de l’appel d’offres. o Etablissement de la commande. o Suivi des réceptions. o Traitement des factures. o Traitement des paiements. o Processus comptable de suivi de la commande.  La phase finale Les contrôles de l’auditeur doivent permettre de s’assurer que o Toutes les charges de la période sont comptabilisées ; o Et seulement les charges de la période ; o Toutes et seulement les dettes à la clôture figurent au passif pour leur montant connu ou estimé ; o Que la présentation de l’information tant dans les états financiers que dans les notes sont correctes (et en particulier qu’il n’y a pas compensation entre les montants créditeurs et débiteurs). Question 2 : Vous êtes choisis parmi une équipe d’audit qui se chargera de l’audit du Matériel informatique d’une entreprise industrielle marocaine. Quelles sont les techniques d’audit de votre choix ? Pourquoi ? Expliquez les avantages et limites de chacune ? En matière d’audit du matériel informatique on distingue plusieurs techniques à savoir : Contrôle sur pièce : Puisqu’il nous renvoie vers des pièces externes (ex : facture d’un fournisseur, …) ou des pièces interne (document interne). Ainsi il est clair que cette méthode permet à la fois, d’avoir toutes les pièces mais assurent une exactitude des données, même s’il est considéré qu’une pièce externe a plus de valeur qu’une pièce interne. Contrôle physique : De notre tour on doit contrôler de manière visuelle l’existence d’un actif. Ce type de procédure est utilisé pour les immobilisations corporelles et les stocks qui sont dans notre cas le matériel informatique. La confirmation directe (Circularisation) : En allant directement vers les tiers qui constituent l’entreprise, nous allons profiter d’une information pertinente et fiable. Par contre, l’inconvénient majeur reste le taux de réponse obtenu, souvent très faible. Contrôle de vraisemblance : Par lequel on va comparer des valeurs par rapport à une période passée tout en faisant appel à des informations du secteur professionnel. Ce type de contrôle apparaît dans notre cas pertinent, puisque parfois l’auditeur peut se trouver face à des problèmes avec le fournisseur à savoir une asymétrie d’information autour de la valeur du matériel informatique à une date donnée, c’est pour cela l’auditeur fera appel au secteur professionnel pour savoir si le matériel était acquis par le même montant qui figure dans la facture. Question 3 : En quoi l’indépendance de l’auditeur comptable et financier impacte positivement la qualité d’audit ? L’indépendance permet à l’auditeur de rapporter les anomalies et erreurs qu’il a relevé durant l’audit (qualité de révélation), elle est ainsi un des deux déterminants de la qualité de l’audit. Cette indépendance est définie comme la capacité réelle de l’auditeur à s’assurer du respect des règles afin de donner une certification de qualité en révélant toute erreur, fraude, manipulation ou collusion des producteurs de l’information financière. L’indépendance s’analyse donc par l’indépendance d’esprit et également par l’apparence d’indépendance. Pour qualifier l’indépendance, il est également possible de solliciter un ensemble de déterminants : la taille du cabinet, la réputation, la gouvernance, la rotation des auditeurs ou encore les honoraires d’audit. Les qualités techniques utiles à un auditeur, déterminant suivant de la qualité de l’audit, sont composées des connaissances particulières nécessaires pour réaliser un audit et sont corrélées positivement avec la qualité de l’audit et ces trois types de connaissances et expériences nécessaires à l’auditeur sont : les connaissances générales comme celles des normes comptables, les connaissances spécifiques des secteurs d’activités des clients et enfin les connaissances en gestion. En fait l’auditeur doit exercer ses fonctions sans biais, avec la présence d’une indépendance entre l’auditeur et l’entité audité, avec l’absence du lien de subordination. CAS 1 CAS 2 CAS 1 Terrain : Cette réévaluation doit être faite par un expert externe (un commissaire au compte) et pas par le conseil administratif. Construction : Le cumul d’amort (31/12/16) n’a pas pris en compte l’amortissement de la construction de la nouvelle usine (2000 KDHS) qui est de 26.66. Mat et outillage : Dans ce cas nous avons une ambiguïté on parle de certaines hypothèses :  H1 : Si la réparation et entretien étaient en 2016 donc le solde doit être de 4500 KDHS en 2016.  H2 : Si la réparation et entretien n’étaient pas en 2016, donc le solde doit être de 4000 KDHS, si la réparation est faite en 2012 la date par défaut. Ces 2 H sont établies tout en respectant le principe de la spécialisation de l’exercice, càd chaque exercice support sa charge. Mat transport : En ignorant la date d’accident, 2015 doit y avoir 1000 et 2016 aussi 1000 puisque (ACTIF ACTIF totalement amortie doit rester dans l’actif). Et en se référant à la date d’accident, on dirait que le matériel est devenu inactif même s’il n’est pas totalement amorti donc il ne pas avoir 1000 dans les soldes (2015-2016). Concernant l’amort de ce matériel accidenté il faut avoir 800 en 2015 et pareil en 2016. Question 1 : Expliciter les termes soulignés de la définition de l’audit : « L'audit est l'examen professionnel d'une information en vue d'exprimer une opinion responsable et indépendante sur la concordance de cet objet avec le référentiel applicable. »  Examen : processus méthodique d’accumulation d’éléments probants.  Objet examiné : il peut s’agir de comptes, d’une activité, d’une fonction, d’une unité de production, d’un processus ou procédure.  Professionnel Indépendant : Etat d’esprit et force de caractère en plus de l’absence du moindre lien, direct ou indirect, entre d’une part l’auditeur et d’autre part, premièrement, l’entreprise ou l’unité auditée et, deuxièmement, l’objet du contrôle.  L’opinion du professionnel indépendant : exprimée avec plus ou moindre conviction, elle doit être formulée dans un rapport écrit. Lorsqu’elle porte sur les comptes, on distingue deux niveaux d’assurance raisonnable et modérée.  Le référentiel : règles ou critères dont le respect conditionne les qualités requises. Dans le cas d’un référentiel comptable, il s’agit de critères dont la réalisation conditionne la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes (CGNC). Le référentiel peut être : o Un modèle à respecter o Des standards de qualité et de performances o Des directives et procédures internes, des obligations, lois et règlements o Des règles de l’art o Les règles et principes comptables Question 2 : Expliquer les concepts en gras ? L’objectif essentiel de l’audit comptable et financier est de relever des anomalies manifestes. « Une anomalie significative est une information comptable ou financière inexacte, insuffisante ou omise, en raison d’erreurs ou fraude, d’une importance significative telle que seule ou cumulée avec d’autres, elle peut influencer le jugement uploads/Finance/ exams-corrige.pdf

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  • Publié le Oct 12, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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